Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
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ACTUALITÉS - DÉCEMBRE 2003
 


Éditorial de décembre 2003
a Pétition pour une laïcité authentiquement pluraliste

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Commission sur la laïcité Stasi :
fin de partie pour la laïcité de combat

Cette commission de réflexion a donc rendu son rapport le 12 décembre 2003. Au-delà de la déception des nombreuses familles de pensées qui considèrent qu'il n'est pas besoin ni légitime de légiférer à propos d'une religion particulière, saluons tout d'abord le fait qu'une instance représentant l'Etat a sifflé officiellement la fin de partie pour les intégristes de la laïcité, ceux qui ont prôné une " laïcité de combat " depuis 20 ans. En particulier, le droit à l'expression de convictions dans l'espace public est réaffirmé, " tant qu'il ne s'agit pas d'une emprise sur celui-ci ", ce qui met un terme au faux débat " espace public / privé ".

Même s'il ne s'agit que de paroles, encore fallait-il les prononcer. Ceci confirme ce que nous répétons depuis longtemps, à savoir que dès que l'on intègre des spécialistes compétents sur la question, on obtient des réponses sensées et conformes aux principes constitutionnels, qui sont plutôt bon. De même, de longs passages du rapport s'attachent à comprendre, ce qui est totalement nouveau.
En marge des questions de signes religieux, c'est donc une victoire partielle.

Il ressort cependant que les membres de la commission ont été fortement obnubilés par la question de l'immigration musulmane, et visiblement impressionnés émotionnellement par certains témoignages sur les banlieues. Ceci a fait dire à l'un des membres que la Commission ne pouvait pas travailler à cause de l'omniprésence du problème du voile. Si la question des signes religieux suscite beaucoup d'arguments de part et d'autres, pas toujours de bonne foi, la position de CAP quant aux convictions est sans ambiguïté en ce qui concerne aux ingrédients indispensables de la liberté de conscience : liberté de choix, absence de pressions dans un sens ou dans l'autre, compréhension de ce à quoi j'adhère - et pourquoi pas - de ce à quoi je n'adhère pas.
Cette position exclut le manichéisme, mais impose la vigilance.

Dans ce rapport, la question des aspirations spirituelles de nos contemporains semble se résumer à un problème d'immigration, et la vision de " la religion " qui s'y trouve, sentant un peu la naphtaline, semble dater du XIXè siècle. Entièrement focalisée sur les pratiques et traditions, elle parlera peu aux adeptes les plus convaincus qui, au sein même des religions traditionnelles, et jusque dans le clergé, se sentent peu ou pas du tout concernés par ces manifestations extérieures qui ne correspondent plus au concept moderne de religion en Occident, depuis plusieurs décennies.

Par contre, la question du respect de la laïcité dans d'autres domaines - " non religieux " donc aux yeux de l'Etat - n'a pratiquement pas été abordé. La raison d'être de Cap est justement de dénoncer toute emprise de l'Etat sur les consciences, fut-ce au nom de ses fonctions prétendues régaliennes (" l'apanage du roi ", un comble dans une République !).

Tout le domaine de la quête de sens à travers une vision qui dépasse la dimension matérielle, dans des approches renouvelées de la connaissance de soi et de la guérison physique ou mentale, est un domaine fortement opprimé en France. Nous continuerons d'alerter les instances représentatives, les associations défendant les droits de l'homme et la liberté de pensée, françaises ou étrangères.

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Jean Baubérot s'explique sur le rapport Stasi

Dans Libération du 15 décembre, Jean Baubérot, membre de la commission Stasi, revient sur son abstention sur la question de l'interdiction des signes religieux. " Certains me reprochent ce dernier vote, qui a empêché une unanimité complète. Où est le drame ? ... En m'abstenant, je n'ai fait que pratiquer que cette 'autonomie et liberté de jugement' que l'on dit volontiers être l'un des bien les plus précieux de la laïcité.
" Il se félicite que le modèle " libéral et tolérant " de la loi de 1905 ait été réaffirmé dans le rapport, notamment en empruntant à la pratique canadienne des " accommodements raisonnables ". Il pointe la catholaïcité, qui entérine une culture catholique dans les jours de congés, etc. mais crie au communautarisme dès que d'autre religions revendiquent les mêmes droits.

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La France lance un mandat d'arrêt international
contre un chercheur scientifique
(affaire Loïc Le Ribault)

L'histoire de la science contemporaine est ponctuée d'exemples de chercheurs indépendants frappés d'ostracisme, dont les découvertes ou inventions ont délibérément été censurées et écartées du domaine public. Un livre "Savants maudits, chercheurs exclus" de Pierre Lance, rédacteur en chef de la revue l'Ere nouvelle, retrace l'histoire de ces savants français.

L'un d'entre eux, Loïc Le Ribault, a depuis un certain temps maille à partir avec les autorités médicales françaises, notamment parce qu'il protesta contre certains " escamotages " ayant eu lieu dans le domaine de la police scientifique pour protéger certaines personnalités.

Il fut ensuite plus connu pour la mise au point et la promotion du G5 - un silicium organique, produit sans effets secondaires utilisé par de nombreuses personnes en France. Réfugié en Irlande, puis en Suisse, où il continuait ses recherches, il a été arrêté fin novembre 2003 par les autorités Suisses au lendemain d'une émission sur Canal Plus où il brisait l'Omerta sur certaines affaires militaires.

Pour soutenir, Loïc Le Ribault, s'adresser à L'Association Internationale des Amis de Loïc Le Ribault, SOPHIA - Ère Nouvelle, BP 171, 06407 CANNES Cedex

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Départ de Yves Bertrand
et réorganisation des Renseignements Généraux

Ce haut fonctionnaire a dirigé les Renseignements Généraux de 1991 à 2003. C'est donc lui qui a orchestré le fichage systématique de nombreux groupes de convictions " hors normes ", qu'ils soient spirituels ou thérapeutiques.

Durant cette période, les RG ont fourni les fameuses " informations " qui ont conduit à élaborer une liste noire de 172 mouvements ou entreprises, souvent sur des dossiers vides, parfois même simplement pour régler des comptes avec certains opposants au pouvoir. L'affaire " Stratégique " relatée par Christian Cotten dans " Mafia et démocratie " illustre, pour ceux qui en doutent encore, combien cette logique était totalitaire et s'occupait peu de démocratie et " des libertés ".

D'innombrables témoignages établissent que les fonctionnaires des RG allaient couramment diffamer certains citoyens ou groupes auprès de leurs voisins, de leurs concurrents, de syndicats ou d'élus, causant souvent leur ruine sociale et familiale, selon des procédés que bien peu de démocraties occidentales toléreraient, surtout à une échelle aussi grande.

Les affirmations répétées des responsables des ADFIs selon lesquelles ils collaboraient (quel joli terme !) avec les RGS sont là pour confirmer l'aspect inacceptable de leurs méthodes et buts.

En Mars dernier, Yves Bertrand se félicitait dans un interview que nombre des groupes que son rapport de 1996 visait avaient disparu - ceci contredit la fausse rumeur selon laquelle les RGs auraient " regretté " la publication de cette liste. Il confirmait à cette occasion que les RGs surveillaient notamment de nouveaux groupes plus axés sur la guérison et les thérapies "hors normes".

Déjà, Nicolas Sarkozy a supprimé en 2002 l'utilisation des fameux " blancs ", documents d'information non signés sous lesquels n'importe quel fonctionnaire pouvait diffamer des citoyens sans crainte de poursuites. Il apparaît aujourd'hui indispensable de réformer complètement cette institution extrêmement dangereuse pour les Droits de l'Homme, qui aurait logiquement dû être dissoute à la chute du régime de Vichy.***

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Laissez-nous nos charlatans !
La pétition des "usagers" des psychothérapies

Marcela Iacub, juriste et Patrice Maniglier, philosophe, ont fait publier dans Le Monde du 3 décembre 2003 un texte intitulé " Laissez-nous nos charlatans " dans lequel ils demandent aux "autorités sanitaires" de bien vouloir cesser de nous protéger des charlatans, exigeant ainsi le retrait de l'amendement Accoyer qui entend fixer des normes totalement irréelles pour les activités de psychothérapie. Le texte affirme en particulier :

" Nous ne voulons pas d'un Etat tutélaire qui prétend prendre en charge le bien de nos âmes. Nous posons donc la question : qui profite de notre souffrance psychique pour mieux nous imposer ses intérêts ? "

Ce texte est signé par des " utilisateurs potentiels " plus que par des professionnels : philosophes, artistes, professeurs, chercheurs, architectes, historiens, etc., et n'en est donc que plus légitime.
Renseignements : noscharlatans@yahoo.fr

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L’Etat connaît quatre religions

La commission Stasi s’est donc prononcée pour une loi sur l’interdiction des signes religieux à l’école, et pour l’instauration d’un jour de congés pour une fête juive et un jour de congé pour une fête musulmane.
Avec l’Eglise Catholique et le Protestantisme, cela porte à quatre le nombre des religions connues en France, c’est-à-dire une de plus qu’au temps du Concordat de Napoléon, qui date d’il y a deux cents ans. Le culte musulman est qualifié par la commission de " culte le plus récent " (sic).
Dire qu’il aura fallu 30 sages planchant pendant 6 mois pour essayer d’éclairer l’élève (récalcitrante) République sur le sujet !

En étudiant la question de la laïcité, si vaste et fondamentale, par le petit bout de la lorgnette du voile Islamique des lycéennes, il était clair dès le départ que cette affaire n’ était pas grand chose d’autre qu’un marketing politique sur fond de conflit Palestinien.
La nouvelle décision d’inclure les fêtes juives et musulmanes dans le calendrier scolaire viole la laïcité, car elle consiste à légiférer spécifiquement par rapport à deux religions, et elle exclut de fait les autres religions, à commencer par le bouddhisme de plus en plus présent en France.

Et pourtant, un nombre très important de sensibilités et d’entités politiques, sociales et religieuses sont opposées à une telle loi, le plus souvent au nom même de la laïcité.

En effet, si quelques personnalités au sein du PS, de la majorité – y compris au gouvernement - et d’associations laïques préféreraient déjà un " code de la laïcité " plutôt qu’une loi, on trouve parmi ses adversaires les plus catégoriques :
L’ensemble des Eglises Chrétiennes, les organisations religieuses musulmanes et juives, pour le côté " discriminant " de la loi, mais aussi Le PC, des membres de la majorité, les Verts, et majoritairement les associations et syndicats, qui jugent une nouvelle loi inapplicable au mieux et au pire dangereuse.

 

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Une application intelligente de la laïcité à l’école… en Angleterre

Si chaque Etat s’avise d’accorder un ou plusieurs jours de congés à chaque religion pratiquée par ses sujets, avec toutes les revendications que cela suppose de la part de toutes les religions oubliées, sachant que, sur fond de mondialisation et de brassage des populations, les spécialistes dénombrent près de 10 000 religions à la surface de la terre, alors les écoliers pourront bientôt rester chez eux toute l’année.

L’initiative " festival de la lumière " d’une école de la banlieue londonienne paraît plus futée, en ce qu’elle promeut une fête unique destinée à toutes les religions, sorte de célébration multi-culturelle et multi-religieuse, où l’on voit des symboles sikhs côtoyer des symboles musulmans, chrétiens et juifs.
Cette fête, tout au long de sa préparation, suscite un véritable engouement, avec des scènettes jouées mélangeant les écritures saintes, dans un véritable partage entre toutes les religions, bibliques ou pas, ce qui crée un processus d’intégration.

De plus en plus, les pays européens et leurs instances, qui ont les mêmes problèmes et savent aussi les résoudre, essaient d’expliquer à la France ce que signifie " sa " laïcité, alors que, drapée dans sa  " spécificité " très couleur XIXè siècle, elle refuse de s’inspirer ou de se laisser contaminer par toute expérience étrangère. Attention, virus !

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Un avocat français attaque l'Etat
pour violation de la Convention Européenne

Dans un livre tout récent, Sectes, rumeurs et tribunaux paru aux éditions La Nuée Bleue, l'avocat Laurent Hincker dénonce, témoignages à l'appui, les dérives d'une République qui viole ses fameuses 'valeurs'. A travers deux affaires où il a essayé de défendre des groupes victimes de campagnes de calomnies véhiculant les pires fantasmes, il démonte le mécanisme de destruction des réputations, l'absence totale de respect de la vérité et des faits, mais aussi les difficultés juridiques de faire réparer les torts commis - tâche quasiment impossible en France.

Sa conclusion ? Il attaque l'Etat français auprès de la Cour européenne de Justice pour contester l'immunité attachée aux rapports parlementaires, qui peuvent ainsi diffamer sans risque et, immunité qui a valu à certains députés de se sortir d'affaire alors même que la réalité de la diffamation et l'invention évidente des faits apparaissaient clairement.

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Quand l'administration distille la psychose et incite à la délation

Deux offensives récentes témoignent que, comme l'affirment certains de ses membres, la MIVILUDES (Mission Interministérielle de vigilance et de Lutte contre les Dérives sectaires) représente bien la continuation de l'ex-MILS d'Alain Vivien.

Dans une directive récente du Ministère de la santé (Octobre 2003) sur le traitement des catastrophes contient une longue digression d'une page et demie visant à répondre à une prétendue " invasion sectaire insidieuse et massive sur les lieux de catastrophes ", rien de moins ! Dans les paragraphes suivants, on s'égare dans toute une théorie sur le fonctionnement supposé de " sectes " en général, empreinte de clichés, de procès d'intention, de criminalisation gratuite, où l'on reconnaît les thèmes et expressions favorites des 'experts' du gouvernement sur le sujet, experts qui reconnaissent ne pas rencontrer les groupes en question. Au regard du Rapport Parlementaire de 1996 nommant 172 dites sectes et des centaines d'autres groupes ou thérapeutes accusés par des représentants de l'Etat, fonctionnaires ou élus, il s'agit donc d'une diffamation en règle.

Quant à la Préfecture du Loiret, sous l'impulsion de son préfet E. Doligé, elle initie depuis quelques temps des campagnes " d'information " sur le sujet, voire suscite de mystérieuses manifestations de rue, et l'on trouve tout un dossier dans la République du Centre du 3 novembre 2003 avec définitions à l'appui. Ainsi, sous le paragraphe " Qu'est-ce qu'une dérive sectaire ?" : " On comprend par dérive sectaire toute dérive par rapport aux règles de société ". LE conseil général forme les personnels sociaux à " repérer " les dérives sectaires.

" Une dérive sectaire est à signaler par courrier, au préfet, au président du conseil général ou au procureur de la République. " On y conseille de se renseigner à l'ADFI et on donne le rapport Parlementaire de 1996 comme référence, regrettant manifestement qu'il n'y ait pas d'information judiciaire ouverte, dans un département qui, selon le préfet, " n'est pas particulièrement exposé ".

Sur ce, le Président de la MIVILUDES en visite souligne que le Loiret est exemplaire dans son organisation locale.

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Journée mondiale du Sida (1er décembre) : savoir avant de donner

La recherche sur le SIDA est l'objet d'une forte controverse, dans laquelle certains chercheurs indépendants accusent d'autres d'accaparer la quasi-totalité de dons et de grosses subventions au profit de certaines voies particulières de recherche (notamment pour les thérapies géniques), au détriment d'autres voies plus porteuses et moins chères. Ceci vaut également pour toute la recherche sur le cancer. La France est un pays où les lobbies et le " marché des subventions " sont omniprésents.

On constate par ailleurs que, depuis 15 ans, la communication sur le SIDA a donné lieu à d’incroyables contre-vérités et campagnes de propagande. Un exemple : on dénombrerait 30 millions de séro-positifs en Afrique, continent où l’on sait combien le manque d’argent est un frein aux traitements (efficaces ou pas). Or, un test de dépistage coûte 30 euros. Cherchez l’erreur.

Certains chercheurs / découvreurs français (une espèce jalousée par leurs confrères), qui avaient trouvé des solutions très novatrices et efficaces, ont vu leurs travaux étouffés, après d'incroyables persécutions administratives et policières, car leurs découvertes remettaient en cause des " recherches " plus lucratives. En France en effet, il est souvent plus lucratif pour un chercheur de " chercher " que de " trouver " !

Lire à ce sujet l'histoire édifiante de Mirko Beljanski, chercheur français hors pair, dont les découvertes compromettaient les lobbies en place. enq32.htm

En cette journée, souvenons-nous combien il est important d'accorder notre soutien à tous ces chercheurs honnêtes et compétents, sans grands moyens, pour aider la vie même de ceux qui nous sont chers.

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Scoop : le ministère de la justice subventionne Bulles, la revue de l'ADFI !

Dans son budget 2003, l'UNADFI continue à revendiquer 500 000 euros pour payer se salariés, auprès de différents ministères. On y apprend entre autres que les subventions du Ministère de la Justice ont servi, entre autres, à publier " Bulles ", la revue périodique de l'ADFI ! ! ! Les projets de l'UNADFI mentionnent principalement :
L'informatisation de leur documentation, dont on sait combien elle a pu propager de fausses informations, étant souvent constituée d'enregistrements de simples coups de téléphone, parfois d'invention pure et simple, le tout servant de base " fiable " devant les tribunaux et les commissions parlementaires.

- La poursuite de " formation universitaires " dans lesquelles le même type d'information sert de base pour des cursus de diplômes d'Etat. Déjà en 2002, une formation à l'université de Lyon avait défrayé la chronique, dans laquelle un spécialiste était venu de Pékin faire un cours sur " le totalitarisme sectaire " ! (Toujours le fameux axe Paris-Pékin sur la liberté religieuse).

CAP entend protester vigoureusement pour que les deniers publics et l'argent de nos impôts ne cautionne pas ces entreprises de désinformation, et pour demander la destruction pure et simple de ces bases de données, accumulées sur 20 ans, invérifiables de toutes manières.

Plus de détails sur la véritable nature de la documentation de l'UNADFI à : enq31.htm

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Presse et propagande de guerre

Docteur en histoire, Anne Morelli, s'est notamment illustrée par son livre " Principes élémentaires de propagande de guerre " paru en 2001, dans lequel elle énonce les dix principes de cette propagande, prenant les guerres récentes ou anciennes comme démonstration. Il faut bien comprendre que ceci s'applique aux deux camps en présence.

Alain Hertoghe, rédacteur en chef adjoint du site internet de La Croix, a décortiqué dans son livre (La guerre à outrances. Comment la presse nous a désinformés sur l'Irak, Calmann-Lévy) cinq quotidiens pendant la durée de la guerre en Irak, entre le 20 mars et le 10 avril 2003. Le résultat est un véritable morceau d'anthologie, comique, mais aussi tragique et inquiétant, tant l'idéologie filtrait les faits et annonçait même le futur.

Le journal Lacroix (l'un des deux quotidiens nationaux subventionnés par le gouvernement, avec l'Humanité) a engagé une procédure de licenciement à l'encontre de son auteur.

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