Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
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 ENQUÊTES

 


MÉDECINES NON CONVENTIONNELLES
&
MONDE POLITIQUE


BILAN DE LA SITUATION EN FRANCE ET DANS LE RESTE DE L'EUROPE

À l'aube de cette année 2007, où chaque citoyen espère pouvoir faire entendre sa voix via les scrutins électoraux des présidentielles et des législatives, la sensibilité des hommes politiques à la situation des médecines non conventionnelles, leur éventuel jugement sur l'impasse dans laquelle se trouve la médecine conventionnelle et d'État (dépenses de santé galopantes, scandales et affaires diverses), devient des plus intéressantes pour les électeurs que nous sommes.


LES MEDECINES ALTERNATIVES DANS LES PROGRAMMES POLITIQUES

À notre grande surprise, le sujet est honteusement inexistant chez la grande majorité des groupes politiques, dont le propos quand il existe se résume à une éventuelle maîtrise des coûts de dépenses de santé.

- aucune référence aux scandales médicaux ou pharmaceutiques, qui pourtant ont défrayé la chronique ces dernières années, aucune allusion aux conflits entre le Conseil de l'ordre ou la Sécurité Sociale et les médecins ayant une pratique non conventionnelle,

- aucune allusion même minime à une clause de conscience ou une possible liberté de choix thérapeutique : la médecine est une, traditionnelle, et surtout non controversée, que l'on prône son versant libéral ou son versant social,

- les propositions sont plus que réduites même dans les groupes politiques sensibles à l'écologie.

C'est encore plus des Verts que vient la surprise : défendant l'écologie, l'agriculture biologique, on aurait pu s'attendre à des propositions concrètes concernant la santé. Pourtant, leur programme santé est très peu développé, se contentant de rappeler qu'il faut passer d'une logique de soin à une logique de santé, en liant santé et environnement.

Signe encourageant, pourtant, quelques membres issus de leur " Commission santé " ont initié et réussi le 28 octobre 2006 le premier " Colloque pour une médecine écologique ", à l'instigation de Christian Portal, avec le soutien du Maire du 2ème arrondissement de Paris, Jacques Boutault. Mais comble de l'ironie, les Verts ont refusé leur soutien à cette démarche écologique en matière de santé !

Ce colloque a abouti à la création du collectif ACECOMED (ACt for ECOlogical MEDicin) et à la rédaction de son "Manifeste pour une médecine écologique", à vocation européenne (Christian Portal, 88 rue de Videlle, 78830 Bullion -http://www.acecomed.org/). ACECOMED a l'ambition de promouvoir tout ce qui peut contribuer au maintien d'un équilibre de santé individuel et collectif, dans une véritable attitude écologique.

Le manifeste reprend les données de l'Appel de Paris signé à Paris le 7 mai 2004 par plusieurs dizaines de personnalités scientifiques de renommée mondiale. Cette déclaration internationale dénonçait les dangers mortels de la pollution chimique,responsable de millions de morts dans le monde (http://www.artac.info/static.php?op=AppelPremPage.txt&npds=1), et s'ouvre cette année sur le "Pacte écologique" de Nicolas Hulot, et sa proposition au futur président de la République (http://www.pacte-ecologique-2007.org/nicolas-hulot/pdf/presentation_pacte_eco.pdf).

ACECOMED a déjà obtenu le soutien de Paul Lannoye, député européen honoraire, fort impliqué dans le texte européen de 1999, et de Gilles Eric Seralini, Professeur de Biologie Moléculaire à l'Université de Caen, Président du Conseil Scientifique du CRII-GEN (Comité de Recherche et d'Information Indépendantes sur le Génie Génétique).

Le manifeste interpelle sur le fait qu'en terme d'écologie, la médecine doit être repensée tout autant que l'agriculture ou l'industrie, et qu'il apparaît indispensable de soutenir les thérapeutiques non conventionnelles, tout comme les chercheurs qui orientent leurs recherches dans ces voies.

Le manifeste peut-être téléchargé ici: Manifeste Sant eco

ou signé en ligne sur le site de ACECOMED: www.acecomed.org

Une initiative qui demande à être soutenue, et une bouffée d'air pour ceux qui oeuvrent pour la reconnaissance d'une complémentarité des pratiques médicales, et de leur libre accès !

Parallèlement, c'est un vrai bonheur que de voir apparaître et grandir depuis 2004 un nouveau groupe (LA FRANCE EN ACTION) dont les propositions s'appuient sur les thèmes de la liberté vaccinale, l'agriculture biologique, la reconnaissance des thérapies alternatives et complémentaires, la coopération de la médecine conventionnelle et de la médecine alternative, le libre choix thérapeutique dans le respect des choix propres de vie. Une nouvelle confirmation de l'existence des créatifs culturels !

Pour en savoir plus : http://www.lafranceenaction.com/charte/charte.htm

Ce mouvement tout frais émoulu annonce un programme qui émerge du lot par ses propositions, et nous sort enfin d'une politique qui prône la dichotomie... donc la séparation. Jean-Marc Governatori est le seul candidat qui s'engage sur le respect des principes de la République, et surtout sur les libertés définies par la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen français et européen, dans ses dimensions culturelle, économique, éducative, politique, sociale et spirituelle.... sans oublier le respect de la liberté de pensée et de la liberté d'expression ! En bref, il s'agit de valoriser la diversité dans tous ses aspects, dans une recherche d'un consensus qui n'impose pas une pensée unique (donc séparatrice), mais la reconnaissance de chaque homme, porteur de conscience, dans ses particularités, avec une vision holistique (http://www.lafranceenaction.com).

Jean-Marc Governatori ne peut que séduire tous les défenseurs de l'agriculture biologique et des médecines non conventionnelles, tout autant que les membres des minorités spirituelles, trop souvent méprisés ou discriminés, tous revendiquant la même reconnaissance et le droit à la parole. Face à la popularité grandissante de cette candidature, on gage qu'il va très vite falloir que les autres candidats s'alignent, et se préoccupent de proposer eux aussi des réponses à ces questions primordiales de société. On peut en effet imaginer que les revendications portées sur le devant de la scène par
M. Jean-Marc Governatori vont devenir tout à coup un réel enjeu politique, poussant les politiques à s'éveiller enfin aux réalités vitales de leurs électeurs.


LES REALITES PASSEES SOUS SILENCE

Cette réalité est qu'on ne peut plus ignorer les soubresauts qui agitent régulièrement le monde médical, rendant plus obsolètes les lois qui le régissent, et plus nécessaires une harmonisation juridique européenne :

- augmentation des contraintes et des pressions économiques sur les médecins, légitimées par le déficit incontrôlé de la sécurité sociale,

- suppression de nombreux médicaments (ou leur remboursement), insuffisamment rentables,

- contrôle reconnu des pratiques de prescription sous dépendance des laboratoires pharmaceutiques,

- scandales liés à la toxicité de divers médicaments ayant passé avec réussite la barre des AMM (Autorisations de Mises sur le Marché),

- nombreuses affaires révélant le déclenchement de maladies auto immunes conséquences de vaccinations, ayant ouvert droit, pour trop peu d'entre elles cependant, à des indemnités,

- attaques régulières et en croissance exponentielle par les organismes anti sectes (UNADFI, MIVILUDES...) des médecines non conventionnelles, poursuites des médecins qui revendiquent leur utilisation par leurs Conseils de l'Ordre...

La multiplicité des problèmes rend d'autant plus inquiétante l'absence de réponses données par nos hommes politiques. La situation française se voudrait-elle une exception ?


UN MOUVEMENT MONDIAL EN FAVEUR DES MEDECINES ALTERNATIVES

Depuis de nombreuses années, l'OMS prône l'acceptation pleine et entière des médecines traditionnelles - acupuncture, phytothérapie, homéopathie, ostéopathie, médecine chinoise et indienne, ayurvédique, etc. - réhabilitation juste des connaissances ancestrales, dont beaucoup ont déjà fait la preuve de leur efficacité, et réponse parfaite à l'emballement des dépenses de soins. Plus, l'OMS se donne pour mission de favoriser les échanges scientifiques pour ces médecines dans tous les pays et surtout " d'obtenir de ces pays que chaque citoyen ait le droit d'opter pour la médecine de son choix ". L'OMS consigne d'ailleurs, dans ses rapports consécutifs à son congrès de 2000 à Pékin, que dans les pays ou les médecines traditionnelles et naturelles ont été homologuées, le budget médical est bien inférieur à celui des pays n'utilisant que la médecine chimique. Mais... les représentants de la France sont restés étonnamment muets au cours de ce congrès. http://ase.ouvaton.org/UNACS2.htm

En 1992 aux Etats-Unis, les autorités fédérales ont créé un bureau des médecines alternatives, chargé d'effectuer des recherches sur ces médecines, de vérifier les résultats, de les publier et de les diffuser. En 1997, ce bureau a été doté d'un budget de 12 milliards de $. Des universités de médecine naturelle ont été créées (Bastyr, Connecticut) et les plus grandes facultés de médecine américaines ont des cycles de médecines non conventionnelles (Harvard, Stanford, Georgetown). Enfin des cliniques et hôpitaux publics pratiquent ces médecines (comté de Seattle, San Francisco et l'ensemble de la Californie). On recense chaque année une moyenne de 400 millions de consultations de médecine alternative.

L'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe encourage l'émergence des médecines différentes, et la complémentarité des pratiques. Il suffit pour s'en convaincre de reprendre les textes européens, et notamment la résolution 1206 de 1999:

http://www.coordiap.com/Document/resolution1206.doc


METTRE FIN A UNE REGRETTABLE EXCEPTION FRANCAISE

On sait trop bien la résistance française à appliquer jusqu'alors de tels conseils, et l'on attend donc avec d'autant plus d'impatience la mise en route des deux campagnes électorales, pour témoigner de l'émergence d'une nouvelle conscience politique dont Jean-Marc Governatori semble vouloir se faire le porte-parole.

Pour la première fois, nous aurons donc tous l'opportunité d'exprimer officiellement notre mécontentement que nos revendications soient ignorées, notre colère d'être méprisés, notre rébellion face aux accusations et condamnations injustes ; arrive le temps d'affirmer nos choix, et de les voir se concrétiser : ne manquons pas cette superbe opportunité !

Dr Roselyne Morel

 

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