CAP
LC 2008
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ÉDITORIAL Lumière, on tourne
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Il y a eu Marthe Robin (1902-1981) qui ne pouvait plus absorber aucune nourriture solide à lexception dune hostie consacrée par jour et qui a vécu ainsi pendant une cinquantaine dannées années. Son cas qui nest pas unique, démontre le phénomène de linédie la capacité de certaines personnes de vivre sans absorption de nourriture solide. Et il y a de nombreux autres cas de personnes ayant cessé de salimenter et qui pourtant continuent de vivre normalement. Le film « Lumière » sorti récemment en cite quelques-unes. Sa date de sortie en France est aussi un symbole : cétait lors de la période du solstice dhiver, période de nombreuses manifestations pour célébrer la lumière de lespérance lors des longues nuits dhiver. Et ce film a tout naturellement provoqué la polémique : vivre sans salimenter heurte le bon sens commun, et certains sacharnent à nier la réalité du phénomène. Cependant la réalité est également têtue et finira bien par simposer. Il y a plus dun siècle le chef amérindien des Apaches Chiricahuas, Geronimo, avait déclaré : « quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché, alors on saura que largent ne se mange pas. » Cela nous arrivera-t-il un jour ? Et si oui comment continuerons-nous alors de vivre ? De fait cette prophétie est dune troublante actualité. Ainsi Matthew Stein, auteur du livre « When Technology Fails » (Quand la technologie échoue), décrit-il la «parfaite tempête» qu'affronte notre civilisation. «Si nous ne sommes pas capables de calmer cette tempête, elle va détruire sans aucun doute la vie sur Terre telle que nous la connaissons» écrit-il dans le Huffington Post. Parmi les événements majeurs capables selon lui de mettre notre mode de vie en danger citons en deux. Le premier est la crise alimentaire mondiale : pour la première fois depuis que la révolution agricole a commencé, le monde produit moins de nourriture chaque année en dépit de l'augmentation de la population. Le deuxième événement est la surpopulation : en l'an 1 000 la population mondiale était d'environ 500 millions d'habitants, de 1 milliard en 1800, de 2 milliards en 1930 et elle sera de 7 milliards en 2012. Nous n'avons donc plus d'avenir si la population continue à augmenter à un tel rythme. Et alors face au double défi de la faim dans le monde et au risque de voir notre civilisation disparaitre, la capacité de certaines personnes à vivre en très bonne santé sans manger est donc un phénomène à prendre en considération, et cela même sil heurte notre sens commun. Cest un espoir de solution que toute personne sensée se doit de prendre en considération ! Mais comment une telle prouesse physiologique est-elle seulement imaginable ? La piste scientifique la plus prometteuse pour apporter une explication est celle des biophotons. Selon des chercheurs tels le biophysicien allemand Fritz-Albert Popp, inventeur de ce terme, les biophotons seraient un pont entre les plans immatériels de linformation et la matière solide du corps. Leurs travaux apportent une autre vision des aliments : car que nous soyons végétariens ou non, lénergie que nous tirons de la nourriture est toujours de lénergie solaire emmagasinée dans des plantes ! De là à imaginer que certaines personnes soient capables de métaboliser directement la lumière du soleil, il ny a quun pas bien tentant à franchir. Mais la patience simpose et il faut laisser le temps à la science pour faire son indispensable travail dinvestigation. Mais que sont donc ces biophotons ? De fait leur étude est déjà ancienne. Le premier à les avoir mis en évidence est le biologiste russe Alexander Gurwitsch (1874-1954) qui démontra que des végétaux étaient capables de dialoguer entre eux par échange dinformations optiques. Les biophotons sont les véhicules de tels échanges, ce sont des photons tout à fait ordinaires, des particules de lumière. Leur particularité est quils sont émis et captés par les cellules dun végétal ou dun animal, et selon les chercheurs il en résulterait une sorte de réseau internet entre cellules. Un tel réseau déchange dinformations, associé aux capacités de stockage de lADN (de lordre de un milliard de nos disques DVD) permettrait par exemple de contrôler le processus de morphogenèse en charge de faire croître végétaux et animaux suivant un schéma unique pour chaque espèce. Il permettrait également des échanges dinformations avec lenvironnement externe, ouvrant ainsi la porte à des communications extra-sensorielles. Selon cette nouvelle approche biologique, le comportement dune cellule vivante, vie, mort ou duplication, serait conditionné par les messages biophotoniques reçus. Expliquer comme vivre directement à partir de lumière pourrait donc être pour bientôt. Plus généralement les travaux actuels sur les biophotons pourraient déboucher sur des explications rationnelles de nombreux phénomènes dits « surnaturels » aujourdhui encore inexpliqués ! Le film « Lumière » sinscrit donc dans un double défi pour notre civilisation : tout dabord le défi de nourrir la population mondiale alors que celle-ci ne cesse de croître et que la production alimentaire mondiale diminue ; et ensuite le défi pour la communauté scientifique dexplorer dautres voies de recherche plus prometteuses, loin de la science mécaniste à bout de souffle. Il appelle donc à la fois un véritable débat de société ainsi quun débat scientifique majeur avec dénormes applications potentielles. Les enjeux sont énormes. Dans ce contexte la réaction dun organisme tel la Miviludes face au film « Lumière » est dautant plus intéressante à étudier. Dans un premier temps la Miviludes a cherché à faire interdire le film, en violation de la liberté dinformer et du droit pour les citoyens de savoir. Ayant échoué à linterdire, elle a ensuite tenté de le diaboliser. Voici ce que nous avons pu lire sur une dépêche de lAFP : « le président de la Miviludes rappelle que le jeûne extrême, reposant sur le mythe inspiré par Ellen Greve, alias Jasmuheen, selon lequel lindividu peut se nourrir exclusivement dair et de lumière, présente de graves dangers pour la santé des personnes » ; et aussi : « la Miviludes avait déjà alerté sur les risques des techniques de jeûne extrême dans la mesure où elles peuvent entraîner une emprise mentale sur les adeptes et une mise en état de dépendance. » M. Philippe Even, ancien doyen de la Faculté de Médecine de Necker, interrogé par le Nouvel Observateur, explique que notre industrie du médicament na rigoureusement rien inventé depuis 25 ans, en raison entre autres de lexistence « de structures administratives aberrantes ». La Miviludes, une structure administrative aberrante ?
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