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ÉDITORIAL

Lumière, on tourne
par Paul Vinel
CAP Liberté de Conscience - janvier 2011

 

 

Il y a eu Marthe Robin (1902-1981) qui ne pouvait plus absorber aucune nourriture solide à l’exception d’une hostie consacrée par jour et qui a vécu ainsi pendant une cinquantaine d’années années. Son cas qui n’est pas unique, démontre le phénomène de l’inédie la capacité de certaines personnes de vivre sans absorption de nourriture solide.

Et il y a de nombreux autres cas de personnes ayant cessé de s’alimenter et qui pourtant continuent de vivre normalement. Le film « Lumière » sorti récemment en cite quelques-unes. Sa date de sortie en France est aussi un symbole : c’était lors de la période du solstice d’hiver, période de nombreuses manifestations pour célébrer la lumière de l’espérance lors des longues nuits d’hiver. Et ce film a tout naturellement provoqué la polémique : vivre sans s’alimenter heurte le bon sens commun, et certains s’acharnent à nier la réalité du phénomène. Cependant la réalité est également têtue et finira bien par s’imposer.

Il y a plus d’un siècle le chef amérindien des Apaches Chiricahuas, Geronimo, avait déclaré : « quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été péché, alors on saura que l’argent ne se mange pas. » Cela nous arrivera-t-il un jour ? Et si oui comment continuerons-nous alors de vivre ? De fait cette prophétie est d’une troublante actualité. Ainsi Matthew Stein, auteur du livre « When Technology Fails » (Quand la technologie échoue), décrit-il la «parfaite tempête» qu'affronte notre civilisation. «Si nous ne sommes pas capables de calmer cette tempête, elle va détruire sans aucun doute la vie sur Terre telle que nous la connaissons» écrit-il dans le Huffington Post. Parmi les événements majeurs capables selon lui de mettre notre mode de vie en danger citons en deux. Le premier est la crise alimentaire mondiale : pour la première fois depuis que la révolution agricole a commencé, le monde produit moins de nourriture chaque année en dépit de l'augmentation de la population. Le deuxième événement est la surpopulation : en l'an 1 000 la population mondiale était d'environ 500 millions d'habitants, de 1 milliard en 1800, de 2 milliards en 1930 et elle sera de 7 milliards en 2012. Nous n'avons donc plus d'avenir si la population continue à augmenter à un tel rythme. Et alors face au double défi de la faim dans le monde et au risque de voir notre civilisation disparaitre, la capacité de certaines personnes à vivre en très bonne santé sans manger est donc un phénomène à prendre en considération, et cela même s’il heurte notre sens commun. C’est un espoir de solution que toute personne sensée se doit de prendre en considération !

Mais comment une telle prouesse physiologique est-elle seulement imaginable ? La piste scientifique la plus prometteuse pour apporter une explication est celle des biophotons. Selon des chercheurs tels le biophysicien allemand Fritz-Albert Popp, inventeur de ce terme, les biophotons seraient un pont entre les plans immatériels de l’information et la matière solide du corps. Leurs travaux apportent une autre vision des aliments : car que nous soyons végétariens ou non, l’énergie que nous tirons de la nourriture est toujours de l’énergie solaire emmagasinée dans des plantes ! De là à imaginer que certaines personnes soient capables de métaboliser directement la lumière du soleil, il n’y a qu’un pas bien tentant à franchir. Mais la patience s’impose et il faut laisser le temps à la science pour faire son indispensable travail d’investigation.

Mais que sont donc ces biophotons ? De fait leur étude est déjà ancienne. Le premier à les avoir mis en évidence est le biologiste russe Alexander Gurwitsch (1874-1954) qui démontra que des végétaux étaient capables de dialoguer entre eux par échange d’informations optiques. Les biophotons sont les véhicules de tels échanges, ce sont des photons tout à fait ordinaires, des particules de lumière. Leur particularité est qu’ils sont émis et captés par les cellules d’un végétal ou d’un animal, et selon les chercheurs il en résulterait une sorte de réseau internet entre cellules. Un tel réseau d’échange d’informations, associé aux capacités de stockage de l’ADN (de l’ordre de un milliard de nos disques DVD) permettrait par exemple de contrôler le processus de morphogenèse en charge de faire croître végétaux et animaux suivant un schéma unique pour chaque espèce. Il permettrait également des échanges d’informations avec l’environnement externe, ouvrant ainsi la porte à des communications extra-sensorielles. Selon cette nouvelle approche biologique, le comportement d’une cellule vivante, vie, mort ou duplication, serait conditionné par les messages biophotoniques reçus. Expliquer comme vivre directement à partir de lumière pourrait donc être pour bientôt. Plus généralement les travaux actuels sur les biophotons pourraient déboucher sur des explications rationnelles de nombreux phénomènes dits « surnaturels » aujourd’hui encore inexpliqués !

Le film « Lumière » s’inscrit donc dans un double défi pour notre civilisation : tout d’abord le défi de nourrir la population mondiale alors que celle-ci ne cesse de croître et que la production alimentaire mondiale diminue ; et ensuite le défi pour la communauté scientifique d’explorer d’autres voies de recherche plus prometteuses, loin de la science mécaniste à bout de souffle. Il appelle donc à la fois un véritable débat de société ainsi qu’un débat scientifique majeur avec d’énormes applications potentielles. Les enjeux sont énormes. Dans ce contexte la réaction d’un organisme tel la Miviludes face au film « Lumière » est d’autant plus intéressante à étudier. Dans un premier temps la Miviludes a cherché à faire interdire le film, en violation de la liberté d’informer et du droit pour les citoyens de savoir. Ayant échoué à l’interdire, elle a ensuite tenté de le diaboliser. Voici ce que nous avons pu lire sur une dépêche de l’AFP : « le président de la Miviludes … rappelle que le jeûne extrême, reposant sur le mythe inspiré par Ellen Greve, alias Jasmuheen, selon lequel l’individu peut se nourrir exclusivement d’air et de lumière, présente de graves dangers pour la santé des personnes » ; et aussi : « la Miviludes avait déjà alerté sur les risques des techniques de jeûne extrême dans la mesure où elles peuvent entraîner une emprise mentale sur les adeptes et une mise en état de dépendance. »

M. Philippe Even, ancien doyen de la Faculté de Médecine de Necker, interrogé par le Nouvel Observateur, explique que notre industrie du médicament n’a rigoureusement rien inventé depuis 25 ans, en raison entre autres de l’existence « de structures administratives aberrantes ».

La Miviludes, une structure administrative aberrante ?


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