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ENQUÊTES

 

 


Mirko Beljanski - Chronique d'une " fatwa " scientifique
Décembre 2003

Par Monique Beljanski, chez Trédaniel

 

Introduction

Mirko Beljanski, animé par la passion du savoir, "aidé de Monique, son épouse, et progressivement d'une petit équipe rassemblée autour de sa personne, commence un chemin de croix dont les jalons sont autant d'aventures exaltantes que d'épreuves presque insoutenables."

En effet, son intuition majeure, confirmée par des expériences de plus en plus précises, fut que l'ARN (acide Ribonucléique) joue un rôle capital dans le fonctionnement de la cellule - et dans le développement du cancer. Ceci contredisait le tout nouveau dogme du Nobel le Pr Monod, qui affirmait qu'il ne peut y avoir de transfert d'informations de l'ARN vers le fameux ADN (acide désoxyribonucléique).

La nouvelle compréhension du cancer et de sa propagation, dont les mutations de l'ADN ne sont qu'un "indicateur" et non la cause, conduisirent à la mise au point d'un test, l'oncotest, beaucoup plus fiable, et d'anti-cancéreux spécifiques, non toxiques.

Il s'agissait bien d'une rupture épistémologique. Répondant à l'interrogation du Pr Monod, "D'où vient le code génétique ?", Mirko Beljanski créa le premier "proto-ADN", c'est-à-dire de l'ADN qui ne provient pas lui-même d'un autre ADN.

Ceci dérangeait l'establishment scientifique qui se mit en devoir de contrarier sa recherche de la vérité, par tous les moyens y compris policiers.

 

Les premières années

Né en 1923 dans un petit village de Voïvodine, Mirko Belkanski se hisse par goût de l'effort jusqu'au bac, puis, après quelques années dans la clandestinité, débarque à Paris en 1945. Ayant appris le français, il décroche une licence de biologie et intègre l'Institut Pasteur, sous la direction du Pr Monod, futur Nobel.

Ses premières découvertes portant sur l 'ADN lui valent une certaine hostilité et jalousie. Après deux ans passés à New York sur de nouvelles pistes de recherche, il entrevoit des pistes différentes du laboratoire du Pr Monod qui lui répond cependant un jour que " le monde entier travaille sur ses propres idées ".

Délaissant les petites découvertes tapageuses, M.B. s'engage sur une voie plus longue en s'intéressant aux plantes. Ses découvertes sont récompensées par plusieurs prix et reconnaissances. Une lutte s'installe, où les enjeux de pouvoir priment sur les faits scientifiques. Les amis se détournent. " A cause de Monod, nous ne pouvons plus rester amis ", lui confie-t-on parfois. Parlant d'une véritable prise de pouvoir par de jeunes loups, Monique Beljanski écrit : " Ils gagnaient leurs galons au service inconditionnel d'un pouvoir politique et corporatif et dont les tentacules allaient s'étendre sur toutes les institutions officielles.

Par jalousie, M. Beljanski et sa femme sont bientôt relégués au sous-sol, sans lumière et sans appareils. Loin devant, ils continuent leur travail, de découverte en découverte qui ouvrent des voies révolutionnaires.

Expliquant sa nouvelle découverte au Pr Monod, qui vient de publier en 1970 son livre " Le hasard et la nécessité " selon lequel tout vient de l'ADN, M. Beljanski se voit répliquer un cinglant "c'est impossible !". Monod lui interdit de publier ses travaux. Veillant au grain, le CNRS et l'Institut Pasteur s'en assurent.

Plus tard, un responsable lui dit, solennel : "Ne touches pas à l'ADN ! Ou tu n'auras rien du CNRS !" Dans cette atmosphère de promotions injustifiées, de "non découvertes" et de brusques déchéances de véritables chercheurs, le couple Beljanski essaie de ramener le débat vers la science, et non le politiquement correct. M. B . refuse d'adhérer à la Franc-Maçonnerie, pressentant les restrictions sociales que cela pouvait lui imposer. Il veut rester libre ! Il n'est pas à vendre.

Trop de passerelles ont été jetées entre le monde de l'argent (industrie pharmaceutique), le monde politique et le monde scientifique. Il n'y a plus que le citoyen pour se défendre ".

Il faut dire que dans ces années, la recherche appliquée devenait "vulgaire" dès qu'elle pouvait être utile et ne restait pas pure spéculation intellectuelle.

" La désinformation, la désinvolture avec laquelle on traitait les faits et les gens au profit d'un credo collectif imposé, nous laissaient stupéfaits. Et comme "tout mensonge répété devient une vérité (Chateaubriand) peu à peu, la minorité sur-agissante engluait la majorité passive".

Monique Beljanski explique que les organismes comme le CNRs ou l'INSERM sont devenus au fil des ans les caricatures d'eux-mêmes. Atteints par le gigantisme, excessivement centralisés, politisés, confisqués par des clans, noyautés par des hommes dont le but est "la carrière" et non un travail original.

 

Eliminer les effets secondaires des thérapies contre le cancer

La découverte du rôle très particulier de certains ARN avait une importance capitale pour élaborer des traitements spécifiques et donc éliminer les effets secondaires.

Par un travail acharné, avec le peu de moyens que consent à leur laisser l'Institut Pasteur, M. Beljanski montre que des fragments d'ARN ont une action anti-virale. Bien qu'ils aient crié à l'impasse de cette voie, le Pr Monod, ayant appris qu'il allait déposer un brevet et communiquer sa découverte à l'Académie des Sciences, tente une manœuvre d'intimidation pour que l'Institut Pasteur s'approprie le brevet (chantage au licenciement, etc.). Après un refus de M. B., le Pr Monod en personne téléphone trois fois dans la même soirée pour interdire au Pr Lépine de faire la communication de cette découverte à l'Académie des Sciences. Le Pr Lépine passe outre les menaces et effectue courageusement cette présentation le lendemain, le 10 février 1975.

Déjà, en 1976, des tests avaient été réalisés en parallèle à Rhône Poulenc et à l'Institut Pasteur. Les tests effectués chez Rhône Poulenc furent concluants, tandis qu'à Pasteur, ils échouèrent complètement. Monod interdit alors à Rhône Poulenc de développer le produit.

Alors qu'ils reçoivent des lettres d'encouragement et de félicitations pour ses résultats "fascinants", la "Commission de génétique et biologie cellulaire - microbiologie" refuse de cautionner une activité qu'elle considère comme nuisible à la réputation de la Recherche Française (!). M. Beljanski passe alors un contrat avec l'Institut Mérieux - alors indépendant et rival de l'Institut Pasteur - pour continuer de nouvelles recherches.

Après 4 ans de collaboration transparente, l'attitude change. Mérieux est en train de fusionner avec Pasteur.

 

Le dogme de la toxicité obligatoire des traitements

A l'époque, certains chercheurs affirment que "plus une molécule est toxique, plus elle a de chances d'être efficace contre les cellules cancéreuses". Ceci justifiait en effet la chimiothérapie qui avait l'inconvénient d'attaquer les cellules du sang.

Menacés d'expulsion, les Beljanski décident d'attaquer par la presse et l'AFP, qui ne les censure pas encore, passera les communiqués.

 

A la recherche de traitements sélectifs

La nouvelle idée était de trouver des molécules qui pourraient inhiber sélectivement les ADNs cancéreux sans détruire ou inhiber les autres. MB met au point l'Oncotest qui, grâce à sa précision, permet non seulement de détecter à 100% la présence de cellules cancéreuses (contre seulement 80% pour les tests classiques), mais encore de déceler les substances cancérigènes sur les substances externes.

Là encore, alors qu'il multiplie les tests indépendants et propose à la "recherche officielle" de le vérifier, celle-ci refuse puis, selon un schéma que connaissent bien les chercheurs français discriminés, déclarera que MB refusait les contrôles. " Tous en France refusèrent de vérifier les expériences...et se contentèrent de faire courir des rumeurs."

La thèse officielle (datant de 1942) derrière ce refus non avoué :
1/ Il n'y a pas de différence entre les cellules cancéreuses et les cellules saines (!)*** 2/ Si le produit n'est pas toxique, il ne peut être efficace
3/ (Du ministre de la santé Claude Evin) : "Il faut savoir que tout médicament efficace a des effets secondaires. Il n'y a absolument aucune exception à cette règle".

 

" Mieux vaut ne pas savoir "

En plus de contredire les thèses officielles, le gros danger de l'Oncotest est...de détecter les substances cancérigènes présentes dans les médicaments déjà en vente et les produits chimiques. Le test est dangereux pour l'industrie pharmaceutique. " Mieux vaut ne pas savoir " leur rétorque-t-on.

 

Le Pr Monod meurt du cancer

Alors que MB luttait pour rester à Pasteur et disposer ainsi de moyens, le Pr Monod meurt du cancer le 31 mai 1976. Il était parti le premier. La guerre n'est pas finie pour autant : un attentat au gaz (un tuyau endommagé visant à détruire le laboratoire de MB) est déjoué de justesse, grâce à des ouvriers extérieurs. Les responsables de Pasteur se transforment en dictateurs : violences physiques sur Monique Beljanski, expulsion de Mirko comme un malfrat. Il sera relogé temporairement à la Faculté de Pharmacie, avec 3000F / an de crédits pour 5 personnes.

 

Un système de recherche bâti pour la régression

Il apparaît alors que, par un système incroyablement absurde et pervers, l'organisation de la recherche médicale française écrase toute initiative, ce qui fait que, malgré un des meilleurs potentiels de chercheurs au monde, la France a énormément régressé dans la production de découvertes. Il faut en effet 600 Millions de Francs et 7 à 10 ans pour mettre un médicament sur le marché.
Mais, comme le dit un chercheur, " pour passer la barrière de papier des autorisations, il est nécessaire de fournir des preuves éclatantes d'activité... avec des produits trop violemment actifs et fortement dosés...

Contre les sentiments moraux les plus élémentaires on contraint, sous peine de disparition, les laboratoires à créer des marteaux-pilons chimiques qui ne correspondent pas aux besoins réels des malades et qui peuvent entraîner des désastres. C'est pourquoi on a vu ces dernières années le retrait de tant de médicaments qui ont provoqué des accidents graves ou mortels. "

Beau gâchis ! Et une calamité pour les patients français. Il faut donc 500 millions de francs et " des quantités impressionnantes de documents prouvant l'efficacité et la toxicité (sic) du produit." (Laurent Schwarz, cancérologue patenté).*** ***M. Beljanski ayant présenté un dossier d'autorisation de mise sur le marché (avec tous les coûts et le temps que cela requiert), la police saisit ces documents et les met sous scellés. Les Beljanski, désormais persona non grata à l'Institut Mérieux-Pasteur, trouvent cependant un petit laboratoire familial très intéressé. Le ministre de la santé fait savoir que jamais les produits Beljanski ne recevront d'Autorisation de Mise sur le Marché et que si ce laboratoire d'accueil persiste à fabriquer ses produits, il n'aura plus aucune AMM.

 

Tests truqués et Pressions sur les chercheurs

Après des déboires et une tentative d'escroquerie, MB crée une petite société pour déposer une nouvelle demande d'AMM. L'agence de l'ANRS, prétendant tester le nouveau produit contre le SIDA, truquera grossièrement le test. L'association des malades porte plainte contre le directeur de l'ANRS pour faux, usage de faux et trafic d'influence. Contredisant complètement l'ANRS, une contre-expertise par l'armée américaine conclut que le produit était efficace à des concentrations de VIH 20 fois supérieures à une concentration habituelle chez les malades. L'ANRS fait alors pression sur cet institut pour qu'il revienne sur sa validation. L'ANRS obtient de tous les chercheurs favorables au produit qu'ils se rétractent les uns après les autres. La seule chercheuse qui affirmera dans Science est Vie qu'elle n'a pas le droit de dire la vérité sur ce produit a été mise au placard.

 

La solution finale : " accusations de gourou et d'escroquerie "

Contre toute vraisemblance, les représentants de l'Ordre des pharmaciens affirment également que ces produits sont interdits car leur composition n'est pas connue, malgré toutes les publications faisant état de ces recherches ! Mais bientôt, appuyée par le ministre de la santé Claude Evin, l'attaque part : " escroc, pseudo scientifique, gourou, chef de secte ! ". Mirko Beljanski est cependant innocenté par le procureur lors de son premier procès le 10 mars 1994.

 

Création de CIRIS pour lutter contre l'Omerta

Malgré tout, la pression monte. MB subit un véritable harcèlement. Un voyage en avion est retardé, un serpent lui tombe sur la tête. Le 9 octobre 1996, 80 gendarmes doublés de soldats du GIGN armés encerclent le laboratoire. Cagoules, bazookas, hélicoptère. Tout le parc est fouillé de fond en comble. Le personnel est arrêté, tout est saisi, y compris les rapports d'expertise, les ordinateurs, les photocopieuses. Le personnel arrêté est interrogé avec des questions du style "où cachez-vous l'argent ?".

MB est menotté et emmené à Pau. Dans toute la France, on organise des perquisitions chez les malades, on saisit leurs médicaments. Privés de leur traitement, plusieurs malades décédèrent. Avec une caution de 350 000 F à la clé, on demande à MB de ne plus jamais parler de ses recherches et de ses produits, et on saisit son passeport. On peut mentionner que, en face, on élèvera F. Gros au rang de Commandeur de la Légion d'Honneur (du déshonneur ?) après l'affaire du sang contaminé. La patrie sait choisir ses "héros". Pendant le nouveau procès, alors que jamais un arrêté officiel n'avait interdit les produits, il fut fait mention dans plusieurs actes de procédure d'une telle interdiction, comme fait déterminant. A la même époque, tous les deux jours, le fisc réclame plusieurs millions de francs à Mirko Beljanski sans aucun justificatif.

Il contracte alors une leucémie à 75 ans, qu'il réussit à guérir grâce à ses propres produits, qui avaient échappé de justesse au système et étaient maintenant revendus aux Etats Unis par Natural Source. Pour se venger de Mirko B qui a réussi à payer la caution bien qu'on ait saisi tous ses biens vendables pour l'empêcher de la payer, le ministre du budget l'attaque pour "fraude fiscale". Ces nouvelles attaques finirent par avoir raison de sa combativité. Il rechute. Conscient du caractère psychosomatique de la maladie, il décide alors d'arrêter le traitement pour mourir dans la dignité. Cette infamie et l'incroyable injustice ne l'intéressent plus. Alors que, par patriotisme pour sa patrie d'adoption, il voulait que se produits restent français, ce pays s'acharnait pour que ses découvertes soient étouffées et ne voient jamais le jour !

 

Le "tout génétique"

En fait, les découvertes de MB ruinaient des pans entiers du dogme de l'ADN, dogme central dans la course au "tout génétique". Ce "tout génétique" a occasionné de très gros investissements. Dans la ligne de mire, les traitements génétiques - un très gros marché de "subventions" pour les laboratoires qui étaient dédouanés de rechercher à gros frais pendant de nombreuses années sans rien trouver.

En annexe de cet ouvrage signé donc par sa femme, les documents, témoignages et exposés des cas de dizaines de malades, souvent "condamnés" à court terme, guéris par les produits Beljanski.

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