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CAP LIBERTE DE CONSCIENCE Pour
Sciences & Avenir, louverture desprit
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Cest du moins ce que semble penser Olivier Hertel, journaliste « scientifique » à Science & Avenir de novembre 2012. Il y présente son enquête, intitulée, en couverture du magazine, « Les sectes entrent à lhôpital ». Et dans le corps du texte, il prétend apporter « les preuves des risques de dérives sectaires » causées par la présence de « médecines parallèles à lhôpital ». Le lecteur aura beau chercher : nulle trace de la moindre « secte » mais des méthodes thérapeutiques complémentaires, innovantes ou traditionnelles, mais « non validées scientifiquement ». Cest cela que le journaliste « scientifique » nomme « secte ». Le terme de « secte », pourtant, na aucune valeur juridique ni même scientifique, du moins dans le sens dans lequel il emploie ce mot, cest-à-dire mouvement coercitif à visée mafieuse. O. Hertel napporte pas des « preuves » de dérives sectaires, mais des « preuves des risques de dérives sectaires ». La nuance semble faible mais elle est capitale. En effet, elle permet à tous les adversaires des médecines non conventionnelles dagiter le drapeau rouge pour effrayer le bon peuple et favoriser des mesures de répression sans avoir besoin de sappuyer sur des faits avérés, ni encore moins de réels dommages. Non, il suffit de dire quil y a des « risques » pour être entendu. Bien sûr, on ne peut nier lexistence de dérives entraînant des pertes de chance pour les malades ou des dégâts réels dans ces pratiques. Mais elles sont exceptionnelles : quelques affaires par an. En comparaison, les dégâts causés, eux, chaque année ! par la médecine « officielle », par lusage des médicaments « normaux » (et normés !) et par les pratiques médicales iatrogènes, sélèvent à plus de 34 000 morts ! Ajoutons à cela les effets délétères de labus des prescriptions d´antidépresseurs et autres psychotropes... Mais, dans cette affaire, il y a deux poids, deux mesures. Si vous êtes médecin de médecine « officielle » et que vos malades meurent dans vos bras, vous avez la bénédiction des autorités. Les 145 000 morts par le cancer chaque année sont désormais un chiffre statistique qui ne fait pas scandale. En revanche, si vous pratiquez une médecine douce non validée par les autorités, vous risquez la radiation et lopprobre national, même si aucun malade ne sest plaint ! Normal, vous rentrez dans la catégorie des « risques » dits sectaires Combler les manques de la médecine classique Le journaliste de Sciences (!) & Avenir prétend démasquer les « sectes » sinfiltrant dans les hôpitaux et les institutions médicales : reiki, réflexologie plantaire, méthode Louise Bourbeau, sophrologie, traitement Burzinski, compléments alimentaires à base dalgue, fasciathérapie, médecine chamanique, etc. Si des hôpitaux accueillent, très parcimonieusement dailleurs, ces médecines douces, ce nest pas parce quils sont « infiltrés » par des « sectes », comme veut le faire croire Sciences (!) & Avenir. Ils le font en connaissance de cause et parce quil faut bien apporter des réponses aux douloureux manques de la médecine classique. Ils le font avec responsabilité et parce quils ont lesprit ouvert. Il vrai que les autorités ont longtemps failli en laissant sépanouir cette multitude dapproches sans les encadrer un minimum. Aujourdhui, et la presse avec elles, elles surréagissent, les accusant dêtre des « sectes » pour justifier leur répression voire leur interdiction. Mieux vaudrait, comme le propose dailleurs le Centre d´analyse stratégique (CAS) dans sa récente note sur « Quelle réponse des pouvoirs publics à lengouement pour les médecines non conventionnelles ? », créer un label pour ces approches nouvelles. Le CAS comme la Miviludes sont rattachés aux services du premier ministre. Le premier nest quun organe consultatif, la seconde milite dans toutes les administrations et dans les enceintes parlementaires pour diffuser sa vision des choses. Vu la psychose anti-secte entretenue en France depuis des lustres, nul doute que cest la vision « dure » de la Miviludes qui lemportera Voir
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guerre contre les médecines douces sintensifie"
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