Coordination des Associations et Particuliers pour la Liberté de Conscience
Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
line
CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
 
actualites
enquetes
revue de presse
vos droits
Aidez-nous
futur
publications
Point de vue
liens / links
telechargements
contacts
english version
CAP LC 2008
www.coordiap.com
 
 
 
shim  
 

ÉDITORIAL

Quand Dieu va…, tout va.
par Paul Vinel
CAP Liberté de Conscience - avril 2013

 

Ce n’est ni un obscur prédicateur, ni une ancienne prophétie Maya qui le dit, mais le Secrétaire général de l’ONU (Organisation des Nations-Unies) lui-même, M. Ban Ki-Moon: "Les paroles n'ont pas été suivies d'effets. Il sera bientôt trop tard. Nos modes de consommation sont incompatibles avec la santé de la planète. Notre empreinte écologique est démesurée… Nous devons agir maintenant si nous voulons qu'en 2050, la planète soit vivable pour ses 9 milliards d'habitants".

Mais à qui faire appel pour rétablir une situation bien compromise ? Aux humains ? Ils ont démontré leur incapacité à s’entendre ! Qui pour créer et entretenir la reliance harmonieuse entre tous ? Dieu ? Dans de nombreux pays, dont la France, nous avons mis Dieu à la porte, nous lui avons demandé de sortir de nos vies. Nous avons décidé de croquer la pomme et être souverains pour dire le Bien et le Mal. Le dieu argent a pris la relève, les riches sont devenus encore plus riches et plus avares et les pauvres sont devenus encore plus pauvres et de plus en plus nombreux. La consommation à outrance a été érigée en doctrine universelle, et notre planète Terre est devenue incapable de digérer nos poubelles. Alors respectueux de notre libre arbitre, Dieu est parti sur la pointe des pieds et nous a laissé seuls avec nous-mêmes.

Mais Dieu est-il vraiment parti, ou juste s’est-il fait discret ? Le Dr André Gernez est un chercheur reconnu : il a reçu le prix « Hans Adalbert Schweigart » de l'Union mondiale pour la protection de la vie décerné par un conseil scientifique de 40 prix Nobel ; il a aussi reçu la Médaille d’or puis la Grande médaille d'or de la Société d'Encouragement au Progrès, remises toutes les deux au Sénat à Paris. En chercheur scientifique le Dr Gernez est parti à la recherche de Dieu et a retrouvé des traces de sa présence. **

Il a rappelé les constatations de l’anthropologie : le fait religieux remonte à plus de 500000 ans, alors même que le langage articulé ne date que de 50000 années : avant d’être un animal pensant, l’homme était un animal religieux. Cette réalité se retrouve au niveau de la structure du cerveau humain. Celui-ci comporte trois parties distinctes : le cerveau reptilien apparu en premier et qui gouverne les mécanismes primaires de la survie ; puis le cerveau limbique siège des émotions, de la mémoire à long terme et du sentiment religieux ; enfin apparu en dernier, le néocortex siège de nos facultés de raisonnement. Selon la neurophysiologie les communications nerveuses entre le cerveau limbique et le cortex cérébral s’effectuent dans un seul sens, du cerveau limbique vers les centres corticaux. Le cerveau archaïque active la zone frontale qui régit nos activités rationnelles mais nos raisonnements sont impuissants à modifier l’activité du cerveau limbique. Le lobe préfrontal, celui de l’intelligence conceptuelle, peut refouler ou dévier les signaux limbiques, émotions et sentiments religieux, mais aucun raisonnement ne peut aboutir à leur désinscription. « Le cœur a ses raisons que la raison n’a pas » dit le proverbe. Le ressenti prime sur le raisonnement !

Selon le Dr Gernez, cette présence du sentiment religieux au sein même de notre cerveau procède d’une raison fondamentale, le théotropisme, terme savant que nous traduirons par « aspiration au divin, ou à la transcendance ». Ceci s’est traduit par une évolution des croyances religieuses au cours des âges, allant du ritualisme vers l’animisme, puis le polythéisme pour aboutir aujourd’hui au monothéisme. Et les civilisations qui se sont opposées durablement à ce théotropisme, ont toutes fini par disparaitre.

Mais quelle relation avec l’appel de M. Ban Ki-Moon à « agir maintenant si nous voulons qu'en 2050, la planète soit vivable pour ses 9 milliards d'habitants » ? C’est parce que la situation de crise que nous vivons, est le produit de tous les égoïsmes individuels : ceux-ci sont la raison des spoliations des pauvres par les plus riches, la cause de la surexploitation de nos ressources fossiles, le pourquoi de la surconsommation et de la pollution qui asphyxie notre planète. Et aucun raisonnement ne fera entendre raison aux profiteurs égoïstes et inconscients, pour la raison que c’est le cerveau archaïque qui active la zone frontale régissant nos activités rationnelles et non l’inverse. Pour accéder à la raison des décideurs mondiaux, les convaincre de dépasser les antagonismes personnels, le moyen le plus rapide est encore de faire un grand détour par le cerveau archaïque. C’est lui qui garde la mémoire de nos origines, qui nous rappelle que nous sommes tous interconnectés et interdépendants, issus d’une Source commune. C’est là que réside le véritable rôle des religions et des spiritualités : raviver cette mémoire originelle pour entretenir la reliance harmonieuse entre tous les humains !


 Partager

Sommaire des actualités

 

CAPLC -

 

 

CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de thérapeutique