Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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Septembre 2008
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La liste noire fait encore des Victimes :

Le 22 août 2008, la ville de Cuc (Finistère) a annulé la location d’une salle à l’association le « Mouvement du Graal ». Le journal Ouest-France du 12 août nous apprend que les raisons de ce refus sont que le mouvement du Graal serait classé comme « secte » par des associations comme l’Unadfi et classé dans la « liste noire » du rapport parlementaire (1647) de juin 1999. Cette affaire est symptomatique de la « chasse aux sorcières » et de la désinformation organisées depuis des décennies par le lobby « anti-sectes ». En effet, de nombreuses décisions de justice ont confirmé que cette « liste noire » n’avait aucune valeur juridique.

Le 18 septembre 2007, le tribunal administratif de Caen a rendu un jugement dans une affaire similaire : « à cet égard, le directeur de l’hôpital ne saurait, en tout état de cause, se prévaloir d’un rapport établi par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale classant les Témoins de Jéhovah parmi les "sectes", un tel rapport étant dépourvu de valeur Juridique. ».De la même façon, le chargé de communication de la préfecture du Finistère, interrogé par le journal Ouest-France déclare : « Il n'y a pas à proprement parlé de liste, concernant les sectes. »

Le 27 mai 2008, le Parlement a adopté une loi dans le domaine de la lutte contre les discriminations (loi 2008-496) dont l’article premier est formulé ainsi : « Constitue une discrimination directe la situation dans laquelle, sur le fondement de son appartenance ou de sa non-appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race, sa religion, ses convictions, son âge, son handicap, son orientation sexuelle ou son sexe, une personne est traitée de manière moins favorable qu’une autre ne l’est, ne l’a été ou ne l’aura été dans une situation comparable. »

Malgré toutes ces décisions judicaires, malgré une loi contre les discriminations, il suffit d’être inscrit sur une liste d’un site internet d’une association comme l’Unadfi (citée dans l’article de Ouest-France) pour que tout cela devienne lettre morte et être traité comme un citoyen de « seconde zone » .

L’Etat est-il bien fondé à financer l’Unadfi à hauteur de plus 400 000 euros par an pour soutenir de telles actions de « dénonciation » ?

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