CAP
LC 2008
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Le journal El Watan a publié sur son site internet une interview de lanthropologue Zaïm Khenchelaoui sur les derniers attentats revendiqués par Daesh. Zaïm Khenchelaoui désigne le wahhabisme « comme matrice idéologique commune à toutes sectes exterminatrices(1) ». Lors de cet entretien, lanthropologue se pose la question suivante : « Je ne comprends dailleurs pas comment se fait-il quon ait mis la secte de scientologie ou encore celle du Temple solaire sur la liste des sectes prohibées en France et pas le wahhabisme. Toutefois, il convient de préciser que cette secte est interdite dans certains pays, comme cest le cas dans la Fédération de Russie où lon essaie de protéger lislam, pas seulement avec des sermons politico-religieux mais aussi par la force de la loi. » Effectivement, la question peut être posée. Pourquoi depuis 1995, date de la « liste noire » établie par la Commission denquête de lAssemblée Nationale, ni la Mils suivie de la Miviludes ou les nombreuses associations subventionnées par lEtat pour dénoncer les « dérives sectaires » nont jamais pris en compte certaines mouvances qui se revendiquent de lIslam ? Une autre question peut être posée. Comment ces même associations, telles quInfo sectes Aquitaine de M. Picotin ou la CAFFES (anciennement ADFI Nord-Pas de Calais) de Mme Delporte peuvent-elles revendiquer le titre "d'experts" sur le sujet de la radicalisation ? Par exemple, dans le rapport dactivité dInfo sectes Aquitaine (présidée par M.Picotin) de 2015(2) on peut lire que cette association intervient dans le domaine de prévention de la radicalisation en lien avec lassociation CAPRI, créée par le maire de Bordeaux Alain Juppé, association dont M. Picotin est le vice-président. Pour la CAFFES, dans lédition de la Voix du Nord du 9 décembre 2015, on peut lire : « Spécialiste des dérives sectaires, le Centre national d'accompagnement familial face à l'emprise sectaire à Lille vient en aide aux familles touchées par la radicalisation islamiste, ». La question de M. Zaïm Khenchelaoui « Je ne comprends dailleurs pas comment se fait-il quon ait mis la secte de scientologie ou encore celle du Temple solaire sur la liste des sectes prohibées en France et pas le wahhabisme » pourrait être posée à M. Picotin(3) , qui était en 1995 député et membre de la Commission parlementaire ayant établi la « liste noire », ainsi quà Mme Delporte(4) qui à lépoque par son activisme au sein de lADFI Nord Pas de Calais a largement contribué à mettre dans cette « liste noire » la religion dont elle se disait victime. Pour finir, nous signalons à M. Zaïm Khenchelaoui que lOrdre du Temple Solaire nétait pas dans la « liste noire » établie par la commission parlementaire de 1995. Peut-être quun jour il faudra mettre toute la lumière sur cette affaire de lOrdre du Temple Solaire. 3) http://www.assemblee-nationale.fr/rap-enq/r2468.asp PUBLICATION CAP LIBERTE DE CONSCIENCE La
sujétion psychologique » une mine flottante juridique
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