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ACTUALITÉS SUR LE GRILL 2016 CAP Liberté de Conscience

 


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mai 2016

Interview de Marcel Disko, président de la Miviludej

Le décret annonçant la création de la Mission interministériel de vigilance et de lutte contre les dérives journalistiques (Miviludej) est paru au Journal officiel ce mercredi 27 avril 2016. Son président nous accorde sa première interview.

Marcel Disko, président de la Miviludej.

Débredinoire.- Qu’est-ce qui a motivé la création de cette instance ?

Marcel Disko.- Cette instance a vu le jour après l’échec de différentes tentatives de créer en France un organe de régulation. La profession journalistique est l’une des rares en France à ne pas s’être organisée pour faire le ménage dans ses pratiques déviantes à l'échelle nationale. Les organisations professionnelles et les syndicats n’ont pas réussi à s’entendre pour élaborer une veille sur ces comportements dommageables pour nos concitoyens et la démocratie. Ainsi, de nombreuses dérives ne sont pas sanctionnées. Or, pour la qualité du débat démocratique, la plus grande rigueur doit être apportée à l’élaboration des nouvelles. Rappelez-vous ce que disait Hannah Arendt : « La liberté d'opinion est une farce si l'information sur les faits n'est pas garantie et si ce ne sont pas les faits eux-mêmes qui font l'objet du débat ».

- Mais en créant une instance gouvernementale, n’empiétez-vous pas sur la liberté de la presse ?

Miviludej- La liberté d’expression est une liberté fondamentale reconnue par notre Constitution. En effet, son exercice « est l’une des garanties essentielles du respect des autres droits et libertés et de la souveraineté nationale ». La loi du 29 juillet 1881 stipule clairement que « l’imprimerie et la librairie sont libres ». Et l’article 11 de la Déclaration des droits de l’homme dispose que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement ». Mais il précise, et c’est là que la responsabilité de l’État intervient : « sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi ».

C’est parce que ces abus ne sont pas suffisamment réprimés, et en l’absence d’une autorégulation efficace des professionnels de l’information, que nous agissons. Notre objectif premier est de veiller à ce que nos concitoyens ne soient pas manipulés par les médias comme ils le sont trop souvent aujourd’hui.

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