Liberté d'opinion et d'expression, et si nous sortions de notre candeur et acceptons notre réalité

En ces jours dramatiques, marqués par des actes inqualifiables, tueries des plus abjectes et lâches touchant des symboles forts plaçant la liberté d'expression en deuil.

Il est clair que notre liberté d’expression est bel et bien menacée dans notre pays qui s’en dit le symbole…

Pourtant en France, depuis la fin des années 80, cette liberté d’expression tant souhaitée aujourd’hui, est bien mise à mal… discrimination, rumeurs, mise au pilori, opprobre sont monnaie courante de la part des adversaires des minorités spirituelles et thérapies alternatives. Ceux-ci ont montré, par des actions et des interventions médiatiques et judiciaires souvent violentes, leur détermination à détruire par la rumeur, la haine et l’obscurantisme ces nouvelles philosophies et thérapies… en leur refusant le droit à la liberté de penser.

Le fer de lance de ces réseaux de la délation est pourtant un organisme d’Etat, la Miviludes assistée de ses vassaux, l’Unadfi, CCMM et consorts. Dans notre pays il est de bon ton de railler, de jeter l’opprobre ou de stigmatiser ceux qui ne pensent pas selon la norme de la société bien-pensante sans que ces délateurs ne soient le moins du monde inquiétés. Cette chasse aux ‘sectes’ est devenue la honte de notre pays.

C’est bien le fonctionnement à deux vitesses du ‘deux poids, deux mesures’ auquel on assiste aujourd’hui… Un fonctionnement qui parle d’Unité Nationale tout en excluant de manifestation un parti politique qui regroupe 25 % d’électeurs, et en stigmatisant des mouvements minoritaires parce qu’ils remettent en cause la pensée unique de notre société de consommation tout en offrant d’autres alternatives.

De nos jours en France il ne fait pas bon remettre en cause la pensée unique des gouvernements en place qui se donnent comme devoir principal de protéger le système mondial de la finance en place, quand bien même laisse-t-il des millions d’enfants mourir de faim chaque années et croître chaque jour la pauvreté. C’est pourtant bien ces représentants qui défilent en tête au nom des droits de l’homme sans pour autant proposer de solution humaniste pour mettre un terme à cette hécatombe humaine. Ces dirigeants surfent sur l’émotion publique bien légitime mais changeront ils pour autant leur politique destructrice à l’origine de ces barbaries…

On peut lire dans la presse française en ces jours sombres que l’on assimile ces barbares à des ‘sectes islamiques’. Que doit-on penser dés lors de cet amalgame aussi stupide qu’inacceptable que l’on fait en employant indifféremment ce mot pour des Créateurs de Culture et des barbares issus de l’obscurantisme. A-t-on déjà vu un groupe de minorités spirituelles ou thérapeutiques prendre les armes pour asseoir leurs causes, ou faire actes de quelconque violence ? Quand bien même chacun a pu écouter leur langage humaniste et évolutionniste y compris pour les thérapies nouvelles.

Les classerait-on aujourd’hui dans le même sac ? De grâce que l’on ne nous ressorte pas les ‘marronniers’ des OTS et autres groupes mafieux qui n’ont rien à voir avec ‘nos’ minorités de conviction tant décriées par les inquisiteurs patentés de la Miviludes. Arrêterons-nous un jour ces amalgames indignes du pays des lumières ?

Est-ce là un danger si grave pour devoir financer depuis plus de 30 ans une chasse aux sorcières avec les deniers publics et mettre à l’index les Créateurs d’une nouvelle Culture en propageant à leur encontre haines et rumeurs, peurs et divisions. Notre pays ne devrait-il pas plutôt montrer l’exemple de l’unité et du respect de la liberté de pensée. Voir protéger ces minorités d’abord en les intégrant et les écoutant les valeurs qu’elles promeuvent, dont notre société a un urgent besoin.

Car la force de nos adversaires, les extrémistes intégristes, ne se situe ni dans leur doctrine ni dans leur nombre, tous les deux ridicules, elle se situe dans la faiblesse de notre société décadente, errante et sans boussole, avachie car sans but et sans idéal. Qui défend la consommation éfreinée et le tout jetable et dénigre le sacré tout en exploitant notre planète et ses habitants... Restons vigilants et opposons-nous avec vigueur, dans le cadre de la loi, à ce terrorisme intellectuel qu'on nous impose depuis plusieurs décennies. Mettons un terme à cette chasse aux sorcières ridicule et unissons nos efforts contre les intégrismes de tous bords.

Rappelons l’art. 19 de la Déclaration des Droits Humains : tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. »

Comme le disait M. L. King : « l’obscurité ne peut chasser l’obscurité, seule la Lumière peut le faire, la haine ne peut chasser la haine, seul l’amour peut le faire… »

Notre sauvegarde viendra par la culture. La Culture est facteur de Paix alors que l’obscurantisme est le terreau de la guerre et de la violence, l’ignorance et la racine de la peur. Puissions-nous donc Promouvoir la culture, les échanges interculturels, l’union des peuples et des pensées, cultivons l’art et la beauté et redonnons à l’humanité l’Idéal du sacré, caché au fond de son propre cœur.

Sachons nous enrichir de nos différences.

Thierry BECOURT - 11 janvier 2015

CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction


	CAP Liberté de Conscience - Liberté de religion - Liberté thérapeutique «Liberté d'opinion et d'expression, et si nous sortions de notre candeur et acceptons notre réalité» par Thierry Bécourt président CAP LC janvier 2015
	En ces jours dramatiques, marqués par des actes inqualifiables, tueries des plus abjectes et lâches touchant des symboles forts plaçant la liberté d'expression en deuil. Il est clair que notre liberté d’expression est bel et bien menacée dans notre pays qui s’en dit le symbole… Pourtant en France, depuis la fin des années 80, cette liberté d’expression tant souhaitée aujourd’hui, est bien mise à mal… discrimination, rumeurs, mise au pilori, opprobre sont monnaie courante de la part des adversaires des minorités spirituelles et thérapies alternatives. Ceux-ci ont montré, par des actions et des interventions médiatiques et judiciaires souvent violentes, leur détermination à détruire par la rumeur, la haine et l’obscurantisme ces nouvelles philosophies et thérapies… en leur refusant le droit à la liberté de penser. Le fer de lance de ces réseaux de la délation est pourtant un organisme d’Etat, la Miviludes assistée de ses vassaux, l’Unadfi, CCMM et consorts. Dans notre pays il est de bon ton de railler, de jeter l’opprobre ou de stigmatiser ceux qui ne pensent pas selon la norme de la société bien-pensante sans que ces délateurs ne soient le moins du monde inquiétés. Cette chasse aux ‘sectes’ est devenue la honte de notre pays. C’est bien le fonctionnement à deux vitesses du ‘deux poids, deux mesures’ auquel on assiste aujourd’hui… Un fonctionnement qui parle d’Unité Nationale tout en excluant de manifestation un parti politique qui regroupe 25 % d’électeurs, et en stigmatisant des mouvements minoritaires parce qu’ils remettent en cause la pensée unique de notre société de consommation tout en offrant d’autres alternatives. De nos jours en France il ne fait pas bon remettre en cause la pensée unique des gouvernements en place qui se donnent comme devoir principal de protéger le système mondial de la finance en place, quand bien même laisse-t-il des millions d’enfants mourir de faim chaque années et croître chaque jour la pauvreté. C’est pourtant bien ces représentants qui défilent en tête au nom des droits de l’homme sans pour autant proposer de solution humaniste pour mettre un terme à cette hécatombe humaine. Ces dirigeants surfent sur l’émotion publique bien légitime mais changeront ils pour autant leur politique destructrice à l’origine de ces barbaries… On peut lire dans la presse française en ces jours sombres que l’on assimile ces barbares à des ‘sectes islamiques’. Que doit-on penser dés lors de cet amalgame aussi stupide qu’inacceptable que l’on fait en employant indifféremment ce mot pour des Créateurs de Culture et des barbares issus de l’obscurantisme. A-t-on déjà vu un groupe de minorités spirituelles ou thérapeutiques prendre les armes pour asseoir leurs causes, ou faire actes de quelconque violence ? Quand bien même chacun a pu écouter leur langage humaniste et évolutionniste y compris pour les thérapies nouvelles. Les classerait-on aujourd’hui dans le même sac ? De grâce que l’on ne nous ressorte pas les ‘marronniers’ des OTS et autres groupes mafieux qui n’ont rien à voir avec ‘nos’ minorités de conviction tant décriées par les inquisiteurs patentés de la Miviludes. Arrêterons-nous un jour ces amalgames indignes du pays des lumières ? Est-ce là un danger si grave pour devoir financer depuis plus de 30 ans une chasse aux sorcières avec les deniers publics et mettre à l’index les Créateurs d’une nouvelle Culture en propageant à leur encontre haines et rumeurs, peurs et divisions. Notre pays ne devrait-il pas plutôt montrer l’exemple de l’unité et du respect de la liberté de pensée. Voir protéger ces minorités d’abord en les intégrant et les écoutant les valeurs qu’elles promeuvent, dont notre société a un urgent besoin. Car la force de nos adversaires, les extrémistes intégristes, ne se situe ni dans leur doctrine ni dans leur nombre, tous les deux ridicules, elle se situe dans la faiblesse de notre société décadente, errante et sans boussole, avachie car sans but et sans idéal. Qui défend la consommation éfreinée et le tout jetable et dénigre le sacré tout en exploitant notre planète et ses habitants... Restons vigilants et opposons-nous avec vigueur, dans le cadre de la loi, à ce terrorisme intellectuel qu'on nous impose depuis plusieurs décennies. Mettons un terme à cette chasse aux sorcières ridicule et unissons nos efforts contre les intégrismes de tous bords. Rappelons l’art. 19 de la Déclaration des Droits Humains : tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considération de frontière, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit. » Comme le disait M. L. King : « l’obscurité ne peut chasser l’obscurité, seule la Lumière peut le faire, la haine ne peut chasser la haine, seul l’amour peut le faire… » Notre sauvegarde viendra par la culture. La Culture est facteur de Paix alors que l’obscurantisme est le terreau de la guerre et de la violence, l’ignorance et la racine de la peur. Puissions-nous donc Promouvoir la culture, les échanges interculturels, l’union des peuples et des pensées, cultivons l’art et la beauté et redonnons à l’humanité l’Idéal du sacré, caché au fond de son propre cœur. Sachons nous enrichir de nos différences. Thierry BECOURT - 11 janvier 2015 Tweet Partager Sommaire tribune libre CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction

«Liberté d'opinion et d'expression, et si nous sortions de notre candeur et acceptons notre réalité» par Thierry Bécourt président CAP LC janvier 2015

«Liberté d'opinion et d'expression, et si nous sortions de notre candeur et acceptons notre réalité»
par Thierry Bécourt président CAP LC
janvier 2015