Sans
doute dopée par les déboires de la GLNF, sa rivale récemment
répudiée par la GLUA (Vatican maçonnique) et à laquelle
elle reprochait un recrutement agressif, la discrète Grande Loge de France,
3ème obédience française par le nombre dadhérents,
est sortie de lombre en organisant son premier « Grand diner »
le 17 septembre dernier, sur le modèle de celui du CRIF.
Linvité
dhonneur, Bernard Attali, a planché sur le thème de «
La liberté individuelle, liberté illusoire » devant 200
convives, dont dillustres acteurs de la République : le Président
du Conseil économique, social et environnemental, un ancien Premier Ministre,
le Président de la Fédération protestante de France (FPF),
le président du Conseil français du Culte musulman (CFCM), le
président du Conseil représentatif des institutions juives de
France (CRIF), des conseillers du Président de la République et
du Premier Ministre, des adjoint(es) au Maire de Paris, des représentants
de la télévision et des instituts de sondage, etc. Le Ministre
de lIntérieur et des cultes ainsi que le Président du Sénat
avaient envoyé chacun un message de sympathie, preuve que linfluence
de la Maçonnerie dans la République, fut-ce au niveau de la «
3è obédience », nest pas illusoire.
Les
supporters de la liberté de conscience doivent-ils se réjouir
de ces changements de rapports de force ? Pas si sûr. En effet, il ny
a guère, la respectable GLF annonçait quelle avait obtenu
de se faire représenter par trois Conseillers Fédéraux
(sic) à la MIVILUDES et de participer ainsi « à ses travaux
», y rejoignant « les principales obédiences » (selon
ses dires), pour « assumer son devoir de vigilance ».
Comment
Georges Fenech, « M. Tolérance zéro », a-t-il pu laisser
infiltrer la respectable Miviludes à ce point ? Nous rappelons que dans
le sigle « MI.VI.LU.DE.S », il y a VI-gilance !
Les
Médecines complémentaires
entrent dans les hôpitaux de Paris
LAssistance
publique - hôpitaux de Paris (AP-HP) a engagé une réflexion
autour du développement des médecines complémentaires.
Le 16 septembre dernier se tenait à la Pitié-Salpêtrière
la 2ème journée détudes sur la médecine chinoise
en milieu hospitalo-universitaire, à linitiative de lAssistance
publique hôpitaux de Paris. « Nous constatons que les patients
ont de plus en plus recours à des traitements dits complémentaires,
souvent à lextérieur de lhôpital et en dehors
des voies de médecine classiques » a indiqué le Dr Viens-Bitker,
en charge des Réseaux de santé, Médecines complémentaires.
Ces personnes, atteintes le plus souvent de maladies chroniques, cherchent selon
les cas, à atténuer les effets secondaires des traitements qui
leurs sont administrés, prévenir les complications de la maladie,
mais aussi lanxiété ou la dépression qui laccompagne
ou soulager des symptômes physiques mal contrôlés.
Face
à ce constat, lAP-HP a décidé dinscrire dans
son Plan stratégique 2010-2014 un projet de développement des
« médecines complémentaires ». Lobjectif est
de réaliser un état des lieux de loffre existante à
la fois en matière de soins et denseignement et développer
une activité de recherche. Certaines thérapies (acupuncture, auriculothérapie,
hypnose, homéopathie, ostéopathie) sont déjà présentes
ans les services de ces hôpitaux. Côté recherche, le département
de la recherche clinique et du développement de lAP-HP a prévu
douvrir en 2012 un axe « médecine chinoise et médecines
complémentaires » dans son prochain appel à projets interne.
Actuellement, 11 projets sont en cours sur les médecines complémentaires
et les médecines traditionnelles chinoises.
Dans
un communiqué du 14 octobre 2011, lAFFSAPS déconseille lusage
du Primpéran chez les moins de 18 ans, un médicament « bien
connu » contre les nausées, les migraines et les vomissements,
réagissant ainsi après des conclusions similaires publiées
au niveau européen en novembre 2010. En revanche, ce qui était
moins connu ou carrément caché, cest quil sagissait
en fait dun neuroleptique qui provoquait des troubles neurologiques tels
que des mouvements anormaux de la tête et du cou, des spasmes du visage,
des contractions de la mâchoire, des mouvements anormaux des yeux ou révulsion,
une difficulté pour avaler ou pour parler ou encore le torticolis, en
bref tous les tics et effets secondaires exécrables des neuroleptiques
« ancienne génération » (recyclage opportun ?).
Ces effets, parfois surnommés « effets secondaires extrapyramidaux
», qui ont été constatés chez 27 % des patients
y compris chez lenfant - au bout de 30 jours, constituent des symptômes
qui rendent rapidement toute vie sociale impossible au patient « traité
». Ce produit tendant également à stimuler la croissance
du cancer du sein, ces contre-indications sont les bienvenues pendant le « mois
rose ».
Quant
au Primpéran « spécial nourrisson » et « spécial
enfant », « à lefficacité thérapeutique
peu établie » selon lAFFAPS (mais bénéficiant
tout de même dune AMM !), ils sont purement retirés du marché.
Privés de sirop !
Le
principe actif, le métoclopramide (ou AMINO-4 CHLORO-5 N-(DIETHYLAMINO-2
ETHYL) METHOXY-2 BENZAMIDE), est entre autres utilisé contre les effets
secondaires de la chimiothérapie, et divers effets secondaires dautres
thérapies. Le cercle vicieux des effets secondaires !
Un
sondage de lExpress/Compugroup Medical, réalisé du 15 au
25 septembre 2011 auprès de 330 médecins généralistes
et spécialistes libéraux, révèle une fissure dans
la confiance que ceux-ci placent dans les médicaments. En effet aujourdhui,
diabète, ostéoporose, circulation sanguine, antidépresseurs,
vaccins avec adjuvants, la liste est longue des médicaments « à
manier avec précaution », voire en instance de retrait. Selon ce
sondage, 76% pensent que dautres laboratoires que Servier ont pu cacher
des données essentielles sur les effets secondaires de leurs produits.
28% se disent « pas très ou pas du tout » sereins au moment
de rédiger lordonnance, et plus dun sur quatre admet avoir
la main qui tremble, désormais, au moment de rédiger son ordonnance
(nest-ce pas un début de Parkinson ?). Face à certains nouveaux
traitements sans grand recul, certains disent se rabattre sur « les bonnes
vieilles molécules », ce qui nest pas très rassurant
(critère pifomètre). Encore moins rassurant, le fait que beaucoup
citent laffaire du Mediator comme détonateur dune prise de
conscience, soit la presse à sensation !
Les
malades dAlzheimer sont-ils les victimes des psychotropes légaux
?
Une
nouvelle étude (la dixième !!!) vient conforter ceux qui pensent
que la maladie dAlzheimer nest pas une maladie « naturelle
», mais une maladie provoquée par la pollution, la médecine
décole et les adjuvants de vaccins, qui sont utilisés de
façon croissante sur les populations âgées. En effet, selon
une étude à paraître dans Sciences et Avenir, menée
par le Pr Bernard Bégaud, pharmaco-épidémiologiste (Inserm/université
de Bordeaux), chaque année, en France, 16.000 à 31.000 cas dAlzheimer
seraient ainsi attribuables aux traitements par benzodiazépines (BZD)
ou apparentés, et leurs génériques: Valium, Témesta,
Xanax, Lexomil, Stilnox, Mogadon, Tranxène, etc. Neuf autres études
(sic) ont déjà démontré ce phénomène
sans susciter de frémissement chez nos « hautes autorités
suprêmes de santé ». Il sagit essentiellement de benzodiazépines
(somnifères/anxiolytiques), dont la France consomme de 5 à 10
fois plus de « boîtes » que ses voisins.
Comme
le remarque candidement le chercheur, « Contrairement aux chutes et fractures
occasionnés par ces traitements, les effets cérébraux [des
benzodiazépines] ne sont pas immédiatement perceptibles, mais
il faut attendre quelques années». Donc, dans lordre, fractures,
puis Alzheimer. Cest le prix à payer pour être « plus
calme », ou « moins anxieux », ou du moins pour rassurer son
entourage (en-dessous de 10 médicaments quotidiens, une ordonnance nest
vraiment « pas sérieuse », et sans anxiolytique, cest
de la cruauté pure et simple).
Le
Pr Bernard Bégaud estime lui-même que «cette affaire est
une vraie bombe». Mais tout cela est déjà connu et commenté,
le plus étonnant est que ce grand spécialiste nétait
« pas au courant », trop occupé pour lire la presse féminine
; sil lisait davantage celle-ci, sa carrière ferait un grand bond
en avant.
Sylvie
Simon, auteur de 34 ouvrages, est également journaliste.
Elle
a écrit depuis vingt ans des centaines darticles sur des sujets
brûlants liés à la santé publique qui font scandale
et dépeignent les incohérences de notre société
capitaliste basée sur le profit : Sang contaminé, vaches folles,
amiante, hormones de croissance, vaccins... Elle pointe du doigt la désinformation
latente qui souligne les choix politiques néfastes lié à
la santé.
Ce
film a pour vocation de relater son combat. Les entretiens que nous avons eus
lui ont donné loccasion daborder des thèmes qui lui
tiennent à cur : Les doutes quelle porte sur le principe
de vaccination, lespérance de vie dans nos sociétés
occidentales modernes. Elle nous informe également sur lactivité
controversée de plusieurs médecins marginaux et en profite pour
dénoncer les méfaits de la médecine de consommation, basée
sur le profit des puissants laboratoires pharmaceutiques capables de commercialiser
ces médicaments susceptibles parfois de tuer celui qui cherche seulement
à guérir.
Cest
un honneur de rendre hommage au parcours de cette femme remarquable, courageuse,
dont la ténacité légendaire nest plus à démontrer.
Sylvie ne mâche pas ses mots, va droit au but, elle dérange parfois
et pourtant son objectif est uniquement de lever le voile sur des vérités
pas si bonnes à dire.