Ecrivez-nous : CAP LC 117, rue de Charenton, 75012 Paris |
|
contact@coordiap.com | |
|
|||
Il est des « fictions » dont il est bon de se rappeler par les temps qui courent. Entre autres « Le meilleur des mondes » dAldous Huxley, écrit en 1931, alors que le terme mondialisation nétait pas encore à la mode. Cependant, ce concept couvait déjà dans certains milieux élitistes, notamment aux USA et en Angleterre. Cest dailleurs dans un Etat mondial quévoluent les personnages du roman de Huxley. Un monde où lon nétudie plus lHistoire et où les êtres humains sont fabriqués en laboratoire. Dirigé par des castes supérieures, le reste des humains se partage les tâches essentielles au maintien de la société. Considérés comme des « conditions honteuses du passé », le mariage, la maternité et la famille ont complètement disparu. Seul subsiste lacte sexuel, regardé comme une récréation entre partenaires intermittents. Chaque citoyen reçoit sa dose quotidienne et gratuite dune drogue euphorisante, garante de léquilibre de tout lédifice. Bien évidemment, seul un Etat super-centralisé pourrait construire quelque chose dapprochant. Et seule une grande discrétion assurerait le succès de sa mise en place. En ce qui concerne létude de lHistoire, cest déjà pratiquement gagné. Un coup dil sur ce quen apprenaient les enfants au temps de Jules Ferry, comparé à ce quen connaît un universitaire moyen aujourdhui, est très révélateur. Il semble que pour pouvoir tranquillement reproduire certains schémas, « lEtat » nait pas besoin de gens avertis. Ne parlons pas du laxisme vis-à-vis des drogues en général, notamment celles distribuées aux enfants à lécole. Vous savez, celles quon prescrit pour calmer ceux qui abusent des sucres et de la télévision. Quant à la maternité, dans certains films la mode est aux interminables scènes daccouchement. Leur réalisme, le plus souvent exagéré, nest cependant pas tout à fait innocent. Témoin le nombre croissant de femmes qui aujourdhui exigent une mise au monde par césarienne. Plan détudes 21, une dérive qui dépasse lentendement Et comme si média et multimédia ne véhiculaient pas suffisamment de sexe, une innovation scolaire sapprête à dispenser ses bons offices aux tout petits ! Préparé dans lombre et de vieille date, certain volet dun nouveau plan détude pointe à lhorizon. Il émane de la Conférence suisse des directeurs cantonaux de linstruction publique (CDIP) tenue à Berne en septembre 2004 ! A ce sujet, un article du journal Horizons et débats du 6 octobre 2011* révèle cette affaire incroyable, qui a soulevé une vague de pétitions. Selon cet hebdomadaire, un document à « usage interne» du CDIP de novembre 2010 révèle : Alors que des experts de lInstitut pour la pédagogie sexuelle à Uster et du Centre de compétences pour léducation sexuelle à lécole ( ) veulent évoquer au jardin denfants déjà des thèmes déducation sexuelle, des milieux conservateurs sy opposent avec véhémence.******Comme le remarque le journal : les «experts», cest-à-dire ceux qui agissent en faveur de leurs propres intérêts ( ) exigent des cours déducation sexuelle déjà au jardin denfants, cest ce que la CDIP avoue. Par conséquent, les pétitions et les protestations nuvrent pas dans le vide. Une affaire qui nage en plein délire ! Selon Horizons et Débats, une pétition à lencontre de ce projet, encouragée par quatre conseillers nationaux, sest heurtée à un obstacle : Daprès le service juridique de La Poste Suisse, son contenu était considéré comme « pornographique » et « choquant ». Quelle surprise, conclut le journal, ces images ne doivent pas apparaître dans les boîtes aux lettres suisses, mais peuvent être présentées à des petits bonshommes de 4 ans dans les jardins denfants bâlois ! En effet, cette « éducation » utilise des sex boxes (boîtes à jouets de sexe) dont des photographies accompagnaient la pétition. Sans entrer dans les détails, on peut imaginer que si, en des temps aussi permissifs que les nôtres, la Poste suisse considère ces matériaux « pornographiques et choquants » cest quil y a lieu de le dire ! Ces pratiques douteuses coûtent de plus une fortune au contribuable. Toujours selon Horizons et débats : LOffice fédéral de la santé publique a déjà gaspillé sans mandat 1.343.000 francs ( ) Le Centre de compétence du sexe** mandaté pour ces expériences fait partie de la Haute Ecole pédagogique de Suisse centrale. Il est soutenu par la Confédération avec des centaines de milliers de francs. Conclusion A ce sujet, il serait intéressant davoir lavis dassociations dont le but est d'informer et de défendre les intérêts des familles et l'intégrité psychique et physique des individus. Autrement dit les associations de lutte contre les « sectes ». En Suisse cependant, elles ne bénéficient pas de subventions anticonstitutionnelles de la part du gouvernement, comme cest le cas en France. Même si leur spécialité est la défense des victimes des « sectes » le bon sens voudrait quelles se sentent concernées. Ce qui se trame autour de ces écoles relève tout de même dune manipulation psychique et physique. Rappelons que ces « expériences » concernent quand même des bambins de 4 ans ! Sans parler de lingérence exercée dans leurs familles. Question embarrassante sil en est. Mais rien nempêche ces associations denquêter sur une « secte » telle que le Centre de compétences pour l'éducation sexuelle à l'école et qui a réussi à « infiltrer » (pour reprendre une de leurs expressions favorites) la Conférence suisse des directeurs cantonaux de linstruction publique ! F.P. *http://www.horizons-et-debats.ch/ ** En effet le CDIP collabore avec des institutions de sexologie qui ne sont pas de la moindre envergure, notamment : le Centre de compétences pour l'éducation sexuelle à l'école, selon qui: Léducation sexuelle devrait faire partie intégrante de léducation au niveau élémentaire car les enfants sont, dès la naissance, des êtres sexués avec des besoins, des désirs et des expériences sexuelles. http://www.amorix.ch/fr/education-sexuelle/niveau-elementaire/
CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction |