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CAP LIBERTE DE CONSCIENCE Groupe
de travail sur lExamen périodique universel
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Rapport national présenté conformément au paragraphe 5 de lannexe à la résolution 16/21 du Conseil des droits de lhomme. Le présent rapport est un résumé de 29 communications de parties prenantes à lExamen périodique universel. Il suit les directives générales adoptées par le Conseil des droits de lhomme dans sa décision 17/119. Il ne contient pas dopinions, de vues ou de suggestions de la part du Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de lhomme (HCDH), ni aucun jugement ou décision concernant des allégations précises. Les sources des renseignements figurant dans le résumé sont systématiquement indiquées dans les notes et, dans la mesure du possible, les textes originaux nont pas été modifiés. Conformément à la résolution 16/21 du Conseil des droits de lhomme, selon quil convient, une section distincte est consacrée aux contributions de linstitution nationale des droits de lhomme de lÉtat examiné dont laccréditation sest faite en pleine conformité avec les Principes de Paris. Le texte intégral de toutes les communications reçues peut être consulté sur le site Internet du HCDH. Pour établir le rapport, il a été tenu compte de la périodicité de lExamen et des faits nouveaux enregistrés pendant la période considérée. 5. Liberté de religion ou de conviction, liberté dexpression, dassociation et de réunion pacifique, et droit de participer à la vie publique et politique. 47. HRW et lICAAD rappellent que, lors du précédent cycle de lEPU, la France a rejeté des recommandations linvitant à lever linterdiction faite aux élèves de porter des symboles religieux ostentatoires dans les écoles publiques depuis 2004. Ils ont réitéré leurs objections à la loi no 2004-22, quils considèrent comme une atteinte à la liberté de religion. LICAAD relève que la loi a des conséquences disproportionnées sur les communautés musulmane, sikhe et juive. HRW constate que, depuis 2008, la France impose des restrictions supplémentaires à la liberté dexpression religieuse, comme en témoigne notamment la promulgation, en 2011, dune loi interdisant à quiconque de dissimuler son visage en public. LECRI a fait des observations similaires. 48. LICAAD recommande que la France abroge la loi no 2004-22 et établisse une commission indépendante chargée de contrôler lincidence de la loi sur les enfants musulmans, sikhs et juifs. Une analyse des données relatives aux minorités permettrait à la France dadapter ses lois et ses politiques de façon à autonomiser ses ressortissants au lieu dexercer une forme de discrimination à leur encontre. Toute société pluraliste se doit de reconnaître quadopter une approche uniforme revient à se priver de la richesse offerte par la diversité. HRW recommande que la France abroge ou modifie la loi interdisant de se dissimuler le visage dans les espaces publics. 49. Le Bureau européen des droits de lhomme de lÉglise de scientologie (EOHRCS), la Coordination des associations et des particuliers pour la liberté de conscience (CAP) et le Centre dinformation et de conseil des nouvelles spiritualités (CICNS) constatent avec préoccupation que la France continue de suivre une politique répressive envers les religions ou les croyances minoritaires et les nouveaux mouvements religieux, malgré les recommandations qui lui ont été faites lors du premier EPU. Ces organisations décrient le rôle joué par la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). Le CICNS considère que la Miviludes et les autorités publiques continuent à utiliser la notion de «dérive sectaire» à laune dune liste floue et ambiguë de comportements, ce qui leur permet de coller arbitrairement létiquette «sectaire» sur nimporte quelle minorité spirituelle, éducative ou thérapeutique. 50. Le CICNS recommande que la France mette fin à la propagande qui ostracise les minorités spirituelles, éducatives ou thérapeutiques pour examiner toute éventuelle dérive au sein de ces minorités sur la base déléments concrets et de faits tenus pour exacts sanctionnés par le droit pénal, et crée un observatoire de ces minorités qui soit indépendant et compétent. 51. Le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) note la forte présence des minorités visibles dans le nouveau Gouvernement mais regrette que ce chiffre retombe parmi les députés et les élus municipaux. LODVV souligne que bien que les musulmans constituent 10 % de la population, ils ne sont pas représentés au Parlement ni aux niveaux les plus élevés du pouvoir. http://www.ohchr.org/EN/HRBodies/UPR/Pages/FRSession15.aspx Examen périodique universel version anglaise
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