Coordination des Associations et Particuliers pour la Liberté de Conscience
Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
line
CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
 
actualites
enquetes
revue de presse
vos droits
Aidez-nous
futur
publications
Point de vue
liens / links
telechargements
contacts
english version
CAP LC 2008
www.coordiap.com
 
 
 
shim  
 

ÉDITORIAL

Corriger l’aberration médicale
par Paul Vinel
CAP Liberté de Conscience - novembre 2012

 

Serions-nous à une croisée de chemins dans le domaine médical ? La médecine conventionnelle actuelle, allopathique, chimique et mécaniste, avec ses lettres de noblesse mais aussi ses limites, devra-t-elle évoluer vers une médecine plus humaine et holistique, et laisser une place à d’autres médecines émergentes ? Les absolutistes de cette médecine conventionnelle cherchent à bloquer toute évolution et agitent l’épouvantail du risque sectaire : les médecines non-conventionnelles seraient des portes d’entrée possibles pour des groupements sectaires. Mais risque n’est pas certitude, et toute évolution comporte une part de risques : s’y opposer revient à tuer l’avenir. En fait ces absolutistes apparaissent surtout comme des mercenaires au service d’une oligarchie financière qui a transformé le domaine médical en gigantesque machine à pognon, et qui veut conserver ses énormes revenus financiers. De plus ce que nous nommons système de santé est en réalité un système de maladie : les médecins dans leurs cabinet reçoivent et soignent des personnes malades, les pharmaciens vendent leurs médicaments à des personnes malades. Sans malades, ce système n’aurait simplement plus sa raison d’être : médecins, infirmières, fabricants et vendeurs de médicaments, tous se retrouveraient au chômage ! Le malheur des uns permet à d’autres la richesse financière. Un tel fonctionnement impose de pérenniser la maladie, et même de l’amplifier pour conserver les sources de revenus. C’est cela l’aberration médicale !

Mais n’y a-t-il pas une autre logique possible ? Une logique gagnant-gagnant où la source de revenus ne serait plus la maladie mais la santé de tous ?

Une réponse à cette question se trouve dans la note d’analyse n°290 issue du CSA (Centre d’Analyses Stratégiques), organisme de prospective rattaché au cabinet du Premier ministre. Cette note intitulée « Quelle réponse des pouvoirs publics à l’engouement pour les médecines non conventionnelles ? » propose un état des lieux quant à l’utilisation des médecines non conventionnelles en France et à l’étranger, et fait des propositions concrètes quant à leur introduction progressive dans le système médical français. Parmi celles-ci, focalisons-nous particulièrement sur la proposition n°6. Nous y lisons : « Au-delà, la demande croissante de médecines non conventionnelles pousse à réexaminer la formation et le rôle des professionnels de santé. En effet, les savoirs liés à la relation au patient et à la santé quotidienne (alimentation, rapport au corps, activité physique) ne font pas vraiment partie du corpus enseigné aux professionnels de santé, alors qu’ils auraient un rôle fondamental d’éducation à jouer auprès du patient. La place des médecins généralistes mériterait en particulier d’être repensée, pour qu’ils contribuent à une prise en charge plus globale. Ils pourraient, encouragés par des modes de rémunération au forfait, dédier au patient plus de temps et lui délivrer des conseils liés à l’hygiène de vie, notamment par le biais de prescriptions non médicamenteuses. Ils participeraient ainsi au rééquilibrage du système de santé, du curatif vers le préventif. »

Evoluer du curatif vers le préventif grâce à une meilleure hygiène de vie et des prescriptions non médicamenteuses, cette idée est certes novatrice, mais elle n’est pas nouvelle pour autant : elle est directement inspirée de la Chine antique dans laquelle les médecins chinois étaient payés tant que leurs patients étaient en bonne santé, et ne l’étaient plus dès que ceux-ci tombaient malades. Sa mise en œuvre apparait simple à réaliser et laisse espérer des suites positives. Il existe déjà un médecin référent par patient et il suffirait dès lors de le payer non plus à l’acte mais au forfait indexé sur l’état de santé du patient afin d’inciter le médecin responsable à maintenir ses patients en bonne santé. Pour y parvenir, il pourra bien sûr faire appel à des conseils de bonne hygiène de vie, à la médecine conventionnelle, mais également aux médecines non-conventionnelles qui ont de plus en plus la faveur des patients, et qui justement comportent toutes un volet préventif. Les médecins référents payés au forfait deviendront alors des coachs de santé et seront les mieux placés pour juger du rapport efficacité/risque de ces médecines non-conventionnelles.

Et dans ce nouveau paysage médical, que deviendra la médecine conventionnelle et allopathique actuelle ? Elle ne disparaitra pas parce que le vieillissement, les accidents et les maladies continueront d’exister et nécessiteront toujours des soins curatifs, mais son importance relative devrait diminuer. Mais cette baisse relative serait largement compensée par l’apparition de ce nouveau secteur économique déjà en gestation aujourd’hui : la meilleure santé physique possible, mais également le bien-être, la santé psychique et aussi spirituelle.

Une toute nouvelle civilisation en somme !


 Partager

Sommaire des actualités

 

CAPLC -

 

 

CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de thérapeutique