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CAP Liberté de Conscience - Liberté de religion - Liberté thérapeutique

Les apostats bénéficient-ils d’une attention démesurée des média ?

Par Christian Decoeur

mai 2009

 

 

Scientologie : Le cas d’ Alain Stoffen

Nombreux sont les experts en sociologie religieuse qui mettent en doute le témoignage des apostats.

Le professeur Bryan Wilson, de l’Université d’Oxford et principal expert mondial en sociologie des religions, a expliqué pourquoi les apostats attiraient plus facilement l’attention des média que les membres actuels.

« L’histoire de l’apostat, dans laquelle il tient habituellement le rôle de victime, est considérée comme de la bonne copie par les média, en particulier s’il propose de “révéler” certains aspects, voire peut-être des secrets, du mouvement auquel il appartenait précédemment. En conséquence, les apostats bénéficient peut-être d’une attention démesurée de la part des media, particulièrement lorsqu’ils peuvent présenter leur ancienne allégeance à la fois en termes de leur propre vulnérabilité et de la manipulation, de l’imposture ou de la coercition exercées contre eux. »

En fait, la plupart de ceux qui quittent leur mouvement le font tranquillement et n’éprouvent pas nécessairement de sentiments négatifs à propos de leur engagement. Les rares personnes qui se plaignent de leur ancienne religion peuvent ainsi accéder à une considérable notoriété.

C’est ainsi que Alain Stoffen a été largement sollicité par les media pour son témoignage et donner ainsi une image complètement déformée de la Scientologie.

Pour illustrer l’histoire regrettable d’Alain Stoffen, il suffit de reprendre les conclusions du Premier juge d’Instruction du TGI de Paris figurant dans son ordonnance de non-lieu en date du 4 septembre 2006.

« Les développements de l’information mettaient par ailleurs en lumière que la plainte de M. Stoffen avait fait immédiatement suite à l’assignation en divorce que lui avait fait délivrer son épouse le 17 janvier 2002, après deux années de très graves difficultés conjugales, au cours desquelles l’Eglise de Scientologie avait, à la demande du couple semble-t-il, été amenée à servir de médiateur, notamment en raison du conflit aigu lié à l’exercice d’un droit de visite sur l’enfant commun. »

Le juge n’a retenu aucun des chefs d’accusation :

« Les faits de chantage et d’extorsion n’étaient pas davantage caractérisés, car l’information n’apportait aucun élément susceptible de corroborer les allégations de M. Stoffen, qu’il convenait de replacer dans le contexte de rupture conjugale sus-évoqué. »

« Et attendu qu’il n’existe dès lors pas de charges suffisantes contre quiconque d’avoir commis les délits d’escroquerie en bande organisée, de chantage avec cette circonstance que la menace a été mise à exécution et d’extorsion en bande organisée,
Déclarons n’y avoir lieu à suivre en l’état …
»

Dans n’importe quelle affaire, une ordonnance de non-lieu comme celle qui a été rendue dans l’affaire de M. Stoffen aurait suffi à clore le dossier.

 


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