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Manifestation du Falun Gong, place des Droits de l’Homme à Paris
Par Christian Coeur
octobre 2012

 

 

manifestation Falun gong trocadéroDimanche 21 octobre, les membres du Falun Gong ont organisé une manifestation sur la place des Droits de l’Homme du Trocadéro.

Les personnes présentes pouvaient assister à des représentations de la pratique du Falun Gong. Cette manifestation permettait aussi de prendre la mesure des persécutions dont sont victimes les membres du Falun Gong en Chine.

Parmi les persécutions subites par les membres du Falun Gong, il y en a une particulièrement horrible. Les prélèvements d'organes forcés sur des prisonniers de conscience du Falun Gong en Chine. Ces prélèvements d’organes sont dénoncés par de nombreuses ONG et en 2010, l'avocat David Kilgour a publié un livre Bloody Harvest sur ce sujet. Il a coécrit ce livre avec un autre avocat David Matas.

commerce d'organes illiciteL'enquête que ce dernier a menée avec M. Kilgour conclut qu'après le début de la persécution du Falun Gong en 1999, le régime chinois a commencé un commerce d'organes illicite. Des dizaines de milliers de pratiquants du Falun Gong emprisonnés auraient été tués dans le but de prélever leurs organes pour alimenter le marché des transplantations.

Depuis, les rapporteurs de l'ONU sur la torture et sur l'intolérance religieuse ainsi que le Comité de l'ONU contre la Torture ont pressé la Chine pour qu'elle s'explique sur l’écart entre ces nombreuses transplantations et la source des organes.

La France et le Falun Gong une position ambiguë

Depuis 2007, des députés français posent régulièrement des questions au gouvernement concernant la situation des membres du Falun Gong en Chine.

Comme par exemple en 2007, Manuel Valls alors député socialiste a posé la question suivante :

Texte de la QUESTION : M. Manuel Valls souhaite attirer l'attention de M. le ministre des affaires étrangères sur la situation des pratiquants de Falun Gong en Chine. Ce mouvement spirituel n'est pas qualifié de secte, ni par le Miviludes ni par aucun autre État que la Chine elle-même. Il s'agit là d'une pratique publique, libre et gratuite, simple mouvement intellectuel qui n'adhère pas à la ligne politique et spirituelle du parti communiste Chinois. Les pratiquants de Falun Gong font aujourd'hui l'objet d'un véritable génocide. Une enquête menée par deux avocats des droits de l'homme, de nationalité canadienne (MM. Matas et Kilgour) confirme que les pratiquants de Falun Gong subissent non seulement d'atroces tortures, mais qu'ils sont également utilisés comme banque d'organes vivants produisant des profits substantiels pour ceux qui les exploitent. Chaque année, Amnesty international nous révèle la condamnation, l'expulsion, voire la torture par le parti communiste chinois de nombreux défenseurs des droits humains en Chine. En conséquence, il souhaiterait connaître les mesures envisagées par le gouvernement français pour concourir à défendre la liberté d'expression, ainsi que la protection des droits de l'homme en Chine.(1)

Question restée sans réponse de la part du gouvernement de l’époque.

Si la position des députés pour dénoncer les persécutions dont sont victimes les membres du Falun Gong depuis 2007 est louable, le gouvernement français entretient cependant une situation ambiguë.

En 2000, le CCMM (association française membre de la Fecris) était invité à un symposium en Chine dans le cadre d’un échange sur les politiques anti-sectes menées par les deux pays. Dans sa revue, l’association avait fait la promotion de la politique de la Chine vis-à-vis des membres du Falun Gong. (2)

Le CCMM est une organisation subventionnée à plus de 90% par le gouvernement français. Par exemple, le CCMM a reçu 10 000 euros du ministère des Affaires Étrangères. (3) De plus, le gouvernement français subventionne à 100% la Fecris qui est une organisation « anti-sectes » à l’échelle européenne.

En janvier 2005, une ONG bulgare « European Law Centre » avait dénoncé dans un document que la Fecris cautionnait la politique chinoise contre les membres du Falun Gong. (4)

En 2008, le président de la Fecris a participé à Kiev (Ukraine) à une table ronde internationale de deux jours sur « La vérité et les mensonges du culte Falun Gong ». (5)

Comment peut-on avoir une politique cohérente si d’un côté des députés (pour certains aujourd’hui au gouvernement) dénoncent les crimes commis en Chine, et de l’autre, un gouvernement français qui finance des associations cautionnant la politique du gouvernement chinois ?**

(1) http://questions.assemblee-nationale.fr/q12/12-121026QE.htm

(2) http://www.coordiap.com/edu07.htm

(3) http://www.coordiap.com/Document/ccmm-premier_ministre-2011-21.pdf

(4) http://www.coordiap.com/Document/FECRIS_elc_2005.pdf

(5) http://www.coordiap.com/view7831-fecris-discrimination.htm

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