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ÉDITORIAL |
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Une parole de bon sens ! Il arrive parfois de rencontrer une parole sensée au milieu dun océan de sottises. Et là loptimisme peut renaitre. Locéan de sottises, parlons-en très vite, point nest besoin ici de trop nous appesantir. Il sagit du dossier élaboré par le Conseil de lOrdre des médecins et concernant les médecines parallèles. Ayant globalement échoués dans leur lutte contre les minorités spirituelles, les groupements antisectes cherchent à élargir leur action en sattaquant de plus en plus aux thérapies parallèles. Après les sectes et les dérives sectaires, ils sévertuent maintenant à rechercher des « dérives thérapeutiques ». Et les mêmes méthodes de désinformation ont cours. Ainsi ce dossier fait croire que les thérapies parallèles nont aucun fondement scientifique et refuseraient totalement la médecine classique. Ce mensonge absolu répété sans fin est le prétexte invoqué pour sattaquer à toute nouvelle pratique thérapeutique. La parole de bon sens que nous avons cependant relevé dans ce dossier très partisan provient de Mme Françoise Chalmeau, membre de la Miviludes, chargée du secteur Santé/Bien-Être. En réponse à la question « Chez nos voisins européens, certaines méthodes rejetées en France sont pratiquées au grand jour... », Mme Chalmeau a fait la réponse suivante : « Certaines dentre elles peuvent être acceptables dès lors quon ne les prend pas comme seul recours dans un processus de guérison, quon les intègre dans des protocoles thérapeutiques éprouvés (des services hospitaliers en oncologie, pédiatrie, obstétrique, soins palliatifs, etc. recourent à lhypnose, à la sophrologie, lauriculothérapie, lacupuncture, lostéopathie ). Ne soyons donc pas trop psychorigides ! Le rejet systématique des méthodes non conventionnelles par les institutions publiques et professionnelles fait quon a mal apprécié leur évolution et leur importance, aujourdhui considérable. Ceux qui les pratiquent se sentant incompris, victimes, fonctionnent dans la non-transparence. Là est le danger. » Nous sommes tout à fait en accord avec cette déclaration. Que les pouvoirs publics cessent dêtre psychorigides et souvrent enfin aux nouvelles propositions thérapeutiques comme dautres pays européens lont déjà fait depuis longtemps. Que le libre choix thérapeutique instauré par la loi Kouchner puisse réellement être mis en application. Mais voilà, la France sest littéralement engouffrée dans cette voie de tous les dangers. La loi Kouchner affirme la liberté de choisir la thérapie de son choix, mais il est impossible de la mettre concrètement en uvre parce que les acteurs des thérapies parallèles sont tout simplement persécutés et empêchés dexercer leur activité. Exemple tout récent, cette descente de gendarmerie dans les locaux de lassociation « Choisis la vie » qui distribuait des produits Solomidès. Bafoués les droits des malades qui avaient fait le choix de cette thérapie parallèle ! Les mandarins de la médecine officielle, paresseux intellectuels qui refusent de remettre leurs dogmes en question, et avec eux tous ceux qui privilégient leur santé financière, veillent de concert pour perpétuer leurs pouvoirs et leurs finances. Une parole de bon sens certes, mais bien isolée au milieu de la cacophonie des mensonges pour des intérêts bien particuliers. «
Ne soyons donc pas trop psychorigides ! Le rejet systématique
des méthodes non conventionnelles par les institutions publiques
et professionnelles fait quon a mal apprécié leur
évolution et leur importance, aujourdhui considérable.
» La Direction Générale de la santé estime
que 30 à 50% de la population fait appel à une thérapie
parallèle. Alors pourquoi encore refuser aux français
le droit de se soigner comme ils veulent ? CAPLC - CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction |