Coordination des Associations & Particuliers pour la Liberté de Conscience
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CAP pour la Liberté de Conscience - Liberté de Religion - Liberté de Conviction
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ÉDITORIAL
CAPLC - juillet 2008

 


Développement personnel et entreprise.

« Pendant très longtemps, la formation professionnelle a concerné essentiellement le domaine technique. Par exemple, une entreprise qui fabriquait des machines-outils avait une activité de formation dans le domaine de la mécanique et une entreprise de transport dans le domaine de la mécanique, de l'automobile ou de la logistique. Or, avec l'évolution de l'emploi et, en particulier, avec la difficulté rencontrée par les salariés pour conserver leur emploi, cette formation a évolué vers d'autres domaines. Nous pouvons citer celui du développement personnel, celui de l'accomplissement de la personne et celui, porteur de risque, de l'adéquation des personnes à l'évolution de leur emploi. Les entreprises ont donc fait appel à des formateurs d'un nouveau type qui appliquaient des techniques se rattachant à la psychologie, à la psychanalyse, à certaines formes de philosophie ou d'ésotérisme et à des méthodes de soins parallèles. »

Face aux évolutions technologiques, à la mondialisation, aux enjeux écologiques, la formation continue en entreprises se doit d’évoluer et de s’adapter. Le développement personnel sous toutes ses formes devient donc une composante nouvelle et importante de cette formation permanente parce que les entreprises ont besoin de personnels adaptables et résistants aux stress, innovants et créatifs face aux nouveaux défis. Un véritable miracle à mettre en œuvre.

Mais le développement personnel est avant tout une affaire personnelle, un aspect de la vie privée, comme les croyances religieuses et les pratiques de santé. Pas de contrainte possible mais liberté totale de choisir les méthodes qui conviennent, et d’en assumer les conséquences.

Les entreprises sont elles des lieux de convivialité, pour vivre et produire ensemble. Elles ont besoin d’outils pour atteindre plus facilement des objectifs communs. Ainsi elles ont besoin d’améliorer la gestion du stress, de permettre à chacun de trouver sa juste place et son bonheur, d’améliorer l’innovation et la créativité, et enfin de permettre des communications plus fluides entre les personnes. Mais cultures d’entreprise et méthodes de travail différentes, ambitions personnelles, susceptibilités, soucis personnels, inhibitions, peurs, … voilà de nombreuses raisons à de mauvaises communications entre les personnes, et les résultats en sont des disfonctionnements collectifs, d’où des erreurs industrielles et d’importantes pertes économiques.

Les professionnels du développement personnel ont des outils pour répondre à tous ces besoins. Ils les ont acquis à travers leur parcours professionnel, grâce à leur travail personnel pour la plupart, et à leur activité de psychothérapeute pour nombre d’entre eux. Mais pour mettre ces outils en pratique de nombreux obstacles doivent cependant être surmontés, et le premier et le plus important de ces obstacles est sans contestation la suspicion généralisée envers tout ce qui est nouveau. En France celle-ci a été entretenue par la chasse aux sorcières qui sévit depuis des décennies à l’encontre des nouvelles religions et spiritualités, à l’encontre des nouvelles thérapies. Et tout ce qui est nouveau apparaît comme dangereux, comme un risque de perdre sa liberté, de se faire manipuler.Or pour faire face à de nouveaux défis, il sera indispensable d’imaginer de nouvelles solutions, dont certaines seront en rupture totale avec les habitudes actuelles. Alors la suspicion généralisée érigée en système de pensée, quel boulet si elle devait perdurer !

Une véritable révolution culturelle en somme. Mais quelle autre solution sinon ?

Mais au fait donc, de qui est la citation qui nous a servi d’introduction ?

Elle est de M. Roulet, président de la MIVILUDES, qui répondait aux questions d’une commission sénatoriale. Nous saluons son analyse claire de la situation, mais nous nous étonnons d’autant plus qu’il ait choisi de jeter la suspicion envers tous ces nouveaux formateurs en entreprise et dont le métier est de changer de vieilles mentalités, d’apporter de nouvelles ressources.

Pourquoi jeter l’anathème sur eux si ce n’est pour trouver une raison à l’existence de la MIVILUDES et ainsi assurer sa survie en tant qu’entité administrative ?

Décidément la route reste longue vers un véritable changement !

 

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