Coordination des Associations et Particuliers pour la Liberté de Conscience
Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
line
CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
 
actualites
enquetes
revue de presse
vos droits
Aidez-nous
futur
publications
Point de vue
liens / links
telechargements
contacts
english version
CAP LC 2008
www.coordiap.com
 
 
 
shim  
 

CAP Liberté de Conscience - Liberté de religion - Liberté thérapeutique

sectes-tribune-libre CAP LC

Qui se cache derrière le procès de l’Opus Dei ?
Par Christian Coeur
décembre 2011

 


Le 24 novembre dernier le tribunal correctionnel a annoncé la relaxe des deux prévenues dans un procès visant des supposés abus sur une employée d’une école d’hôtellerie liée à l’Opus Dei. Le tribunal correctionnel a jugé jeudi insuffisamment établies les charges de travail dissimulé et de « rétribution contraire à la dignité » retenues contre Claire de Bardon de Ségonzac et Agnès Duhail, à l'issue d'une décennie de procédure. Le parquet de Paris a annoncé avoir fait appel de la relaxe des deux prévenues.

Dans la dépêche Reuters du 25 novembre qui relatait l’affaire, on pouvait aussi lire : « certaines associations voyaient en cette affaire un exemple des dérives prêtées à l'Opus Dei » sans préciser de quelles associations ils s’agissaient.

A travers cette affaire de travail dissimulé, les médias ont voulu mettre l’Opus Dei au centre de ce procès.

L’affaire a commencé en 2001 par la plainte d’une élève devenue employée de l’école d’hôtellerie Dosnon de Couvrelles qui est liée à l’Opus Dei.

Il y a par contre une information qui n’a pas été mise en avant dans les médias. Qui est à l’origine de la plainte et qui sont les « associations » qui voyaient dans cette affaire un exemple de dérives de l’Opus Dei ?

Le 19 septembre 2011, il y a eu pourtant un communiqué qui est passé inaperçu. Nous reproduisons ci-dessous le communiqué complet de l’Adfi Nord :

lundi 19 septembre 2011

Au bout du chemin, l’espoir...

A la faveur d’un stage de restauration, en 1986, Catherine T. intègre une école hôtelière. Rien de plus banal. Sans le savoir, elle travaillera pendant plus de quinze ans pour une organisation fort discutée, l’Opus dei. Elle y subira une emprise, une manipulation accompagnée de faits dommageables qui, petit à petit, affecteront sa santé, sa liberté et sa dignité. Catherine T. en sort en 2001 ; elle ne pouvait alors plus effectuer seule les gestes simples de la vie quotidienne tels qu’écrire, se déplacer, etc. Elle est venue avec sa famille nous rencontrer à Lille. Nous l’avons entendue dans sa souffrance. Mais elle nous a donné ensuite une leçon de vie car elle n’allait pas en rester là. En faisant de la prévention et en déposant, avec beaucoup de courage, plainte en sachant ce qu’il peut en coûter de mettre en cause l’organisation précitée.

Chapeau bas madame !

C’est le 22 et le 23 septembre prochains que se tiendra à Paris le très attendu procès correctionnel faisant suite à sa plainte. L’ADFI Nord Pas de Calais Picardie apporte son soutien sans réserve à celles qui sont les seules victimes de cette douloureuse affaire : Catherine T et sa famille. Nous sommes de tout coeur avec elles.

L’équipe de l ’ADFI, Charline Delporte

L’Adfi Nord n’a fait aucun communiqué à la suite de la relaxe, mais a dû se réjouir que le parquet de Paris fasse appel de cette décision.


source : Adfi Nord : http://www.adfi59.net/spip.php?article369

communiqué de l'Adfi Nord


Partager

Sommaire tribune libre

CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction