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ÉDITORIAL

La médecine scandaleuse.
par Paul Vinel
CAP Liberté de Conscience - mai 2013

 

Nombreux sont les responsables officiels et spécialistes à émettre de vives critiques à l’égard des médecines parallèles pourtant plébiscitées par des français de plus en plus nombreux. Les principaux arguments invoqués ? Ces médecines ne seraient pas validées scientifiquement, elles représenteraient un manque de chance pour les patients, et surtout les praticiens de ces médecines parallèles se rendraient coupables d’abus de faiblesse à l’égard de leurs patients. Qu’en est-il réellement ? Et la médecine officielle est-elle exempte de tout reproche ?

C’est vrai, les médecines parallèles peinent à trouver des validations scientifiques, surtout que les protocoles officiels de validation ne sont pas transposables à leur mode d’action, prioritairement préventif. Mais la médecine officielle est-elle vraiment validée scientifiquement ? En premier lieu constatons que cette médecine est source de nombreux effets secondaires et de maladies iatrogènes et nosocomiales ; et les malades sont davantage traités comme des objets que comme des personnes. Cette réalité objective est prouvée scientifiquement, mais très souvent occultée. Plus grave, présentée comme scientifique, la médecine officielle souvent ne l’est pas. Voici ce qu’a déclaré le Dr John Abramson, expert auprès des tribunaux : « 85% des essais cliniques, et même 97% des essais cliniques les plus importants sont financés par l’industrie pharmaceutique. Or on a montré qu’il y a 5 fois plus de chances pour qu’un essai financé par le privé conclue à l’efficacité du médicament, qu’une étude financée par le public pour le même médicament. » De même des chercheurs à la faculté de médecine de l'Université Duke en Caroline du nord (sud-est) ont analysé près de 9.000 essais cliniques et ont conclu que les études cliniques sur de nouveaux anticancéreux comptent souvent un trop petit nombre de patients comparativement aux autres maladies et sont ainsi moins fiables. De plus, ces études portent sur une seule thérapie sans faire de comparaison avec d'autres traitements, comme c'est le cas pour d'autres maladies.

En conclusion, la médecine officielle qui se vante d’être validée scientifiquement, en fait souvent ne l’est pas.

Autre question, est-il vrai que l’utilisation d’une médecine parallèle serait un manque de chance pour toute personne atteinte de maladie grave ? Une telle affirmation laisse entendre que la médecine officielle aurait le monopole de la guérison, ce qui est bien sûr totalement faux. Ensuite les médecines parallèles sont souvent un complément fort utile à la médecine officielle, surtout en cas de traitement lourd. D’ailleurs certaines unités pilotes dans des hôpitaux commencent à les utiliser. Enfin l’histoire suivante illustre que le manque de chance, c’est d’abord la cupidité financière et les considérations économiques. Le Dr André Gernez, aujourd’hui âgé de 90 ans est un brillant scientifique français, père de la théorie des cellules souches et plusieurs fois récompensé. Fin des années 60 il avait mis au point une méthode de prévention du cancer efficace à près de 100% selon une étude de l’INSERM. Alors que tout était prêt, les responsables sanitaires français refusèrent sa mise en application pour raisons économiques, et une omerta médiatique fut mise en place sur cette avancée scientifique remarquable. Un véritable manque de chance pour de nombreux malades morts depuis !

Regardons maintenant ce qu’il en est de l’abus de faiblesse. Tant il est vrai que face à la maladie, toute personne est fragile et susceptible d’être manipulée. La médecine officielle utiliserait-elle cette fragilité pour s’imposer ? La réponse est oui sans hésitation. Ainsi fut inventé le SDP (Syndrome Dysphorique Prémenstruel), un terme savant pour désigner les troubles prémenstruels des femmes. Ceci permit de commercialiser une « nouvelle molécule », en fait un clone du prozac vendu quatre fois plus cher, pour soigner cette « maladie nouvelle ». Egalement l’industrie pharmaceutique a réussi à faire baisser le taux de cholestérol admissible. En conséquence 95% des français et allemands furent artificiellement déclarés malades et se virent prescrire des statines, médicaments à risques alors que l’exercice physique et une bonne diététique sont suffisants pour réduire les risques cardiovasculaires. Le professeur Philippe Evin a eu ces mots très explicites : « Faute d’inventer des médicaments vraiment nouveaux, vraiment nouveaux et puissants, pour les vraies maladies, pour les maladies qui frappent toute l’humanité, cancer, l’hypertension, etc…, pour maintenir ses ventes l’industrie pharmaceutique a trouvé plus simple d’inventer des maladies qui n’existent pas, et pour lesquelles des médicaments sans aucune efficacité, mais cela n’a pas d’importance puisque les soi-disant malades ne sont pas malades. »

Conclusion, la médecine officielle a perdu son âme, gangrenée par la cupidité financière. Pour la sauver d’elle-même, des mesures sont indispensables.

Tout d’abord il faut mettre en place des mesures « antitrust » pour mettre fin au monopole de l’information médicale par les laboratoires pharmaceutiques, et officialiser l’utilisation des médecines parallèles. Cette dernière voie déjà très suivie en Europe commence à apparaitre également en France. Grâce à cette mise en concurrence, la médecine officielle sera obligée de réduire ses opérations marketing et augmenter ses recherches fondamentales. Cette cure d’amaigrissement lui sera à terme profitable.

Enfin il faut remplacer le cercle vicieux actuel par un cercle vertueux. Aujourd’hui le système actuel de santé est basé sur la maladie : c’est elle qui est source de revenus. Par contre un système basé sur le maintien des personnes en bonne santé permettra la mise en place d’un cercle vertueux : la santé permanente comme nouvelle source de revenus.

De quoi faire, vraiment !


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