Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
line
CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
ONG avec statut consultatif spécial auprès de l'ONU
 

Ecrivez-nous : CAP LC 117, rue de Charenton, 75012 Paris

contact@coordiap.com
 
 
shim  
 

Qui n’entend qu’un son, n’entend qu’une cloche.

Communiqué : 03/04/08
Par CAP Liberté de Conscience

 

 

Quelle valeur donner au rapport 2007 de la Miviludes qui préconise encore et toujours de continuer la lutte contre les « sectes »? Aucune, parce que ce rapport, comme les précédents, ne respecte pas les principes de la présomption d’innocence et du dialogue démocratique.

« Ce cinquième rapport de la mission interministérielle dénonce notamment les "actions de lobbying effrénées" des mouvements sectaires à l'international, pour dénoncer la lutte contre les dérives sectaires menée en France. » Si les minorités de conviction sont obligées de sortir hors de France pour se faire entendre, c’est parce que tout dialogue est impossible à l’intérieur de notre pays. Le débat sur les nouvelles mouvances religieuses a été monopolisé par une poignée d’irréductibles partisans qui refusent de toutes leurs forces d’accepter ce qui va de soi dans les autres pays démocratiques. Ils refusent même d’entendre les sociologues indépendants spécialistes de ces questions.

« Le rapport met aussi l'accent sur le risque sectaire dans le domaine économique. » Tous ceux qui s’intéressent au monde du travail savent que les problèmes humains y prennent une importance capitale. Les cas de suicide de plus en plus nombreux en sont une illustration. En plus des problèmes techniques, les problèmes de communication, de pouvoirs, de motivations y sont de plus en plus à l’ordre du jour et deviennent un facteur important de compétitivité. Et ce n’est pas en refusant systématiquement les apports des nouvelles méthodes psychothérapeutiques testées et validées dans d’autres pays que la situation pourra s’améliorer.

Que dire d’une cour de justice qui ne prendrait en compte que les paroles de l’accusation et refuserait d’écouter la défense ? C’est comme cela que nous voyons la Miviludes. C’est pourquoi CAP Liberté de Conscience demande que la Miviludes donne également la parole aux groupes qu’aujourd’hui elle stigmatise.C’est la condition indispensable à un débat équilibré.

Contact : Thierry Bécourt 06.84.52.76.29

Sommaire

CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction