CAP
LC 2008
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ENQUÊTES Fecris,
Ccmm, Unadfi et le Premier ministre
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Le Premier ministre et les associations anti-sectes Le territoire français compte trois grandes associations anti-sectes : la Fecris, le Ccmm et lUnadfi. Toutes trois dépendent des fonds publics et obtiennent régulièrement le soutien financier du Premier ministre. La FecrisTout dabord, il faut rappeler que la Fecris est une association française de loi 1901 qui a obtenu de la part du Conseil de lEurope de lONU un statut dORGANISATION NON GOUVERNEMENTALE. Alors que depuis sa création, la Fecris vit exclusivement des fonds du Premier ministre. Lannée 2010 néchappe pas à la règle comme le montre le document ci-dessous.
La question reste : Comment peut-ont être une organisation non gouvernementale financée à 100 % par un gouvernement ? A quoi servent les fonds de la Fecris ? Dans le rapport dactivités de la Fecris, on peut lire à la page 10, que ces fonds servent au colloque annuel quils organisent dans un pays européen. Bien sûr parmi les associations invitées à ce colloque on retrouve lUnadfi, le Ccmm et la Miviludes, qui est directement sous le Premier ministre. On peut se demander si finalement la Fecris ne sert pas de cheval de Troie à la politique française contre les minorités spirituelles ? Par exemple, pour le colloque de 2010 à Londres, qui est cité dans le rapport dactivités que nous publions(1), nous retrouvons parmi les intervenants M. Fenech (Miviludes), M. Jacques Miguel (président du Ccmm) et Mme. Catherine Picard (présidente de lUnadfi). (2) En fait, ce lien entre la Fecris et la France date de sa création. Dans le numéro 41 de la revue de lUnadfi Bulles, on peut lire la chose suivante parmi les propositions de lUnadfi adressées au Maire de Lille lors dune conférence : « Aider lUnadfi à mettre en place, comme elle en a reçu la mission, la fédération européenne ou internationale » (3) La question que lon peut se poser : qui a donné cette mission qui consiste à mettre en place une fédération européenne à lUnadfi ? Le CcmmDans le document ci-dessous, nous constatons que cette association « anti-sectes » bénéficie elle aussi des fonds du Premier ministre. Comme la Fecris et lUnadfi, cette association est financée à 80 % par les fonds publics. Pour lactivité 2010, cest 74 448 euros, dont 20 000 du Premier ministre, reçu par le Ccmm via les administrations pour un montant total de 103 880 euros. Pour le Ccmm, voir aussi le rapport dactivité 2010 que nous publions.(3) LUnadfiNous avons largement déjà traité le sujet du financement de cette association par les fonds publics avec la brochure : Les fonds publics sont-ils utilisés dans l'intérêt général ? Le document ci-dessous montre que lUnadfi vit toujours des fonds publics dont 85 000 euros qui proviennent des caisses du Premier ministre.
(2) Liste des intervenants au colloque de la Fecris 2010 ( source : site de la Fecris) (3) Bulle n°41
(4) Ccmm rapport d'activité 2010
En savoir plus : La loi sur le libre accès aux documents administratifs
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