Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
line
CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
ONG avec statut consultatif spécial auprès de l'ONU
 

Ecrivez-nous : CAP LC 117, rue de Charenton, 75012 Paris

contact@coordiap.com
 
 
shim  
 
ACTUALITÉS SUR LE GRILL
 


Sommaire des actualités

juin 2011

Manœuvres chez les francs-maçons

Dans sa lettre d’Avril dernier, le site de l’Association Omnium des libertés nous informe qu’un colloque sur le problème sectaire a eu lieu dans les locaux du Droit Humain en novembre 2010, faisant suite à la création en 2009 d’un comité de vigilance contre « les sectes » au sein du Droit Humain en association avec d’autres obédiences sœurs. Étaient d’ailleurs invités des membres de plusieurs autres obédiences maçonniques. En ouverture, l’animateur n’a pu s’empêcher d’insister que la Franc-maçonnerie n’était pas une secte, et de déplorer que lors d’une recherche sur Internet, on puisse trouver 140 000 pages qui associaient les mots « secte » et « Franc-maçonnerie ». Ce thème a d’ailleurs fait l’objet une intervention à part entière.

D’autre part, on notait le grand retour d’Alain Vivien, ex-président du Cccm et de la Mils, ancêtre de la Miviludes, qui a révélé la constitution d’un Observatoire International de la Laïcité et du Communautarisme à coloration maçonnique, dont il est l’un des Vice-présidents, qui aura pour but de constituer un lobby au niveau européen contre les dérives communautaires ou dites sectaires. Si la présentation de l’observatoire par lui-même se veut rassurante, la présence en son sein de M. Vivien nous laisse supposer qu’au delà des grands principes, l’action sur le terrain risque d’être plutôt dangereuse pour la liberté de conscience, sans grandes nuances.

Le clou de la kermesse : Gérard Contremaison, le "M. Sectes" du Grand Orient, a littéralement "fait la quête" auprès des frères et soeurs présents en les exhortant à soutenir financièrement l'Unadfi et le Ccmm.

source : Omnium des libertés

-------------------------------------- actualités sectes 092010--------------------------------------

La Miviludes aveugle aux atteintes aux
libertés fondamentales et à la dignité en psychiatrie

La psychiatrie ne peut guère se départir de la croyance, jamais démontrée scientifiquement, que l’enfermement serait la solution aux maux que manifestent ses patients. Qu’il s’agisse de la bonne vieille camisole de force, de la camisole chimique avec moult drogues, de la chambre d’isolement ou encore de cage grillagée, ce sont autant de moyens inhumains qui ramènent l’homme à l’état de bête sauvage dans les établissements psychiatriques.

Les dérives sont nombreuses en ce qui concerne les enfants. Récemment en Guyane, un jeune autiste de 11 ans a été enfermé dans une cage grillagée par les psychiatres sensés le soigner. Un traitement si dévastateur qu’il faudra à cet enfant des années pour recouvrer d’une régression profonde provoquée par ce mauvais traitement. A Marseille, courant mai, un enfant de neuf ans a été interné plus de trois jours dans une unité psychiatrique pour adultes dangereux avant d’être finalement libéré.

La Miviludes a bien peu de compassion pour ces enfants victimes des dérives déshumanisantes de la psychiatrie. Face à ce qu’il faut bien qualifier d'idéologie de l’enfermement, et non des soins, on s’attendrait à ce que la Miviludes dénonce ces graves abus psychiatriques contre des enfants.

Georges Fenech oublierait-il sa tolérance zéro quand il s'agit de laisser des enfants sous le joug de l'idéologie psychiatrique ?

-------------------------------------- actualités sectes 092010--------------------------------------

M Fenech, M. Anti article 2 de la loi de 1905

Répondant sur son blog à certains commentaires sur ladite « neutralité laïque », Jean Baubérot, spécialiste de la sociologie des religions et fondateur de la sociologie de la laïcité, et par ailleurs auteur d’un livre récent, « Laïcités dans frontières », fait remarquer que justement, les promoteurs d’une laïcité « sans adjectif », réputée neutre, sont tout sauf neutres.

Ainsi rappelle-t-il que, lors de la loi sur le port du voile, il y avait une volonté perceptible chez certains de traiter les différents signes religieux de façon discriminatoire, en fonction de la religion concernée.

Plus récemment, les Témoins de Jéhovah ont gagné un procès contre le Ministère de la Justice qui leur déniait le droit d'avoir des aumôniers pour les détenus. Or, le 31 mai, Georges Fenech, président de la MIVILUDES, aurait déclaré au monde à cette occasion : « On sent bien qu’à travers leurs actions, les Témoins de Jéhovah recherchent une RESPECTABILITE D’EGLISE OFFICIELLE. » Cette déclaration d'un personnage officiel de la République Française viole manifestement l’article 2 de la loi 1905 qui stipule que la « République ne reconnait, ne salarie ni ne subventionne aucun culte ». Cet article mettait fin au régime des Cultes reconnus instauré par Napoléon au bénéfice de trois « Églises officielles ». Sur sa lancée, s’enferrant un peu plus, G. Fenech déclare même que ce « serait la porte ouverte à toutes sortes de dissidences religieuses dans les prisons : pentecôtistes, mormons, adventistes». Là encore, il oublie que la présence des aumôniers dans les prisons n’a pas pour fonction de « reconnaître » les Églises officielles pour les distinguer des "dissidences", mais « d'assurer le libre exercice des cultes". La Miviludes serait-elle donc un organe de certification de l'orthodoxie religieuse ? Lorsqu’on parle de garantir le libre exercice des cultes, c’est assez clair.

Jean Baubérot fait remarquer que ce genre de position est à l’opposé de la neutralité religieuse supposée de l’État français.

Source :

http://jeanbauberotlaicite.blogspirit.com/archive/2011/06/01/officiel-il-existe-des-eglises-officielles-dans-la-france-um.html

-------------------------------------- actualités sectes 092010--------------------------------------

 

Partager



Sommaire des actualités

CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction - liberté thérapeutique