Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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ÉDITORIAL
CAPLC - Mars 2008

 

 

Depuis plus de trente ans, les différents acharnés de la lutte anti-sectes, Alain Vivien, Jacques Guyard, Catherine Picard, Georges Fenech, Jean-Pierre Brard, Jean-Michel Roulet et quelques d’autres, sont tous d’accord pour dire qu’ils ne s’attaquent jamais aux doctrines, seulement aux dérives et qu’il est hors de question de s’acharner sur tels ou tels mouvements car la France, qu’ils ont tous servi admirablement, est le pays des droits de l’homme. Quelle grosse « rigolade » !

C’est vrai qu’il n’y a pas d’acharnement en France, la preuve en est :1996 : commission d’enquêtes sur les sectes

1999 : commissions d’enquête sur les sectes et l’argent

2006 : commission d’enquête sur les sectes et les enfants

2008 : demande de commission d’enquête sur les sectes et le paramédical

Comme vous pouvez le constater, certains députés sont juste curieux et désireux de comprendre, mais ne voyez pas ceci comme de l’acharnement.

D’autres sujets n’ont pas encore été explorés par les députés :

Les sectes et les vacances

Les sectes et les bébés phoques

Les sectes et le réchauffement climatique

Les sectes et la Tecktonik

Les sectes et la télé réalité

Les sectes et la retraite

Les sectes et le jardinage

Les sectes et les belles-mères

Les sectes et les « ch’tit»

Nos parlementaires ont encore de beaux jours devant eux.

Je m’étonne que certains sujets ne soient jamais l’objet de leur attention, par exemple :

Commission d’enquête parlementaire sur l’Angolagate

Commission d’enquête parlementaire sur Clearstream

Commission d’enquête parlementaire sur le suicide des jeunes

Commission d’enquête parlementaire sur le lobby des laboratoires pharmaceutiques

Commission d’enquête parlementaire sur les ententes tacites des groupes industriels.

Commission d’enquête parlementaire sur les lobbys OGM.

Commission d’enquête parlementaire sur l’UIMM, où est passé l’argent ?

Il est vrai que ce sont des sujets moins drôles et surtout trop proches de certains, pour qu’ils aient le courage d’en débattre.

Il est plus simple d’allumer les projecteurs pour la énième fois sur les sectes pour détourner l’attention des gens de leurs vrais problèmes qui les préoccupent au quotidien.

En 1999 la commission d’enquête sur la MNEF a élargi son action aux mutuelles étudiantes en général pour éviter le scandale.

Les personnes impliquées à l’époque dans cette affaire sont, pour certaines, les mêmes qui s’acharnent sur les sectes depuis tant d’années.

Ceci n’est qu’une coïncidence évidemment.

Claude Paranche

 

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