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ÉDITORIAL
- MARS 2003
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Alors que dans nos sociétés, tout le monde se réclame aujourd'hui de la démocratie, de façon souvent incantatoire, il convient de préciser que, au-delà des bulletins de vote, l'idée de démocratie est tout d'abord rattachée à la libre expression d'opinions, même minoritaires, et à un respect des choix de vie, surtout lorsqu'ils touchent à la conception spirituelle du monde. Or,
force est de constater qu'aujourd'hui en France, la plupart des minorités
spirituelles sont attaquées, montrées du doigt et qu'elles se voient
discriminées dans leurs activités les plus élémentaires (locations de
salles, éducation, réunions) sans qu'elles aient le droit à la parole. On
pourrait remarquer que, très curieusement, cette prérogative que le
pouvoir et les médias s'octroient sur les consciences touche de près
à l'activité de guérison, qu'elle soit proprement physique dans le cas
des médecines alternatives, ou plus spécifiquement d'origine spirituelle. Il
nous faut donc persévérer pour récupérer le droit fondamental d'exprimer
librement, en paroles ou en actions, nos convictions et nos choix de
vie, et pour que les aspirations croissantes de la population vers un
renouveau du sens puissent s'orienter en fonction de l'ensemble des
tendances et recherches, au-delà du Credo laïque qui " neutralise "
par avance toute pensée hors norme. |