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Liberté de Conscience - liberté de religion- liberté
thérapeutique Communiqué
de Presse : CAP Liberté de Conscience
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Mercredi 11 février, dans laffaire de langolagate, le procureur de la République réclamait dans son réquisitoire 6 mois de prison avec sursis pour lancien magistrat Georges Fenech aujourdhui président de la Miviludes. En effet, le procureur affirme que M. Fenech "avait un devoir de vigilance" sur lorigine des fonds versés à lassociation professionnelle des magistrats dont il avait la charge. Rappelons que cette affaire, qui met en cause M. Falcone concerne la vente de 420 chars, 150.000 obus, 170.000 mines anti-personnelles, 12 hélicoptères, six navires de guerre. Le tout pour la somme de 790 millions de dollars américains. On est largement en droit de penser que cette « contribution » a permis la prolongation de la guerre civile qui a fait plus dun demi million de victimes en 25 ans, sans compter les victimes innocentes mutilées par les mines anti-personnelles. En 2002, à la fin du conflit, on estime à plus de 5 millions le nombre de mines dans le pays et dont le déminage devrait prendre non moins de 200 ans. Mais ce vendredi 13 février, cest dans un autre registre que M. Fenech fait la une du Parisien. En effet le quotidien titre « Tension autour dun projet de nouvelle liste noire ». Dans cet article nous apprenons quun bras de fer sest engagé entre le ministère de lIntérieur et le président de la Miviludes. Madame Alliot Marie demande au Premier ministre de « bien cadrer » laction de la Miviludes, surtout après que M. Fenech ait émis le projet de refaire une « liste » sur le modèle de celle de 1995. La « liste noire » de 1995 avait été largement condamnée par la communauté internationale et avait placé la France sous la surveillance de la rapporteuse spéciale de lONU, Asma Jahangir, qui avait déclaré dans son rapport de mars 2006 de : "cesser la stigmatisation des membres de certains groupes religieux ou communautés, y compris les groupes dont les membres nont jamais commis de délit selon la loi française" et que "les actions à venir de la Miviludes devront aller dans le sens de la liberté de croyance et de religion et éviter les erreurs passées". Aujourdhui, cest le Premier ministre qui devra trancher cette question et remettre la Miviludes dans la continuité de la circulaire de 2005, établie par Jean-Pierre Raffarin, qui renonçait à létablissement de liste. CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction |