Les
discriminations religieuses en France prennent parfois des chemins étonnants.
Deux cas révèlent une de ces formes que l’on soupçonne
à peine : le bail.
La première
espèce que nous publions est une discrimination subie par deux églises
Haïtiennes. Condamnée en première instance par le Tribunal
de Grande Instance de Nanterre, l’association Eglise Evangélique
de Salem, l’arrêt rendu le 20 septembre 2010 par la 4ème
Chambre de la Cour d’appel de Versailles leur a rendu justice.
Le deuxième
cas est l’Eglise des rachetés de Dieu. Il a fallu également
aller en Appel pour que justice soit rendu. Ce cas sera publié ultérieurement.
Cette discrimination
religieuse ordinaire révèle le plus grave problème
d’une société qui n’arrive plus à donner
au bien religieux une place supérieur au pain. Or l’homme ne
vit pas de pain seulement disait Jésus, mais de toute parole qui
sort de la bouche de Dieu.
Ou entendrait-on
la parole qui sort de la bouche de Dieu si les Eglises ne s’ouvrent
en France que pour mourir.
Dominique
Kounkou
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