Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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La Miviludes remise en question.

Communiqué 07/02/08

 

Communiqué : "CAP Liberté de Conscience"

La ministre de l’Intérieur a déclaré lundi 4 février au journal Le Parisien : « vouloir "décomplexer la lutte contre des dérives sectaires" et "assurer la liberté de croyance de tous". Dans la foulée, elle a affirmé que ce n'était "pas à la Miviludes de définir une politique, ni de mener des actions de répression". »

Ses déclarations semblent aller dans le sens d’un changement d’orientation de la politique vis-à-vis des minorités de conviction. Depuis la nomination à la Miviludes de Mr Roulet, la politique de celle-ci s’était orientée vers un durcissement du climat vis-à-vis des mouvements spirituels ou thérapeutiques.

Lors de sa prise de fonction, Mr Roulet déclarait vouloir organiser les pouvoirs publics en vue de procès et d’intensifier le travail de contrôle de la Miviludes. Ce changement de cap avait, à l’époque, provoqué le départ de Nathalie Lucas, sociologue, de la Miviludes. Sébastien Fath avait lui, sur son blog, expliqué pourquoi il refusait d’intégrer la Miviludes, ne voulant pas servir de caution à cette politique.

Il est bon de rappeler que M. Roulet est issu de la Commission consultative du secret de la défense nationale et a fait partie de l'IHESI, Institut des hautes études pour la sécurité intérieure, une institution fortement impliquée dans l'élaboration de la " Liste Noire ", dressée par la commission parlementaire de 1995, ce qui peut effectivement expliquer cette hostilité.

La Miviludes, dans sa forme actuelle, et les officines anti-sectes qui gravitent autour alimentent des campagnes de rumeurs comme lors de la dernière commission d’enquête où des chiffres alarmants concernant les enfants avaient été annoncés.

Pourtant, les déclarations (sous serment) faites par treize hauts fonctionnaires montrent qu’il n’existe aucun problème lié aux minorités spirituelles ou thérapeutiques.

Nous ne pouvons qu’encourager les décisions de la ministre de l’Intérieur de prendre en compte la liberté de croyance loin des phobies et des pressions des officines qui vivent depuis des années au crochet de l’Etat.

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