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CAP
LC 2008
www.coordiap.com |
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CAP
Liberté de Conscience - Liberté de religion - Liberté
thérapeutique
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Actuellement, M. Fenech fait la une des médias suite à la commission parlementaire qu’il a présidée sur les attentats du Bataclan. Nous ne reviendrons pas sur les déclarations de M. Fenech concernant la création du « Guantanamo à la française1 ». La création d’une institution hors-la-loi de la part d’un ancien magistrat n’est pas sérieuse. Cela relève plutôt d’une politique de la « petite phrase » pour exister médiatiquement. Par contre, il y a certaines déclarations de M. Fenech que nous pourrions commenter. Dans l’édition du Figaro du 10 août 2016, M. Fenech déclare : « … ces jeunes manipulables sont autant auteurs que victimes et le phénomène, assimilable à une dérive sectaire, est en pleine expansion ». C’est vrai que M. Fenech a été président de la Miviludes de 2008 à 2012. A quel moment de sa présidence M. Fenech s’est-il occupé du phénomène dit de « radicalisation » ? Est-ce que M. Fenech a organisé des « visites » pour ne pas dire des descentes dans des mosquées où on prêche « l’Islam des caves » ? Non, M. Fenech a préféré organiser ses « visites » dans des communautés pacifiques telles que la communauté des Moulins en Bretagne2 . En 2011, est-ce que M. Fenech était préoccupé par les attentats ou les risques liés à des jeunes qui se « radicalisent ». Non, en 2011, la grande préoccupation de M. Fenech était la fin du monde prévue pour le 21 décembre 2012 et selon ses informations seul un village de l’Aude devait survivre à cet apocalypse3 . Dans la même édition du Figaro, Georges Fenech pense que « les jeunes susceptibles d'adhérer aux thèses radicales sont des milliers ». La question qui se pose est sur quelle base peut-il déclarer que « les jeunes susceptibles d'adhérer aux thèses radicales sont des milliers ». C’est peut-être sur la même base qu’en 2006, alors qu’il était président de la commission parlementaire sur les « enfants et les sectes », il avait déclaré que 80 000 enfants étaient en danger. Ce qui n’a jamais vraiment été signalé, ce sont les contradictions de M. Fenech concernant ce chiffre de 80 000 enfants. En effet, d’interview en interview les chiffres annoncés par M. Fenech étaient variables. Nous vous invitons à voir ce montage des interventions de M. Fenech sur le sujet4 . De plus, en 2006, lors de cette commission parlementaire ont révélé que ce chiffre de 80 000 « enfants en danger » était sans fondement. A voir notre publication5 et la vidéo qui résume les interventions6 . En 2012, lors de la énième commission sur les « sectes » au Sénat, nous avons pu entendre cet échange : « Jacques Mézard, Rapporteur de la Commission d’enquête : Vous parlez d’environ 60 000 enfants qui sont concernés par ces dérives. Vous êtes arrivés à cette constatation comment ? Parce que 60 000 enfants, ce n’est pas neutre quand même. Réponse de Philippe Vuilque (Vice-président en 2006 de la commission parlementaire sectes et enfants) : Alors, en la matière, il n’y a pas de chiffre, on estime …, environ. » Quand M. Fenech déclare « des milliers », nous nous posons la question de savoir d’où vient cette approximation anxiogène qui sert de support à des propositions qui tendent à limiter nos libertés individuelles, voire à créer un « Guantanamo à la française ». Pour finir, dans le même article du Figaro, nous pouvons lire : « Jérôme Léonnet, le chef du service central du renseignement territorial (SCRT, ex-RG), ne dit pas autre chose. Lors de son audition devant la commission Fenech, il a déclaré : « On a connu des cas comparables lorsque l'on a étudié les sectes. » Selon lui, « des profils se dessinent et des situations se recoupent, comme la fragilité des mineurs et l'inquiétude des parents face à la conversion d'un enfant n'ayant pas évolué dans un milieu culturel musulman. » Etrange déclaration de M. Léonnet : « On a connu des cas comparables lorsque l'on a étudié les sectes. » car voici ce qu’écrit Yves Bertrand, patron des RG de 1992 à 2004, dans son livre « Ce que je n'ai pas dit dans mes carnets ... » sur le sujet des « sectes » : « Les complots sectaires au cœur de la République relèvent du pur fantasme journalistique. Je suis descendu un jour à Castellane pour observer de près les célèbres statues du Mandarom. Les membres de cette secte auraient très bien pu figurer parmi les fidèles de l'Église catholique du point de vue de leur rapport au sacré. ». Et il continue ainsi : « en fait, je serais assez favorable à l'abandon du mot « secte », sauf à considérer toutes les dissidences issues du tronc chrétien comme autant de sectes. Le mot a été déformé, il a vieilli et ne correspond plus guère aux réalités d'aujourd'hui. La nomenclature des sectes que les RG avaient établie en 1995 sent définitivement la poussière7 » Peut-être que M. Léonnet devrait consulter l’ancien patron des RG sur le sujet. 4 https://www.youtube.com/watch?v=E4UkV_PWQII 5 http://www.coordiap.com/Document/secte-non-probleme-2011.pdf 6 https://www.youtube.com/watch?v=E4UkV_PWQII 7 http://www.coordiap.com/tribune-libre-sectes-yves-bertrand-9958.htm PUBLICATION CAP LIBERTE DE CONSCIENCE La
sujétion psychologique » une mine flottante juridique
CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction |
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