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Polémique sur les contrats de fourniture des campagnes de vaccination :
pression et précipitation

Par Gille Carat
octobre 2009

 

 

Les conditions dans lesquelles les contrats de fourniture de vaccins contre la grippe A ont été signés, voire les conditions de ces contrats tout court suscitent une vive polémique dans la presse et sur Internet. Le Point et Le Parisien, journaux pourtant peu subversifs, ont même été à la pointe de la polémique, l’un se focalisant sur les clauses des contrats en questions, l’autre sur l’indépendance des experts conseillant le gouvernement.

« Amplificateur d’effets, potentialisateurs » sont en effet les jolis noms désignant les adjuvants accompagnant les antigènes dans les nouveaux vaccins contre la grippe A (antigènes parfois cultivés sur des cellules rénales de singes, ou des cellules tumorales de reins de chiens).

Les Etats-Unis ayant refusé les vaccins avec adjuvants, Novartis et Sanofi vont donc leur livrer des vaccins sans adjuvants.

En revanche pour l’Europe, c’est une toute autre affaire car les vaccins retenus par les autorités comportent dans la plupart des cas des adjuvants. Une des raisons évoquées serait le coût : les adjuvants permettraient de diminuer la quantité d’antigène nécessaire, obtenant alors un effet identique en faisant sur-réagir le système immunitaire. Or, révèle le site pharmacritique-20minutes, on s’aperçoit que ce sont en fait les adjuvants qui coûtent le plus cher, et qu’un vaccin sans adjuvant coûterait pratiquement deux fois moins cher. Par ailleurs, selon une étude australienne, les vaccins ne comportant que des antigènes sans adjuvants seraient tout à fait efficaces, bien plus efficaces même que les vaccins avec adjuvants.

Pour couronner le tout question coût, le gouvernement français a signé une commande en prévoyant deux doses par personne, hypothèse qui semble abandonnée. Il faut donc maintenant refourguer les doses inutilisées, aux africains par exemple.

Côté santé, l’adjuvant au squalène présent dans deux vaccins livrés en France serait le plus contesté, ayant été fortement mis en cause lors de l’apparition du fameux « syndrome de la guerre du Golfe », un syndrome spécifique aux soldats qui ont été combattre en Irak en 1990 et à ceux qui, programmés pour le Golfe, n’y sont pas allés !!! Ce syndrome comprenait un nombre très important de maladies auto-immunes, souvent graves, ainsi que d’anomalie génétiques constatées dans leur descendance, affectant les anciens combattants ainsi que les réservistes restés au pays – mais vaccinés préventivement.

Egalement selon le site pharmacritique, les contrats signés par les autorités (mais dont les signataires s’engagent à ne pas divulguer le contenu) stipuleraient que en l’absence « de données cliniques et de connaissances sur ce vaccin pandémique dans sa composition concrète » (sic), les fournisseurs (Sanofi et Novartis en l’occurrence) seraient exonérés de toute responsabilité pour toute circonstance qui entraînerait un rapport bénéfices – risques négatif et ne seraient pas mentionnés dans le RCP (résumé des caractéristiques du produit) soumis pour obtenir l’autorisation de mise sur le marché. Ceci est extrêmement inquiétant, ne serait-ce que par le brouillard dans lequel on semble opérer.

En outre, les contrats prévoient une simple mise à disposition, les Etats devant se charger eux-mêmes de la logistique et des conditions de stockage (réfrigération, etc.).

Le 30 octobre, notre ministre de la santé aurait finalement fini par lever le prétendu « secret défense » entourant le contenu des contrats, le responsable parlementaire de la commission du budget de la Sécurité Sociale s’étant plaint de ne pouvoir faire son travail en l’absence de données.

Pour écarter toute rumeur d’inféodation aux labos et se justifier, Roselyne Bachelot rappelle par ailleurs que même les spécialistes qui la conseillent dans ses décisions collaborent avec les laboratoires dans les études sur les produits. Est-ce bien rassurant ? C’est un fait, un certain nombre des membres du conseil scientifique font partie de diverses commissions et structures de conseil, y compris un comité national, le Greig, créé par cinq laboratoires français en 1979 pour promouvoir la vaccination de masse. On peut dire qu’ils ont particulièrement réussi.

Saluons donc un sursaut civique devant une opération ultra-médiatisée, mais dont l’opacité semble profiter d’une certaine précipitation et urgence. On peut toujours se poser des questions devant ce « fléau » qui, selon les derniers recensements, a provoqué 44 morts en France en 6 mois, alors que la grippe saisonnière tue chaque année 5000 personnes en France. Comme aiment à le rappeler certains sites Internet, sommes-nous en présence d’une pandémie de grippe ou d’une pandémie de vaccins ?


 

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