Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
line
CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
ONG avec statut consultatif spécial auprès de l'ONU
 

Ecrivez-nous : CAP LC 117, rue de Charenton, 75012 Paris

contact@coordiap.com
 
 
shim  
 

Nord Eclair
Trop dure avec les sectes? L'ADFI risque la dissolution
22 mai 2007

 

Nord Eclair - 22/05/2007

Trop dure avec les sectes ? L’ADFI risque la dissolution

Depuis 2003, l’Association de Défense des Familles et de l’Individu, connue pour sa lutte anti-sectes, traîne derrière elle ce procès qui l’accuse d’être allée trop loin. En cour d’appel de Paris aujourd’hui, elle risque la dissolution.

Deux camps qui se renvoient la balle poudreuse à la face. D’un côté, l’Association de Défense des Familles et de l’Individu (ADFI) du Nord et sa fédération nationale (UNADFI) qui se retranchent derrière leur CV étiqueté « association reconnue d’utilité publique », abattant à tous crins la longue liste des familles de sectes qu’elles ont contribué à démasquer. Et de l’autre, trois hommes qui ont co-assigné l’ADFI Nord et l’UNADFI en juillet 2003 devant le tribunal de grande instance de Paris. Ils leur reprochent notamment d’avoir porté atteinte à leur vie privée en divulguant dans leur entourage familial la nature de leurs convictions spirituelles. Pour certains, les informations auraient même été publiées dans divers médias. Dans sa pratique, l’ADFI est parfois considérée comme une secte anti-sectes.

Arrêt attendu cet après-midi

Thierry Bécourt, documentaliste lillois et adepte du mystérieux et très intime institut de psychanimie, fait partie des plaignants. D’après son avocat, M e François Jacquot, l’ADFI Nord aurait joué un rôle prédominant dans les termes de son divorce : « L’ADFI est allée jusqu’à le décrire comme un homme dangereux pour ses enfants. Elle a plaidé pour le retrait de son droit de visite qu’elle n’a heureusement et justement pas obtenu » .

Un psychanimiste, un scientologue et un membre d’un ordre celtique, les trois se sont une première fois retrouvés devant le tribunal de Paris qui en décembre 2005 leur a donné tort. Entre-temps, 8 autres présumées victimes se sont jointes au dossier. Jugé en cour d’appel de Paris en mars dernier, le dossier a un peu évolué. La dissolution de l’ADFI Nord et de l’UNADFI semble peu probable, « ce serait une audace terrible contre l’État qui subventionne largement les structures », d’après Me François Jacquot, mais ce n’est plus aujourd’hui chose impossible. D’autant que le ministère public n’a ni rejeté ni ne s’est opposé à la demande de dissolution. L’arrêt est attendu pour cet après-midi.

• RAPHAËL TASSART

Sommaire de la revue de presse

Haut de page

CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction