Ecrivez-nous : CAP LC 117, rue de Charenton, 75012 Paris |
|
contact@coordiap.com | |
ACTUALITÉS
SUR LE GRILL
|
|||
avril 2011 La poursuite des hérétiques est-elle une préoccupation du Premier ministre ? On peut se poser la question en regardant la ligne de conduite de la Miviludes, qui est directement sous la responsabilité du Premier ministre. Qu'est ce qu'une hérésie ? Selon le Petit Robert, il s'agit d'une " Idée, théorie, pratique qui heurte les opinions considérées comme justes et raisonnables " L'étymologie nous renvoie au mot grec hairesis " opinion particulière ". A la lumière de cette définition que nous apporte un dictionnaire faisant référence, penchons-nous sur les critères faisant loi au sein de la Miviludes. Page 59, dans le Rapport au Premier ministre (année 2008), on lit : " L'action répressive de l'Etat doit être mise en uvre dès lors que [ ] : Une ou des personnes qui commencent à s'attacher à des idées différentes des idées habituellement partagées par le consensus social ". Il est probable que cette " chasse aux hérétiques " ait échappé au Premier ministre. Cependant il devrait mettre de l'ordre dans son entourage et en chasser ceux qui lui font ombrage en véhiculant des idées et pratiques qui n'ont rien à faire au pays de la déclaration des Droits de l'Homme. -------------------------------------- -------------------------------------- Hommage à Sathya Sai Baba « Sathya Sai Baba n'est plus avec nous physiquement...... ...... Il a quitté son enveloppe charnelle le 24 avril à 7 heures 40 en raison d'une défaillance cardiaque et respiratoire ». C'est ainsi qu'un responsable du grand hôpital de Puttaparthi a annoncé la mort du plus célébre gourou de ce siècle en Inde. « Aimer tout le monde, servir tout le monde, aider toujours, ne jamais blesser », tel était le message qu'il délivrait de par le monde à plus de 100 millions de fidèles. De nombreux fidèles font aujourd'hui connaître son message et apportent nourriture et réconfort aux plus démunis dans de très nombreux pays, dont la France. Sai Baba a commencé par faire de Puttaparthi, son village natal, une petite ville moderne. Outre l'aéroport, il y a construit un super-hôpital, une université, un musée, un planétarium, deux stades. Sans compter, bien sûr, l'ashram. Puis il a étendu ses projets charitables à d'autres régions. À Bangalore, l'hôpital qui porte son nom est d'un modernisme impressionnant. « Tout le monde peut venir s'y faire soigner gratuitement » , confiait récemment un homme d'affaires à Bangalore. Le gourou indien a aussi financé des projets d'alimentation en eau potable dans 150 villages de l'Andra Pradesh et au Tamil Nadu voisin. Un message et une activité qui, en France, sont hautement subversifs et valent à ce mouvement d'être dénoncé comme une secte dangereuse par l'Adfi.Pour comprendre, sachez qu'à la question : Que proposent les « sectes » ? L'Adfi des 2 Savoies-Isère répond : -
une vie meilleure Si vous pensez que financer l'Unadfi et les Adfi (près de 5 Millions d'euros en 10 ans) est un gaspillage de fonds publics, dénoncez ce financement auprès de vos responsables politiques, des médias et des financeurs. -------------------------------------- -------------------------------------- Vers la disparition de lAdfi Ardennes ? Lors de son assemblée générale, le 16 avril, salle Paul Bert, à Saint Dizier, le tour de table des orateurs était celui dune troupe en pleine débâcle. « Sectes plus rares dans la région », « appels moins nombreux », « les antennes de lAdfi vivent au ralenti », « ne pas fermer lassociation », « répondre à déventuelle demandes ». Autant de petites phrases que lAdfi ou la président de lUnadfi ne pourront introduire dans leurs demandes de budget aux ministères. LUnadfi touche depuis 10 ans environs 400 000 euros par ans de subvention publique. source : l'Union -------------------------------------- -------------------------------------- Kimbangu, pourquoi une grève de la faim ?J'ai tout essayé près de mon employeur, de la Halde, des instances gouvernementales et même l'Elysée et l'ONU : courriers, manifestations silencieuses, free hugs (2), plainte ... C'est l'indifférence totale. Toujours animé par mon envie de donner le meilleur, je le suis tout autant par mon envie de changer les choses. Alors il me reste une arme utilisée avant moi par des personnes pacifistes comme Gandhi pour ne citer que lui, larme absolue de la non violence : la grève de la faim. Quel est votre but ? Je veux connaître la nature de mon interdiction d'accès à la centrale de Cattenom. Si c'est dû à mon appartenance religieuse et philosophique, c'est totalement contraire à larticle 1er de la constitution (3) et aux Droits de l'Homme. Cela est inacceptable. Et si ça l'est pour moi, ça l'est pour toutes les personnes qui font partie de minorités philosophiques ou autres. Nous sommes tous entourés de gens qui pensent différemment, qu'on fasse partie de groupes minoritaires ou majoritaires d'ailleurs. lire la suite : http://fr.raelianews.org/news.php?item.326.9 -------------------------------------- -------------------------------------- Ultra-orthodoxes contre « les sectes » en IsraëlDans sa lettre dinformations, lorganisation européenne Human Rights Without Frontiers Int'l (http://www.hrwf.net) relate lexistence dun bien curieux centre en Israël qui part en guerre contre les « sectes », incluant sous ce vocable un large éventail de pratiques non orthodoxes du point de vue juif. Car, renseignements pris, ce « Centre Israëlien pour les victimes des sectes » est financé à 98% par une association, « Office for charity », derrière laquelle on trouve un millionnaire appartenant à la mouvance juive Ultra-orthodoxe, Rami Feller. Lui-même et le coordinateur des activités du Centre ont milité dans une autre organisation, "Yad Le'achim", qui a eu mauvaise presse en raison des pressions religieuses quelle semblait exercer pour que les brebis égarées « se repentent ». Le nouveau centre, aux allures plus « laïques », peut redonner une légitimité à ce combat. La liste des groupes considérés comme « sectes » par le centre semble avoir en commun de ne pas avoir obtenu un certificat Kasher par la Cour de justice ultra-orthodoxe et inclut même des entités juives. Beaucoup de ces groupes sont considérés comme légitimes par le peuple Israélien. La journaliste Amir Zemora a été recrutée pour le centre et nommée directrice pendant un temps, mais sans en connaître la source. Quand elle a enfin rencontré Rami Feller par la suite, il lui est apparu évident que le but de ce centre était purement de lutter contre les mouvements non juifs ou non orthodoxes. Cependant, depuis 2007, le centre a obtenu lexemption fiscale des dons. Quant au fondateur, il a eu très jeune une carrière assez fulgurante dans les affaires, et a mené la vie dun golden boy jusquà ce que la justice le rattrape et quil fasse faillite. Il connut alors une phase de recherche, notamment dans les groupes damélioration personnelle et le Bouddhisme, puis se « repentit ». LOffice for Charity sest donné pour but entre autres daider financièrement les groupes « anti-sectes ». Pour le professeur Benjamin Beit-Halahmi, chercheur en psychologie des religions au département de psychologue de luniversité de Haifa, ces gens savaient que sils se présentaient au public comme une organisation ultra-orthodoxe, ils nauraient pas été pris au sérieux car bigots et fanatiques, doù lapparence laïque du centre. Quant à définir ce quest un culte, le professeur affirme que, pour lui, il ny pas de différence entre quelquun qui se proclame le Messie, et le Rabbi de Lubavitch qui sest proclamé messie lui-même. De même, le professeur Ofra Maizels, présidente de la Convention Israélienne de recherche sur la spiritualité contemporaine et doyenne de la faculté dEducation à Haifa, voit là une tentative pour dé-légitimiser et créer de la peur face au processus tout à fait naturel de la recherche spirituelle. Plusieurs organisations internationales qui ont été placées sur la liste des sectes du centre ont lintention dattaquer le centre en justice. Lune dentre elles explique que les ultra-orthodoxes avaient déjà brûlé son centre il y a plusieurs décennies : « ils pensent quils ont le monopole de la spiritualité ». Le « Centre Israélien pour les victimes des sectes » quant à lui dément être animé par des éléments ultra-orthodoxe et défend sa façade « laïque ». Il présente Rami Feller comme un « businessman » qui fait des donations à de nombreuses causes charitables. Les
résultats des premiers procès pour diffamation devraient tomber
très bientôt. -------------------------------------- --------------------------------------
CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction - liberté thérapeutique |
|||