CAP
LC 2008
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Messieurs, La Coordination des associations et des particuliers que je représente ici vous remercient de nous avoir invités et de reconnaître ainsi notre action au service des droits de lhomme depuis la parution de la liste sur les sectes de 1995. Travail que nous mettons à la disposition des services de lEtat et dont lessentiel est consultable sur notre site. www.coordiap.com Cap Liberté de Conscience de statut européen depuis plusieurs années est essentiellement destiné à faire appliquer les articles 9 & 10 de la Charte Européenne des DH relatifs à la liberté de conscience dans les domaines des minorités spirituelles et thérapeutiques. A ce titre, elle est reconnue par le HCDH (Haut Commissariat des Droit de lHomme), la FEDH (Fédération Européenne des DH ), lOSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) et le Bureau des Droits de lhomme de lONU avec lesquels nous sommes en relations régulières depuis plus de 10 ans. Nous relevons à ce titre de la « Déclaration des droits des personnes appartenant à des minorités » adoptée par lAssemblée Générale des NU dans sa résolution 47/135 du 18 décembre 1992. Nous bénéficions ainsi de la protection du HCDH dont nous sommes acteurs et soumis au régime de la convention des Défenseurs des Droits de lHomme. Notre vocation première est donc de défendre les principes républicains. Voici dailleurs un extrait de lart 2 de nos statuts : Cap LC, présent également en Belgique et en Suisse, a pour but de regrouper les associations légalement constituées dans les pays du Conseil de lEurope et/ou de lUnion européenne ainsi que des citoyens européens en vue de : 1) Défendre la liberté de conscience, la liberté de religion et la liberté thérapeutique auprès des institutions européennes. 2) Dénoncer au plan européen les actes, écrits ou paroles portant atteinte ou constituant une menace pour la liberté de conscience, la liberté de religion et la liberté thérapeutique. 3) Lutter au plan européen contre toute forme de racisme et/ou de discrimination en matière de liberté de conscience, de liberté de religion et de liberté thérapeutique. 4) Apporter tout soutien et/ou contribution auprès des institutions européennes afin de faire respecter lapplication de la Déclaration Universelle des Droits de lHomme, et toutes les dispositions garantissant la liberté de conscience, de religion ainsi que la liberté thérapeutique, figurant dans les conventions, traités et législations en vigueur actuellement, en soumettant aux institutions concernées des études ainsi que toute proposition dordre législatif et/ou réglementaire. Cap Liberté de conscience na donc pas pour vocation de défendre les minorités ou leurs idées mais simplement leur liberté dexpression. Organisme de terrain depuis la parution de la liste en 1996, nous sommes confrontés depuis cette date à de multiples violations de ces articles, sources de nombreuses discriminations. A ce titre nous partageons la même problématique que votre commission sénatoriale quant à la défense et au respect des citoyens. Nous tenons à alerter votre commission sur les points suivants : a) Labsence de définition du mot « secte » ou « dérive sectaire » Il est significatif de lire à la p. 14 du rapport parlementaire sur les sectes de décembre 1995 labsence de définition suivante : « Nayant pu nous mettre daccord sur le terme nous nous en tiendrons, au risque de froisser bien des susceptibilités de retenir le sens commun que lopinion publique apporte à la notion. » (sic) De laveu même de la présidente de lUnadfi Mme Picard, ancien député de lEure, « on ne peut définir ce quest une secte. Nous avons en accord avec lensemble des parlementaires qui travaillent sur le sujet décidé de dire quil ne faut pas définir. Parce que la définition du terme secte ou dérive sectaire qui en France nest pas défie juridiquement permettrait aux mouvements sectaires de sortir du cadre de la définition » !!! (sic) Force est de constater quaujourdhui après plus de 40 ans dutilisation, labsence de cette définition juridique au profit dun sens commun de lopinion publique entraîne un flou artistique, source darbitraire condamné à plusieurs reprises par l'Union Européenne et le Bureau des Droits de lHomme de lONU, voire par le Congrès Américain. En finançant à plus de 95 % les associations antisectes satellites - Unadfi, CCMM, Gemppi satellites de la Miviludes, notre pays se rend coupable dun fonctionnement antirépublicain : il stigmatise et condamne des minorités de conviction. Au regard de cette non-définition, toute association ou mouvement de pensée est une secte en puissance ouvrant la porte à toutes les dérives. « En France, le principe du non-arbitraire est inscrit dans la Constitution. La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789 fait partie intégrante de notre Constitution du 4 octobre 1958. L'article 7 de cette Déclaration dispose que « ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis... ». Par ailleurs, la Charte des droits fondamentaux de l'Union européenne interdit à son article 54 « l'abus de droit », un autre terme pour désigner larbitraire. Nous perdons toute intelligence dès que les mots « secte » et son faux nez « dérive sectaire » sont prononcés. La Miviludes, cest plus de 60 personnes qui travaillent à alimenter les boîtes à rumeurs telles Unadfi, CCMM et autres, que lon reconnaît dutilité publique ! Qui manipule qui ? Combien de temps allons-nous encore croire et financer ces agissements indignes dune démocratie ? Arbitraire, rumeur, insulte, diffamation, stigmatisation, signalement - terme politiquement correct de la délation, autant de méthodes employées aux frais des citoyens qui ont conduit notre pays dans un marécage dont il ne pourra sortir quen se tournant vers un esprit de fraternité. La Miviludes de ce point de vue nest-elle pas anticonstitutionnelle ? Ces associations et cette mission ne disposent daucune crédibilité scientifique et se voient dailleurs critiquées par les universitaires quelles se gardent bien dinviter de peur de se voir remises en cause. Cela ne les empêche pas davoir un avis sur tout ce qui touche aux façons de penser du moindre de nos concitoyens Dailleurs on remarquera quaucun comité dexperts ne siège dans ces associations. Ce qui ne les empêche pas de diffuser des listes. Elles diffusent dans lopinion, sur la base de chiffres fantaisistes, des rumeurs de danger et de complot imaginaires - 80 000 enfants en danger en 2006 quand bien même tous ministères confondus ne parlent que de 8 dossiers en cours dinstruction. Sans oublier la récente tartufferie du Bugarach. On notera dailleurs que dans son dernier livre « Apocalypse imminente », qui affirme que lors dune visite du lieu en hélicoptère, il avait pu me localiser aux pieds du Bugarach alors que jhabitais en Haute-Savoie Les lobbies antisectes, véritable police de la pensée, ont engagé la France dans une aventure conduisant notre pays à dresser les citoyens les uns contre les autres en créant des lois dexception et à cultiver la séparativité qui est à nos yeux le pire des maux à limage de la triste sentence de Machiavel diviser pour mieux régner. Or, nous savons que la vitalité et la richesse dune nation est marquée par la diversité de sa culture. Les pouvoirs publics se doivent de veiller à son unité. La nouvelle chasse aux sorcières que nous subissons depuis plus de 40 ans mène une guerre dinquisition contre les valeurs de la Vie et du Cur en mettant en place une police de la pensée destinée à instaurer la normalisation par la pensée unique. D'où de trop nombreuses critiques et condamnations par la CEDH ou le Bureau des Droits de lHomme de lONU, voire le Congrès Américain ou des Associations spécialisées. On notera que lors de la commission Sectes et enfants de 2006, le représentant du Ministère de lintérieur a clairement indiqué que Mr Fenech et ses collaborateurs étaient en train de produire un trouble à lordre public. b) Une guerre invisible contre les thérapies différentes Le climat dans lequel jentends placer cette intervention est celui de lexaspération : les gens nen peuvent plus de constater non seulement que rien ne change malgré laccumulation des scandales Vioxx®, Vaccins A/H1N1 et hépatite B, Mediator® mais encore que tout semble saggraver dans une ambiance révoltante dimpunité. Une guerre invisible est menée dans notre pays, dans le silence et avec la complicité des « grands médias », contre les voies spirituelles et thérapeutiques « différentes », à lencontre des besoins dune majorité de Français aspirant à une médecine plus attentionnée et plus humaine. Prétextant quelles manipulent les esprits et vident les portefeuilles, quelles détournent les malades de la médecine conventionnelle, les instigateurs de cette campagne organisée administrativement et juridiquement nhésitent pas à employer les grands moyens pour dénigrer, discréditer et briser ces démarches : calomnies, accusations sans preuve, condamnations sans débat, descentes de gendarmerie, etc. Les mouvements « différents » sont qualifiés de « sectes » et leurs animateurs appelés « gourous ». Ils sont accusés dinfiltrer tout le corps social et de sattaquer aux faibles pour les détrousser avec des techniques psychologiques tellement diaboliques que même le pouvoir ne veut pas discuter avec eux, de peur de se laisser hypnotiser La politique « antisecte » menée par quelques organismes militants financés par largent public est aussi un fidèle relais du Conseil de lordre des médecins et du ministère de la Santé. Ils sont assurés que leur moindre rapport, le moindre communiqué quils publient, sont repris les yeux fermés, dès quil sagit de « dérives sectaires », par les médias. 1°) Nous reconnaissons le caractère indispensable et incontournable de la médecine en général, tout particulièrement des services hospitaliers et des urgences. Cependant, le fait de reconnaître linstitution médicale nempêche nullement la critique dun système qui, depuis quelques années, a été impliqué dans plusieurs scandales sanitaires qui ont fait de nombreuses victimes et qui est régulièrement soupçonné de prise illégale dintérêt en relation avec des laboratoires pharmaceutiques. (Affaire du sang contaminé, affaire de lhormone de croissance, affaire du médicament Vioxx du laboratoire Merck, affaire du Médiator des laboratoires Servier, affaire de la pilule Diane 35 de Bayer etc. . Nous reconnaissons le caractère indispensable des traitements médicaux en général et les avancées scientifiques qui ont été réalisées pour le bien de tous. Cependant, il nen reste pas moins vrai que le nombre des victimes des effets secondaires des médicaments ou des traitements en France reste extrêmement élevé (entre 150 000 et 300 000 par an selon les systèmes dévaluation officiels) et le nombre de morts très important (entre 13 000 et 34 000 morts par an toujours selon les systèmes dévaluation officiels). Il apparaît donc clairement que si lon peut obtenir des résultats positifs avec des médecines alternatives sans ou peu deffets secondaires, il convient de leur ouvrir la porte (phytothérapie, nutrition, complémentation alimentaire, aromathérapie, homéopathie, naturopathie, médecine chinoise, médecine ayurvédique, etc.). Ces médecines, rappelons-le, sont reconnues et librement pratiquées dans plusieurs pays européens à la grande satisfaction des patients comme en Suisse, au Danemark ou en Allemagne. Cest le cas des antibiotiques auxquels on peut substituer souvent des spécialités de phytothérapie, daromathérapie, dhoméopathie et de naturopathie, évitant le recours systématique aux antibiotiques qui génèrent des dégradations dangereuses Ainsi, la sénatrice Anne-Marie Payet, lors dune audition parlementaire en 2005, a voulu savoir si lOffice national d´indemnisation des accidents médicaux, des affections iatrogènes et des infections nosocomiales (Oniam) disposait de statistiques relatives à la survenance d´accidents médicamenteux en France. Elle a rappelé que « les chiffres les plus couramment avancés font état de 140 000 hospitalisations provoquées par des accidents médicamenteux et 13 000 décès avérés, sans compter les accidents bénins qui ne font pas l´objet d´une déclaration systématique ». Lors d'une table ronde au Sénat sur le thème "Les vaccins en France", réunie le mercredi 6 juin 2007, organisée par l'Office parlementaire d'évaluation des politiques de santé (Opeps), le député qui présidait l'évènement, monsieur Jean-Michel Dubernard, déclara qu'il "n'existe pas de preuve scientifique sur l'utilité des vaccins". Pourquoi les associations militant pour la liberté vaccinale avec de solides arguments se retrouvent-elles dans la liste des sectes ? Pourquoi et comment la Miviludes peut-elle publier une liste de « pseudo-thérapie » sans aucune référence scientifique ? Que signifie une liste des pratiques sectaires ? Si ce nest de la dénonciation arbitraire Nest-ce pas une confusion volontairement entretenue pour jeter le trouble dans lordre public et diviser une fois de plus notre nation ? Selon eux « Médecines douces = dérive sectaire et charlatanisme », si elles ne sont pas validées par lacadémie de médecine. Pourtant nombre dentre elles demandent à être validées et on refuse de les entendre. Ils ont réussi à faire croire au grand public quil est terriblement menacé par toutes ces approches « différentes ». Lexemple le plus frappant se trouve dans le domaine médical. Il suffit dun mail adressé à un conseil de lordre des médecins pour obtenir la radiation dun médecin, si lon prend soin dans ce courrier de dénoncer des pratiques « sectaires », ou simplement « non éprouvées par la science ». Même si le médecin a plus de 40 ans de bons et loyaux services, même sil a toujours bénéficié de lestime de tous ses malades, même si aucun deux na jamais porté plainte contre lui, même si aucun décès ni le moindre dol na pu lui être reproché. Sil a le malheur dutiliser, en plus de son arsenal classique, lhoméopathie ou pire la radiesthésie, il peut être dénoncé à tout moment et radié par le Conseil de lordre pour « charlatanisme ». Toutes les approches intuitives, qui accompagnent le savoir scientifique du praticien, sont désormais abusivement considérées comme charlatanesques ou ridiculisées par des termes comme pata-médecine Les exemples sont légions. Notre site comme ceux de lOmnium des libertés et du CICNS en donnent de nombreux exemples. La revue « Prescrire » de février 2013 dont voici une copie, vient de mettre en cause des médicaments comme Cimbalta ou Prozac prescrits à des millions de personnes : 70 médicaments dangereux plus quutiles. Cest bien ici sur un tel sujet que nous demandons une commission denquête. Pourquoi faire rembourser des médicaments inutiles et dangereux ? Qui donne les autorisations de Mise sur le Marché de tels médicaments ? Cest le cas de beaucoup de situations où le médecin prescripteur devrait être libre de son choix thérapeutique avec laccord de son patient. Au lieu de cela et contrairement à nos voisins européens, on assiste en France à une chasse aux sorcières des alternatives thérapeutiques et à un déremboursement de spécialités autrefois prises en charge. Nous reconnaissons quil y a un certain risque de « charlatanisme » en ce qui concerne les accompagnements non conventionnels des maladies qui ne font pas lobjet dune reconnaissance. Cependant, la demande de cet accompagnement est sans cesse croissante face, la plupart du temps, à limpossibilité de la médecine dassumer ce rôle par manque de temps et dintérêt. Loin de nier quil puisse exister des dérives dommageables au sein de certaines minorités, elles sont présentes dans tous les milieux y compris académiques. Notre analyse est que le problème des « sectes » masque en fait une résistance face à lémergence dun nouveau paradigme. Il sagit dune guerre menée, sous prétexte de scientificité, par les défenseurs de certains monopoles (notamment celui de la santé). c) Peur dun débat contradictoire La France est le seul pays, comme le Conseil de l'Ordre est la seule instance en France, où la validité du diplôme peut être remise en question ! On finit par avoir le sentiment que le pouvoir préfère des patients morts dans les normes et selon les protocoles que guéris par des voies non validées par la science On laisse tranquilles les médecins qui ont prescrit le Médiator, qui a causé des centaines de morts, et on radie des médecins qui « risqueraient » de nuire à leurs patients parce quils utilisent, en plus des techniques conventionnelles, des méthodes intuitives, alors quils nont causé aucun dégât en des dizaines dannées dexercice ! Ce « système », qui naffronte jamais le débat contradictoire, finit par ressembler à une normalisation, à une « pensée unique », qui veut diriger nos vies et commander la façon dont nous devons gérer notre santé et plus généralement notre existence. Certes, il faut rester vigilant. Mais il est dangereux et injuste de stigmatiser tous ceux qui empruntent des chemins différents. Au lieu de lutter contre ces soi-disant « dérives sectaires », il conviendrait dans lintérêt de tous et surtout des malades, dencadrer ces pratiques par une formation à minima déterminée de façon consensuelle et non autoritaire avec les associations responsables. Des modèles existent déjà dans les pays voisins (Suisse, Allemagne, Angleterre etc.) Pour conclure, nous pensons quil serait souhaitable, plutôt que de stigmatiser des praticiens sincères et dévoués pour la plupart, de créer un organisme dévaluation des différentes pratiques, permettant de les intégrer à une démarche de santé globale au lieu de les rejeter. Quoiquil en soit, comparés aux chiffres des victimes de la médecine, considérée dans certains pays comme une des principales causes de mortalité, les chiffres imputables aux médecines non conventionnelles restent totalement insignifiants. La chasse aux sorcières à laquelle nous assistons depuis la création de lAdfi puis de la Miviludes et surtout depuis laffaire du sang contaminé, ne serait-elle pas une façon de masquer les carences dun système de santé qui a beaucoup de mal à se remettre en cause et à faire peau neuve. Nous demandons la stricte application de la loi Kouchner de 2002 qui stipule que le libre consentement du patient est obligatoire et doit être éclairé de linformation complète de la part du médecin concernant les avantages et les risques du traitement. Cessons de prendre les citoyens français pour des enfants. La grande majorité des Français sait parfaitement faire la part des choses dans ce domaine et les médecines non conventionnelles. Nous approuvons lexistence en France dune politique de vigilance à légard des possibles charlatans de tous bords, médecine non-conventionnelle comme la médecine conventionnelle, mais cette politique doit être scientifiquement fondée, rationnelle, démocratiquement juste, transparente, contradictoire, contestable (on doit pouvoir lui demander des comptes) et surtout dépourvue de conflit dintérêt. d) Chez nos voisins Des exemples à létranger (Québec, Suisse (article de presse), Grande-Bretagne ) montrent que cela est possible de façon apaisée, constructive, dans le respect des droits de chacun. A propos des Créatifs culturels : - Et si les groupes stigmatisés nétaient autres que ceux que lon appelait dans un proche passé les hérétiques - Et ces hérétiques eux-mêmes des Créateurs de culture engagés dans un nouveau paradigme Nous connaissons tous la phrase attribuée à Malraux selon laquelle « le 20ème siècle sera spirituel ou ne sera pas », autrement dit il devra se placer entre les mains du cur ou il périra. Or, depuis les années 1970 (correspondant étrangement à la date de la création de la première Adfi sur Rennes) nous constatons lémergence dun nombre croissant de citoyens qui se détournent du monde de lAvoir au profit du monde de lEtre. Cette catégorie de population fut appelée, en 2000 suite à une étude sociologique américaine réalisée par le cabinet Hay, les Créatifs Culturels. Ils sont estimés à environ 30 % de la population des pays industrialisés, cest le cas pour les USA et lEurope bien que la France soit la lanterne rouge avec moins de 20 %. Doit-on y voir limpact des lobbies anti-sectes qui sattaquent systématiquement aux créatifs culturels ? Cette famille de citoyens nest : « ni à gauche, ni à droite, mais devant ». Leur démarche fondamentale consiste à proposer des solutions nouvelles face à la recherche du pouvoir effréné, ayant conduit à notre déshumanisation et tous les scandales planétaires que nous connaissons et dont il serait trop long de faire la liste. Cest une quête damour assimilée aux valeurs féminines qui consistent à apporter plus de cur et dunité dans notre société patriarcale. On y relève dailleurs 66 % de femmes. Leurs valeurs se déclinent dans les domaines de lalimentation saine, la santé naturelle, le développement durable, la protection de la nature et de la vie animale et bien sûr dans la recherche dune autre spiritualité plus intimiste et emprunte dune conscience planétaire qui se différencie des grandes religions dogmatiques. Cest justement leur vision universelle, absente de dogmatisme qui les caractérise. Ce qui est bien lantithèse des comportements sectaires ! Partout nous observons sur notre planète des mouvements pacifiques, sur le modèle Gandhien tels que les Indignés, partout des réseaux de contestations sorganisent face aux lobbies de la technocratie et du pouvoir de largent. Véritable manifestation des valeurs du Cur planétaire. Combien de temps notre pouvoir politique va-t-il et peut-il encore ignorer le tiers de sa population ? Combien de temps notre pays financera-t-il encore cette guerre contre lintelligence du cur au service dune vie plus respectueuse de lhumain ? Nous avons perdu le sens de la FRATERNITE qui nous a été enlevé par lUnadfi, le CCMM et la Miviludes. CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction |