Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
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ACTUALITÉS SUR LE GRILL
 


Sommaire des actualités
Octobre 2008
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Miviludes : « l’amour de son prochain » exercice illégal de la médecine

Le 23 octobre 2008, lors de l’émission Bourdin & co, un représentant de la Miviludes s’est exprimé sur la venue en France d’Amma. Celui-ci a déclaré que la Miviludes « se pose des questions sur un éventuel exercice illégal de la médecine. » Amma est une indienne de 55 ans qui a embrassé plus de 25 millions de personnes dans le monde et et 15 000 en France lors de son passage au parc des expositions de Cergy-Pontoise.

Amma dirige une ONG qui s’appelle le MAM (Mata Amritanandamayi Math) qui est un vaste réseau d’œuvres caritatives. Son organisation travaille avec la Croix-Rouge, l’Unesco, et l’ONU.

Le 8 septembre MAM a reçu une récompense de l’Unesco pour son action en faveur de l’alphabétisation des adultes en Inde. Il y a aussi la construction de maisons pour les sans-abri et l’aide apportée aux paysans les plus pauvres du pays.

Le programme d’Amma : « Consoler une âme misérable, essuyer les larmes de celui qui pleure, nourrir ceux qui ont faim, aider à relever celui qui est tombé. De telles choses qui paraissent anodines sont en fait plus grandes que des réalisations simplement mondaines. »

Il faudrait donc pour ce représentant de la Miviludes un diplôme de médecin pour dispenser de l’amour et consoler les plus pauvres.

Source : http://www.rmc.fr/edito/info/62870/elle-embrasse-15-000-personnes-en-3-jours/
Pour en savoir plus : http://www.amma-europe.org/french/index/sommaire.php

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Conversation en prison

Modona : 4 janvier 2008.

Traduction partielle d’un article de presse italien sur le rôle des aumôniers Témoins de Jéhovah.**

*Après avoir été condamné pour association de malfaiteur et trafic de drogue. Il a été incarcéré à Modona, nous l’appellerons « Alexandre ». Il a décidé de changer sa vie et d’abandonner son ancienne vie de délinquant. Il sera baptisé comme Témoin de Jéhovah par l’immersion complète dans l’eau. Le baptême aura lieu le samedi 5 janvier à midi, dans la piscine de la salle du Royaume, devant un auditoire d’environ 700 personnes. Le baptême sera précédé d’un discours du représentant des Témoins de Jéhovah. Celui-ci s’adressera à Alexandre et aux autres personnes leur demandant de confirmer leurs volontés de devenir Témoin de Jéhovah.

Alexandre a trouvé la foi tandis qu’il était en prison. Pendant qu’il se trouvait dans une cellule d’isolement il a demandé une copie de la Bible et il a commencé à la lire. Il a été particulièrement frappé par les psaumes. Il a décidé de mettre au point sa conscience et sa relation avec Dieu. « En lisant la bible », se confie Alexandre, « j’ai appris que Dieu est amour et que lui est prêt à pardonner à ceux qui se sont sincèrement repentis, ainsi j’ai éprouvé un profond regret pour tout ce que j’avais fait auparavant et en pleurant j’ai demandé à Dieu de me pardonner et d’oublier mes pêchés. »En prison, Alexandre a demandé à être visité par un ministre du culte Témoin de Jéhovah avec qui il a étudié la Bible. Sont nouveau comportement a été remarqué par ses codétenus et par les autorités judiciaires. Ils ont tous été stupéfiés de sa gentillesse, de sa disponibilité, de son honnêteté et de sa conduite diamétralement opposée à celle qu’il avait avant.

Il y a surtout un codétenu qui a été frappé par le changement d’Alexandre et il a demandé à son tour d’étudier la Bible avec un ministre du culte Témoin de Jéhovah. Bien que ce dernier soit toujours incarcéré à la prison de Modona, il a exprimé le désir d’être baptisé rapidement afin de devenir Témoin de Jéhovah en même temps qu’Alexandre qui a amélioré son comportement pendant qu’il était en prison. Les autorités lui ont donné une permission, bien qu’il soit incarcéré dans le secteur de haute sécurité.

Il y a quelques mois, Alexandre est sorti de prison et maintenant il est heureux et serein parce qu’il sent qu’il est une personne meilleure et sans le sens de la culpabilité d’avant. Il a un travail, il a retrouvé l’estime des autres, il est marié avec un enfant et a plus d’amis qu’avant.Aujourd’hui, il y a 464 aumôniers Témoins de Jéhovah, dont 70 femmes, autorisés par le gouvernement à assister spirituellement les détenus des 200 prisons italiennes. Depuis 1976, date de leur reconnaissance par le gouvernement, 1 600 prisonniers ont été réhabilités par le travail des ministres du culte Témoins de Jéhovah.

Article en italien

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Mis en examen pour diffamation envers les Témoins de Jéhovah

Une seule phrase, consignée à la page 64 d'un volumineux rapport parlementaire intitulé « L'Enfance volée, les mineurs victimes de secte », vaut à Daniel Groscolas d'être renvoyé devant le tribunal correctionnel le 9 décembre prochain, pour diffamation publique envers un particulier. Si elle n'est effectivement pas anodine, cette phrase - « Les Témoins de Jéhovah, par exemple, donnent pour directive aux enfants de fréquenter les écoles pour y faire du prosélytisme » - a été prononcée en 2006 dans le cadre d'une commission parlementaire, où Daniel Groscolas avait été appelé à témoigner en tant qu'expert de la question des soi-disant « sectes ».

Comme lui, trois autres témoins, dont un ancien préfet et un représentant du ministère du Travail, ont fait l'objet d'une plainte pour diffamation déposée par la Fédération chrétienne des Témoins de Jéhovah, avec constitution de partie civile. À l'issue d'une information judiciaire, les quatre personnalités ont donc été renvoyées devant le tribunal correctionnel.

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Un nouveau M. " sectes " au grand orient

La revue Faits et Documents, du 15 au 31 octobre 2008, publie la composition du nouveau Conseil de l’ordre du Grand Orient de France, qui a été élu lors du covent de septembre 2008. Parmi les différents postes, on notera un monsieur en charge des « sectes » et de l’école de la République, en la personne de M. Gérard Contremoulin.

Avec cette nomination, la lutte « anti-sectes » au sein du Grand Orient devient une affaire de famille. En effet, M. Contremoulin est à la ville le compagnon de l’actuelle présidente de l’Unadfi : Mme Picard.

Déjà en 2006, Mme Tavernier avait dénoncée l’entrisme de la franc-maçonnerie au sein de l’Unadfi. En fait dans un article du Monde du 17 novembre 2006 l’ancienne présidente déclarait : « Petit à petit, beaucoup de franc-maçon sont entrés dans l’unadfi, lui donnant une coloration qu’elle n’avait pas à l’origine. »

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Les « doulas » mis en cause

Le 17 septembre dernier, une polémique est née concernant l’activité des « doulas », des « accompagnantes de la naissance » ainsi qu’elles sont présentées, à la suite du décès d’un nourrisson. (Rappelons qu’il meurt plus de 3000 nourrissons en France chaque année). Cette spécialité, qui a été suspectée de sectarisme dans le rapport de la Miviludes de 2007, est née aux Etats-Unis en réaction contre la médicalisation croissante de la naissance qui crée le besoin d’une relation plus personnalisée durant la grossesse, y compris pour le père. Signe d’évolution, on peut noter une réaction nuancée de la part de l’ordre des sages-femmes qui confirme le besoin d’une relation plus humaine durant la grossesse, sa présidente affirmant dans Destination santé qu’« il n'est absolument pas nécessaire de légiférer sur les accompagnantes ». Par contre, l’Ordre des Sages-femmes ainsi que l’Académie de médecine sont opposés à une reconnaissance officielle de la formation et de la profession de Doula, une contradiction bien connue des professions émergeantes qui maintient les innovations sociales dans la précarité et à la merci des tracasseries, au profit des professions « en place ».

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MM. Vuilque et Fennech partent en guerre contre les préjugés et la discrimination !

On trouve dans les annales de la Commission des lois, en séance du 5 mars 2003, ces interventions édifiantes de MM. Vuilque et Fenech concernant une proposition de loi visant à supprimer le mot « race » de toute notre législation. M. Fenech recommande de toujours faire précéder le mot « race » de l’adjectif « prétendue », pour bien rappeler le manque de fondement scientifique d’une telle mention, quand à M. Vuilque, c’est le grand jeu. Il souligne l’aspect non scientifique et « l’ineptie » du mot race, citant les travaux de François Jacob, Albert Jacquard ou François Ruffié, et il cite également l’article premier de notre Constitution : « Cette idée de race (et donc le mot) entretient dans l’imaginaire de l’individu la force du préjugé. »

Bravo ! Il ne reste plus qu’à appliquer ces beaux principes au mot « secte ». Ces messieurs devraient donc toujours parler des « prétendues sectes », et insister sur le caractère « non scientifique », sur « l’ineptie » même du concept largement démontrée par de nombreux chercheurs et scientifiques, et insister également sur le risque de préjugés entraînés par l’emploi du mot : ils pourraient même demander la suppression pure et simple de ce mot « secte » et des mots dérivés (« sectaire », etc.) de notre législation et des débats de l’Assemblée.

www.assemblee-nationale.fr/12/cr-cloi/02-03/c0203030.asp

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Jean-Pierre Brard : candidat à l'élection du plus mauvais gestionnaire de l'année ?

Jean-Pierre Brard fut en 1999 le rapporteur d'une commission d'enquête parlementaire sur les finances des minorités religieuses et spirituelles. Le passé stalinien de Jean-Pierre Brard semblait jusqu'alors être la source de son antagonisme envers les minorités de conviction, et par là même le fondement de ses critiques émises en tant qu' « expert ès finances »dans son rapport contre le financement des minorités de convictions.

On découvre aujourd'hui que 24 ans de gestion financière « stalinienne » à la Jean-Pierre Brard sont venus à bout des finances de la ville de Montreuil. Selon le site Entre guillemets : « En proie à d'importantes difficultés financières, la ville de Montreuil vient d'être placée en réseau d'alerte par le préfet de Seine Saint-Denis. C'est l'un des voyants préalables à la mise sous tutelle d'une commune. Un second audit présenté par le cabinet Ernst & Young a confirmé les finances calamiteuses de la ville. »

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France en Action vs Georges Fenech

Georges Fenech, récent ex-député, est enfin mis en examen pour diffamations envers la France en action et son président Jean-Marc GOVERNATORI.

Après 9 mois d'investigations la justice française reconnaît le bien fondé de la procédure judiciaire initiée par JM GOVERNATORI suite à un communiqué de presse assassin fait à l'AFP émis à 48 H du premier tour de la législative 2007.

Le 27 novembre 2008, l’affaire sera jugée à Paris.

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Georges Fenech Devant la 17ème Correctionnelle

L'ex-député et magistrat Georges Fenech, récemment nommé Président de la Miviludes, est poursuivi en correctionnelle pour injures et diffamation et détournements de suffrages.

Audience de plaidoirie le 16 octobre 2008 à 13 h 30, devant la 17ème Correctionnelle du TGI de Paris.

Source Politique de Vie : http://www.politiquedevie.net/

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Une nouvelle « secte » est née

Le meeting de Ségolène Royal, samedi soir au Zénith, se situait "entre le show business et le rassemblement de secte" avait affirmé dimanche 28 septembre 2008 le député socialiste des Landes Henri Emmanuelli.

Interrogé sur les raisons qui l'ont fait penser à une secte, M. Emmanuelli a expliqué qu'il "y avait à la fin des slogans tels que "Fraternité, fraternité, fraternité..."

Voilà donc un nouveau critère pour qualifier un groupe de sectaire, quand il ose parler de "fraternité". Même la Miviludes ou l'Unadfi n'y avaient encore songé. Et pourtant la fraternité est ce qui manque le plus à notre société malade de l'omnipotence du dieu « Argent » et de la recherche des satisfactions matérialistes.

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Miviludes : une nomination inquiétante pour la liberté de culte

La communauté Protestante Évangélique pour la Dignité Humaine s’inquiéte dans un communiqué de nomination de Georges Fenech.

[extrait]
L'ancien magistrat, Georges Fenech, connu du grand public pour son opposition au fait sectaire, a été nommé président de la Miviludes(1) le 23 septembre 2008. L'information n'étonne pas, M. Fenech s'étant vu confier récemment deux missions sur les sectes. En revanche, elle n'est pas sans éveiller des inquiétudes. Voyons qui est l'intéressé et ce qu'est la Miviludes.

Lire la suite du communiqué

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La nomination de Georges Fenech contestée

Dans son édition du 26 septembre 2008, le journal La Croix titre « La nomination de Georges Fenech, à la lutte contre les sectes, contestée ». En effet, des voix commencent à s’élever contre la nomination de George Fenech à la Miviludes.

M. Fenech est mis en cause pour ses différentes affaires judiciaires, « Angolagate », annulation de sa réélection par le conseil Constitutionnel, et autres affaires qui jalonnent sa carrière professionnelle.

M. Claude Baty, président de Fédération Protestante de France déclare que « ces affaires disqualifient d’emblée cette nomination ».

C’est aussi l’approche vis-à-vis des nouvelles religions qui est reproché à Georges Fenech. Pour Nathalie Luca (Écoles des hautes études en sciences sociales) « les personnes chargées de faire de la prévention contre les sectes doivent être au-dessus de tout soupçon ». M. Baty, quant à lui, déclare que le nouveau président de Miviludes a « une vision inquisitoriale de la lutte contre les sectes » et pour le sociologue Raphaël Liogier, directeur de l’Observatoire du religieux d’Aix-en-Provence, le nouveau président de la Miviludes est « un homme qui est toujours parti en croisade contre les nouveaux mouvements religieux, qu’il considérait comme dangereux du fait de leurs bizarreries ».

Selon le journal La Croix, il semble qu’au sein même du gouvernement des voix s’élèvent pour admettre que cette nomination est un « raté ».

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Lettre de dénonciation : condamnation à Quimper

En mai 2004, un professeur du département de psychologie de l’UBO dénonce dans une lettre des pratiques sectaires et l’implantation du mouvement IVI ( Invitation à la Vie Intense) au sein de l’université brestoise et dans des établissements hospitaliers du Finistère.

Le professeur avait envoyé son courrier au procureur de la République de Quimper, aux directeurs de la DDASS et de la santé publique. L’auteur de la lettre y dénonçait aussi, sans les nommer, trois médecins et universitaires pour des « pratiques douteuses ou dangereuses » et un projet thérapeutique.

Les personnes incriminées ont finalement eu connaissance de cette lettre et deux d’entre elles ont décidé de porter plainte.

Après quatre ans et l’enquête de quatre services différents, l’inspection générale de l’Éducation nationale, la gendarmerie, les RG et la DST, il ressort que les accusations étaient sans fondements et qu’il s’agirait d’une histoire de « haine recuite » d’après deux enquêtes.

Pourtant, le jour de l’audience, le professeur a continué ses accusations, déclarant : « J’ai les noms d’une centaine de médecins, psychiatres, universitaires, dont certains travaillent encore dans des structures médicales ou hospitalières de la région brestoise, et qui appartiennent à IVI. Mais je n’ai jamais accusé ceux qui m’accusent aujourd’hui de dénonciation calomnieuse d’en faire partie ! Ce sont eux qui m’accusent à tort ! »

Les avocats des deux plaignants déclarent : « Les faits de dénonciation calomnieuse sont incontestables. Le délit est très clairement constitué. »

Le ministère public donne raison aux plaignants et requière 10.000 € d’amende, dont la moitié ou les deux tiers avec sursis.

Délibéré le 30 octobre, à suivre …

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