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CAP Liberté de Conscience - novembre 2010

ANTICANCER – Prévenir et guérir grâce à nos défenses naturelles
par Gilles Carat janvier 2011

 

 

anticancer CAP LCANTICANCER – Prévenir et guérir grâce à nos défenses naturelles. David Servan-Schreiber.

« J’ai toujours pensé que le seul problème de la médecine scientifique, c’est qu’elle n’est pas assez scientifique. La médecine moderne ne deviendra vraiment scientifique que lorsque les médecins et leurs patients auront appris à tirer parti des forces du corps et de l’esprit qui agissent via le pouvoir de guérison de la nature. » Pr René DUBOS, Université Rockefeller, NY, US.

« Il est difficile de faire comprendre quelque chose à quelqu’un lorsque son salaire dépend du fait qu’il ne comprenne pas. » Upton Sinclair

« Nous sommes paradoxalement victimes des formidables succès de la médecine occidentale : la chirurgie, les antibiotiques, la radiothérapie sont des avancées extraordinaires, mais qui nous ont fait oublier le pouvoir de guérison propre au corps. » David Servan Schreiber

NDE : Ce livre est intéressant par sa démarche même. Les options préconisées par l’auteur sont bien sûr sujettes à débat, cependant l’itinéraire même de l’auteur issu du milieu scientifique pur et dur, et le mode de distribution de ses livres (grandes surfaces) sont le signe encourageant d’un changement radical d’approche du problème, plus sensible sans doute aux États-unis qu’en France.

Itinéraire et naissance d’une seconde vocation

Jeune chercheur scientifique français, psychiatre, David Servan-Schreiber est issu de l’establishment politique et immergé dans l’establishment scientifique. A 31 ans, il rêve d’une brillante carrière et se lance tout jeune dans un projet de pointe sur l’imagerie du cerveau (IRM), lorsque ses confrères découvrent au cours d’une expérience – dans son propre laboratoire – qu’il est atteint d’un cancer au cerveau, une affection souvent mortelle à l’époque (1993). Il cherche tout d’abord réconfort dans le monde scientifique, et apprend que Stephen Jay Gould, grand spécialiste de l’évolution aujourd’hui disparu, frappé à 40 ans d’un cancer de l’abdomen, en a réchappé, en s’accrochant entre autres à l’idée que lorsqu’on prédit un pronostic fatal de « 2 ans en moyenne », il ne s’agit que d’une moyenne statistique, et tous les statisticiens savent que le « côté droit » de la courbe de fréquence s’étale en longueur. En d’autres termes, une petite minorité déjoue largement les « moyennes » numériques. « Les statistiques sont une information, pas une condamnation » écrit le célèbre chercheur.

D’ailleurs, si l’on quitte les « moyennes » et que l’on étudie la réalité sur le terrain, on a constaté que les patients du centre Commonweal en Californie, qui apprennent à vivre avec le cancer par la connaissance de soi, le yoga, la méditation, en se nourrissant avec des aliments qui luttent contre le cancer et en évitant ceux qui favorisent le cancer, vivent plus longtemps que les patients ordinaires, preuve que le style de vie influe sur la maladie. Une étude menée sur deux groupes de malades atteints du cancer de la prostate montre également une régression de la tumeur (sans nécessité de chirurgie) chez tous les patients, choisis au hasard, qui ont adopté un certain style de vie approprié – en proportion exacte de leur adhésion plus ou moins stricte au programme -, alors que les membres de l’autre groupe ont souvent subi une progression de la tumeur, avec quelques interventions chirurgicales nécessaires. On avait mesuré également que le sang des patients du premier groupe était 7 fois plus capable de combattre les cellules cancéreuses. Une réhabilitation pour ces méthodes, jugées farfelues ou superstitieuses il n’y a guère !

La vie de DSS (David Servan Schreiber) bascule peu après l’annonce de sa maladie. Lui, l’ultra rationnel qui se moquait des livres sur le bouddhisme, prend soudain conscience de la vie, il découvre littéralement les personnes qui vivent autour de lui, loin des calculs de laboratoires. Il laisse tomber la « science pour la science », réalisant que beaucoup de ces travaux n’aident pas réellement à guérir ou soulager la souffrance – offrant surtout à leurs auteurs renommée, honneurs et carrières lucratives. « Nous avons tous besoin de nous sentir utiles à autrui » pense-t-il par exemple. Ainsi, à un jeune déclassé marginal et délinquant, atteint d’un cancer, qu’il assiste dans les 6 derniers mois de sa vie, il préconise de se rendre utile. A sa surprise, le jeune décide de retaper le toit d’une église proche : il est alors adopté par la communauté qui lui prodigue ses encouragements. Sur son lit de mort, il confie à DSS : « Vous m’avez sauvé la vie ! ». Une grande leçon d’humanité.

Plongée dans la genèse du cancer


DSS ne rejette pas pour autant les résultats de la recherche, surtout lorsqu’elle explique le mécanisme exact de la genèse, de l’alimentation et de la propagation du cancer. En ce domaine, des progrès clé ont été faits dans les 15 dernières années qui sont en train de révolutionner l’approche des traitements (pour les esprits les plus éveillés).
Ce qu’il retient des recherches récentes, c’est l’évidence que le cancer tire profit des mécanismes du corps pour croître. En effet, le corps possède déjà le mécanisme de l’inflammation qui permet de réparer les tissus endommagés : grâce à ce phénomène, le corps créée et multiplie les vaisseaux sanguins pour apporter les globules blancs tueurs et les nutriments réparateurs. Une fois la zone remise en ordre, le mécanisme se désactive. Le cancer va donc créer – ou tirer parti - d’une inflammation pour pouvoir s’alimenter, évacuer les déchets et croître, mais sans la désactiver. L’inflammation est alors un véritable cheval de Troie utilisé par le cancer. Si l’on s’attaque à ce mécanisme parallèlement à toute autre thérapie conventionnelle, on doit pouvoir limiter ou arrêter la croissance du cancer.

D’autre part, on a découvert (par hasard) l’incroyable plasticité et puissance du système immunitaire. Un chercheur a injecté à une souris 100 fois, puis mille fois, puis un million de fois la dose mortelle de cellules « S180 », des cellules qui aident la tumeur à doubler toutes les 10 heures. La souris résista, y compris lors d’une injection de 10% du poids de son corps. Bien plus, la descendance de cette souris était également immunisée (certaines développaient la tumeur, puis celle-ci « fondait » littéralement en quelques jours) ! Il s’agit entre autres de l’action des cellules « NK », les tueuses de cellules cancéreuses. Or, on a observé dans un groupe de femmes atteintes d’un cancer du sein, en prélevant lesdites cellules, que certaines réagissaient très bien en éprouvette et d’autre pas du tout ou faiblement. Ceci se traduisait fidèlement en grandeur nature, les unes résistant au cancer et les autres non.
On découvrit également par recoupement que certains individus hébergent des cancers à l’état latent, mais que leur système immunitaire les contient. En effet, si l’individu en question donne un organe, le receveur peut « attraper » le cancer du donneur, car son système immunitaire à lui n’est pas aussi résistant (cas réels constatés rétroactivement).

La rechute

Après avoir été « complètement guéri » par la « médecine » seule, DSS reprend sa vie de chercheur surbooké, mangeant souvent à la hâte comme il peut. Une vieille indienne voyante lui a bien prédit une rechute, mais il n’y croit pas, jusqu’au jour où on lui annonce une rechute. Là, il commence à s’intéresser au « terrain », c’est à dire au corps et à ses défenses ou faiblesses. Médecin lui-même, il constate l’extrême variété des approches conventionnelles, qui comportent toutes des effets secondaires importants, et commence à s’intéresser à d’autres approches. L’un de ses collègues chercheur de l’université Cornell a, en désespoir de cause essayé de guérir un ami atteint d’un cancer du pancréas (déclaré incurable) par des recherches documentaires sur l’alimentation, lui a conseillé un régime par téléphone et cet ami a guéri ! La voie est tracée.

Les facteurs clés pour lutter contre le cancer

DSS entreprend alors des recherches, et contribue même à la création d’un centre de soins par méthodes alternatives à Pittsburg (Etats-unis). En conclusion, il sélectionne trois facteurs principaux sur lesquels on doit (et peut) agir :
- L’inflammation. On constate que les cancers se développent prioritairement dans les zones d’inflammation chronique, comme les poumons (tabac). Or pour bloquer le principal agent inflammatoire, la cytokine « NF-kappaB », de nombreuses molécules naturelles existent déjà, comme le thé vert, voire même certains éléments présents dans ... le vin rouge, ce qui n’empêche pas les laboratoires de lancer une véritable course aux « nouvelle molécules ». Il faudra donc connaître les aliments et éléments qui favorisent ou bloquent l’inflammation. - De même, DSS conclut que le mécanisme inflammatoire est étroitement lié au stress. Celui-ci active la sécrétion de la noradrénaline et de la cortisone qui stimulent les facteurs d’inflammation pour « parer » à toute maladie.

- Enfin il faut limiter « l’angiogenèse », ou création de nouveaux vaisseaux sanguins. En 1994, un chirurgien, après 20 ans de mépris et d’ostracisme de la part de la communauté scientifique, a découvert l’angiostatine, un corps qui bloque la création de vaisseaux sanguins dans la zone de la tumeur, sans toucher aux vaisseaux ou cellules normaux. Cette absence de dommages collatéraux lui donne l’avantage sur la chimiothérapie, cependant son utilisation sur les humains se révèle relativement décevante par rapport aux résultats sur les souris et comporte d’autres effets secondaires. Ceci semble orienter les recherches vers des moyens plus naturels de blocage de ce phénomène.

Importance de l’environnement

De toutes évidences, l’environnement et le style de vie sont prépondérants dans la genèse du cancer. Ainsi, la fréquence des cancers est 9 fois plus élevée dans les pays « occidentaux » que dans les pays asiatiques, cependant les asiatiques immigrés dans les pays occidentaux retrouvent les mêmes taux de fréquence. Cet environnement est tellement important que, par un contre-exemple, on attribue la quasi-disparition du cancer de l’estomac en Occident aux progrès et à la connaissance de la chaîne du froid, et à la forte diminution de la consommation de produits conservés par les moyens traditionnels (salaison). Or, non seulement l’environnement contribue très largement à l’apparition du cancer, mais il favorise également sa propagation.
On peut rappeler que nos gènes sont les mêmes qu’il y a des centaines de milliers d’années. Ils ont été constitués en adéquation avec un certain environnement et une certaine nourriture, fort différents de notre nourriture actuelle. Trois sources nutritionnelles semblent concentrer la majorité des facteurs pro-cancers :

Le sucre raffiné

Les farines blanches (y compris riz blanc, etc.)

Certaines huiles végétales

Ces trois sources n’existaient pas autrefois et ne contiennent aucune protéine, ni aucun des minéraux ou acides gras oméga-3 essentiels aux fonctions de l’organisme, mais alimentent directement la croissance du cancer. Ainsi, de 1830 à nos jours, la consommation de sucre d’un américain moyen a été multipliée par 35 !!! La consommation de sucre et de farine blanche provoque la libération d’insuline, qui elle-même libère une autre molécule (IGF) qui stimule la croissance des cellules ; l’insuline et l’IGF sont également des facteurs d’inflammation.

Or, sans attendre de nouveaux médicaments, la simple réduction de la consommation de sucres et de farines blanches provoque des effets très rapides et souvent visibles (peau, acné). D’autre part, beaucoup d’aliments préparés ont été envahis par le fructose (sirop de maïs), qui est un véritable agent cancérigène à lui tout seul, ne pouvant pas être absorbé par l’insuline. Les cancers du côlon, de la prostate, du pancréas, du sein et des ovaires sont directement liés à l’indice glycémique élevé de l’alimentation (provoquant des taux de fréquence jusqu’à 7 fois, voire 9 fois plus élevés chez les sujets ayant une alimentation fortement glycémique). Le pain multi-céréales et les substituts de sucre comme le stevia, le sirop d’agave seraient conseillés – mais pas le miel ou le sirop d’érable. Les fruits non sucrés peuvent être consommés à volonté. Et le chocolat (noir) n’est pas déconseillé !

Pour les occidentaux, la malbouffe contribue fortement à la fréquence des cancers et surtout celle des animaux (consommés sous forme de boeuf, oeufs, lait, etc.), ceux-ci étant de moins en moins soumis au régime naturel pour lequel ils sont faits (herbe, etc.). Il en résulte un très gros déséquilibre entre oméga3 et oméga 6 (souvent 15 x trop fort, contre un rapport idéal de 50% / 50%). Ce déséquilibre stimule l’inflammation et la croissance des cellules. De même, une nouvelle hormone utilisée pour accroître la production de lait, et qui se retrouve dans nos assiettes, favorise la genèse et la prolifération des cellules cancéreuses. Les substituts au beurre, les fameuses huiles hydrogénées, ont également créé de gros déséquilibres – jusqu’à un rapport oméga3-oméga6 de 1 / 70 ! Ceux-ci sont utilisés en particulier dans les repas casher qui interdisent certaines associations, mais aussi dans la plupart des plats préparés : quiches, chips, etc., sans compter les épaississants, conservateurs et stabilisateurs. Sur près de 75 000 additifs utilisés dans l’alimentation occidentale, près de 10% sont considérés comme cancérigènes. Certes, pas aux doses où chacun de ces éléments est absorbé, mais comment mesurer l’effet cumulatif de tous ces agents présents par dizaines dans l’assiette ?

Or il suffirait de peu pour rétablir la situation, car en insérant seulement 5% d’huile de lin dans l’alimentation des animaux, on pourrait rééquilibrer de façon acceptable le rapport oméga3-oméga6 des animaux (et du lait, oeufs, etc.). D’autre part, l’élevage à grande échelle d’animaux de consommation étant dévastateur pour l’environnement (déforestation, gaz à effet de serre, grande consommation et pollution de l’eau, etc.), tout porte à diminuer la consommation de viandes rouges, souvent imprégnées de surcroît d’hormones et de pesticides.

Et le bio ? Des études sur des groupes témoins mangeant « bio » ou pas ont montré des différences flagrantes : les enfants qui ne mangent pas bio ont 4 fois plus de pesticides dans leurs urines que les autres, ce phénomène étant directement réversible dès qu’ils changent d’alimentation.

Deux classes d’aliments

Ainsi, il existe des aliments qui favorisent l’initiation, la promotion et la propagation de la tumeur et d’autres qui les préviennent ou combattent. Si l’initiation de la tumeur dépend du terrain (gènes, toxines, radiations), la promotion (transformation des cellules en tumeur effective) dépend essentiellement des conditions environnantes, l’alimentation semblant prépondérante. Par exemple, les asiatiques ont autant de micro-tumeurs que les occidentaux, mais en général celles-ci ne se développent pas. Tout ceci avait été proclamé par des chercheurs dès le XIXè siècle, mais leur voix a été étouffée ou perdue dans la course aux médicaments.

Il est clair que le régime alimentaire occidental est le régime idéal de croissance des cancers. A l’inverse, bien au-delà des minéraux, vitamines et anti-oxydants bien connus, il existe de très nombreux composés phytochimiques, connus ou pas, utilisés par les plantes pour se protéger des agressions, du soleil, qui constituent de véritables mines de remèdes.
Parmi les aliments qui bloquent la propagation du cancer, on trouve le thé vert (non fermenté, à la différence du thé noir). Il est particulièrement efficace lorsqu’il est associé au soja, notamment pour les cancers du sein et de la prostate. Le soja lui-même, s’il est consommé à des doses nutritionnelles (et non sous forme de concentrés d’isoflavine) semble avoir un effet réducteur surtout pour les cancers du sein et de la prostate. Le soja sous ses différentes formes (tofu, miso, yaourt de soja, graines germées) serait également efficace contre l’angiogenèse.

De même, le curcuma, consommé régulièrement par les indiens, notamment dans les plats aux curry, mais également dans la médecine ayurvédique, est l’ingrédient anti-inflammatoire le plus puissant, forçant également les cellules cancérigènes à mourir. Il est utilisé également en Chine, au Tibet et au Moyen Orient depuis 2000 ans. On s’aperçoit que bien souvent,la sagesse ancestrale a très largement précédé la science. Absorbé en gélules, le curcuma n’est pas très efficace, mais mélangé au poivre (comme dans le curry), sa puissance est multipliée par 2000 ! Et l’on sait qu’il ne produit pas d’effets secondaires grâce à 2000 ans de tradition culinaire ! Dans certains hôpitaux américains, les champignons tels que le shitaké, le maïtaké font partie du menu dans les centres de chimiothérapie, car ils stimulent l’activité des globules blancs, y compris au sein de la tumeur. Sans aller si loin, la pleurote semble stopper la prolifération des cellules (du moins en culture).

Concernant l’angiogenèse, 95% des substances de laboratoires permettant d’arrêter la croissance des vaisseaux sanguins se révèlent trop toxiques sur les humains. Un chercheur canadien a toutefois découvert que les fraises, framboises, noisettes et noix contenaient beaucoup mieux – sans effets secondaires. Ces fruits n’ont heureusement pas été brevetés, mais l’acide ellagique qu’ils contiennent ont plusieurs autres effets bénéfiques (blocage des produits toxiques extérieurs, détoxifiant, etc.) Les cerises, myrtilles, la cannelle et le chocolat noir provoquent également des effets très bénéfiques, notamment les myrtilles contre le cancer du côlon.

Et si, en 2001, l’industrie pharmaceutique s’est enthousiasmée pour le Glivec, un médicament capable de bloquer la croissance du cancer, on peut trouver des agents similaires dans les herbes et épices (menthe, romarin, thym, marjolaine, origan, basilic), riches en huiles essentielles de terpène, qui bloque ou tue les tumeurs. Idem pour le persil !A la différence des nouvelles thérapies « ciblées » qui agissent sur une étape du mécanisme moléculaire, les aliments cités agissent quasiment sur toutes les phases de l’initiation, de la promotion et de la propagation du cancer. La synergie des repas peut même augmenter ces effets bénéfiques. Par expérience, les souris soumises à un régime comprenant du sélénium, de la vitamine C, A, et du magnésium - simultanément - échappaient à un certain type de cancer à 90%, alors que le groupe témoin succombait à 100%.

L’autre bonne nouvelle, c’est que lorsque l’on mange les bons légumes, même s’ils sont pollués aux pesticides, etc., leur effet bénéfique semble l’emporter sur l’effet négatif.

En résumé, il suffit de restaurer le vieux principe d’Hippocrate : «  que ton alimentation soit ton traitement, et ton traitement ton alimentation », principe que les médecines africaines, ayurvédiques et chinoises n’ont pas cessé d’appliquer. Or, les principaux manuels médicaux qui servent de référence en Occident ne disent pas un mot de l’alimentation ! Bien plus, certains centres de traitement conventionnel du cancer recommandent carrément aux patients de manger des pâtisseries, milk-shake, des petits gâteaux et pain blanc, tous aliments pro-inflammatoires ! Par exemple, l’auteur note qu’il n’y a pas une seule page, sur les 97 pages d’une brochure pour les patients, concernant les aliments favorisant l’arrêt ou la régression du cancer ! Interrogés, les meilleurs cancérologues avancent des arguments du type « si c’était vrai, cela se saurait ! ». Leur information provient de la faculté de médecine (études), des revues d’information médicales et des visiteurs médicaux, qui ne passent pas pour des épiciers ni des importateurs de fruits et légumes.

L’auteur, lui-même médecin, avoue qu’avant de s’intéresser à ce sujet après sa maladie, il en savait moins qu’un lecteur moyen de Elle et privilégiait toujours comme ses collègues l’approche médicament : un problème, un médicament, sans changer le mode de vie. Cette « culture » est renforcée par l’action de deux lobbies : le lobby pharmaceutique et le lobby agro-alimentaire, qui tous deux pensent avoir intérêt à ce que rien ne change.L’auteur effectue de fréquentes synthèses et résume les mécanismes et catégories d’aliments en de nombreuses planches et dessins.

Le mental à la rescousse

Des expériences montrent que le stress, et plus encore la réaction aux facteurs de stress sont un facteur majeur de résistance ou de précipitation du cancer. L’auteur cite des cas de malades gravement atteints, condamnés à très court terme, qui ont fait régresser leur cancer et ont guéri définitivement à la suite d’une pratique assidue de la méditation. Ce genre d’expériences, études et témoignages, quand bien même elles étaient présentées par des chercheurs bon teint, étaient souvent accueillies il n’y a guère par des « Vous ne croyez pas à toutes ces conneries ? » de la part des chercheurs « patentés ». D’autres fustigeaient « les foutaises californiennes à l’eau de rose » - avant de recourir à ces mêmes « foutaises » et « conneries » avec succès, une fois qu’ils sont eux-mêmes touchés et « condamnés » par leurs propres pairs « scientifiques ». En 1989, un chercheur cherchant à prouver que les facteurs psychologiques n’avaient aucune influence sur la maladie découvrit exactement le contraire : un groupe de femmes plus ou moins condamnées ayant suivi des réunions collectives de parole, etc. pendant un an avait survécu trois fois plus longtemps qu’un autre groupe témoin, à pathologie égale. A l’inverse, certaines études montreraient que le fait d’être soumis à un choc /perte sévère multiplierait les risques de cancer par neuf ! Comme il s’agit souvent de réactivations d’autres traumatismes plus anciens, on peut contourner la difficulté simplement en retrouvant le goût à la vie, témoin le cas cité d’une femme qui se mit à écrire un livre sur le traumatisme récent qui lui donnait des idées suicidaires ... et reprit ainsi goût en la vie, ce qui stabilisa ses marqueurs de cancer.

Tout cet aspect mental est connu depuis des temps immémoriaux, comme le remarquait Jung, dans les grandes traditions chamaniques que l’on retrouve sur tous les continents. Et ceci est corroboré par les études récentes des neurosciences qui considèrent actuellement que la « biologie de l’esprit » comprend non seulement le cerveau, mais également tout le système d’informations du corps et le système immunitaire.

Lui-même psychiatre, DSS a découvert pour lui-même les bienfaits de l’EMDR (une technique qui permet de décharger les souvenirs traumatiques), et a commencé à l’utiliser sur ses patients dont on soupçonnait une cause psychosomatique. Il expose également ses expériences et découvertes dans le domaine de la méditation, la récitation du rosaire et des mantras, etc., souvent accompagnées de « mesures scientifiques », et relate nombre d’expériences similaires effectuées par différents thérapeutes concernant tout ce qui peut permettre de rééquilibrer et de renforcer la force vitale. Des études montrent que beaucoup de ces pratiques agissent favorablement sur les facteurs du cancer, à savoir l’inflammation, le système immunitaire et un meilleur contrôle du taux de sucre dans le sang.

Bien plus, certains patients qui ont commencé ce genre d’activité à titre purement curatif ont non seulement guéri, mais disent remercier le ciel d’avoir eu ce cancer, car leur optique sur la vie a radicalement changé grâce à ces pratiques spirituelles ou mentales.

Cependant, on ne peut éloigner la mort à tous les coups, elle fait partie intégrante ... de la vie. L’auteur donne alors beaucoup d’exemples tirés de son expérience concernant l’importance de ne pas l’évacuer totalement, de savoir en parler et de se l’approprier comme une étape où, paradoxalement, on peut apporter aux autres, telle cette enseignante retraitée proche de la fin qui a accepté de parler de la mort avec de jeunes étudiants en médecine, et a retrouvé un sens dans cette activité, plus que dans les conversations « auto-censurées » sur son état avec son mari. C’est même parfois l’acceptation de regarder cette éventualité en face qui va déclencher un phénomène de récupération de la force vitale. Témoin également le cas de cette femme de 36 ans dont le père était parti du foyer lorsqu’elle avait 6 ans, et qui, en phase terminale, a eu le courage de lui écrire : il est venu, ils ont pu communiquer pour la première et seule fois sur leur situation, et le père a reçu le pardon de sa fille. Écouter le « malade » est la règle d’or. Parfois, le massage silencieux peut constituer une première porte vers la reconstruction de la force vitale.

Bouger le corps

Des études montrent également que les patients pratiquant régulièrement un sport ou une activité physique conséquente s’en sortent mieux. L’activité physique active en effet tous les mécanismes internes permettant de lutter contre le cancer. Entre autres, elle permet de se débarrasser d’excès de graisse qui sont un véritable réservoir de contaminants et produits toxiques. Cette même activité réduit les déséquilibres hormonaux source de croissance de certains cancers, réduit le taux de sucre dans le sang et par là même les effets des sécrétions de l’insuline et de l’IGF. Elle agit directement sur les agents responsables de l’inflammation et semble jouer directement sur le système immunitaire. D’après certaines études, elle protège contre le stress. Contrairement aux anciennes croyances et conseils, comme dans le cas des maladies cardiaques, l’activité physique (choisie en fonction de l’affection) permet de se débarrasser de la fatigue, parfois extrême. Outre certains mécanismes biologiques positifs bien identifiés, l’activité physique (progressive, jamais excessive) permet également de chasser les idées noires, auto-culpabilité, etc. qui sont souvent ruminées par les patients cancéreux. L’auteur fournit même une liste des quantités d’efforts, calculées en « MET » (équivalent métabolique), recommandées pour chaque type de cancer.

Conclusion

L’auteur rappelle que les voies pour vaincre ou vivre la maladie sont multiples, mais tout autant que l’observation de telle ou telle méthode, c’est aussi la faculté de l’individu de redevenir lui-même et de faire des choix autonomes qui compte, y compris dans le choix et l’application des traitements. En choisissant un des angles d’attaque vers plus de conscience, la personne développera inéluctablement les autres aspects pro-vie au sens large, pour lui-même et les autres. Chaque pas accompli rend les suivants plus facile. Comme dernier conseil, DSS admet que certes il ne faudrait pas susciter de faux espoirs, mais ne pas se résigner à de faux désespoirs non plus.

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