Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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Communiqué de Presse : CAP Liberté de Conscience
Président Thierry Bécourt

Une nouvelle « liste noire » en préparation ?


13/02/09

 

 

Mercredi 11 février, dans l’affaire de l’angolagate, le procureur de la République réclamait dans son réquisitoire 6 mois de prison avec sursis pour l’ancien magistrat Georges Fenech aujourd’hui président de la Miviludes. En effet, le procureur affirme que M. Fenech "avait un devoir de vigilance" sur l’origine des fonds versés à l’association professionnelle des magistrats dont il avait la charge.

Rappelons que cette affaire, qui met en cause M. Falcone concerne la vente de 420 chars, 150.000 obus, 170.000 mines anti-personnelles, 12 hélicoptères, six navires de guerre. Le tout pour la somme de 790 millions de dollars américains. On est largement en droit de penser que cette « contribution » a permis la prolongation de la guerre civile qui a fait plus d’un demi million de victimes en 25 ans, sans compter les victimes innocentes mutilées par les mines anti-personnelles. En 2002, à la fin du conflit, on estime à plus de 5 millions le nombre de mines dans le pays et dont le déminage devrait prendre non moins de 200 ans.

Mais ce vendredi 13 février, c’est dans un autre registre que M. Fenech fait la une du Parisien. En effet le quotidien titre « Tension autour d’un projet de nouvelle ‘liste noire’ ». Dans cet article nous apprenons qu’un bras de fer s’est engagé entre le ministère de l’Intérieur et le président de la Miviludes. Madame Alliot Marie demande au Premier ministre de « bien cadrer » l’action de la Miviludes, surtout après que M. Fenech ait émis le projet de refaire une « liste » sur le modèle de celle de 1995.

La « liste noire » de 1995 avait été largement condamnée par la communauté internationale et avait placé la France sous la surveillance de la rapporteuse spéciale de l’ONU, Asma Jahangir, qui avait déclaré dans son rapport de mars 2006 de : "cesser la stigmatisation des membres de certains groupes religieux ou communautés, y compris les groupes dont les membres n’ont jamais commis de délit selon la loi française" et que "les actions à venir de la Miviludes devront aller dans le sens de la liberté de croyance et de religion et éviter les erreurs passées".

Aujourd’hui, c’est le Premier ministre qui devra trancher cette question et remettre la Miviludes dans la continuité de la circulaire de 2005, établie par Jean-Pierre Raffarin, qui renonçait à l’établissement de liste.

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